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 SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.

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Yekatherina Zakhraov

Yekatherina Zakhraov
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Statut : Célibâtarde
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MessageSujet: SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.    SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.  EmptyDim 25 Sep - 19:17
Violence is just where the sweetness is vain.
Sergeï & Yekatherina
“Violence is one of the most fun things to watch.”

Un son fort, résonne dans mon crâne douloureux, dans mes oreilles sensibles, je sursaute, mon coeur bat à tout rompre et j’ouvre précipitamment les yeux. Je me redresse dans mon lit simplement vêtue d’un top et de mon tanga. Arme au poing, je regarde autour de moi, laissant ma vue s’adapter à l’obscurité, attendant que le floue laisse place à la netteté. Je braque mon colt sur une grande masse sombre devant la porte. Lui. Je grogne violemment et attrape le second oreiller pour lui jeter dessus, mais je n’ai pas encore recouvré toutes mes forces pour que le projectile atteigne sa cible. Je repose violemment mon arme sur la commode et allume la lumière. Je me fiche qu’il me voit dans cette tenue très minimaliste, Sergeï connait mon corps par coeur, depuis le temps.  « Mudak » Je lui lance d’une voix rauque, les cordes vocales encore anesthésiées par le sommeil. Je lui lance un regard mauvais. Quel enfoiré. Je jette un coup d’oeil à mon réveil qui n’affiche que quatre heures trente du matin. Je me suis couchée il n’y a que quelques heures, trois tout au plus. Je serre les poings mais ce simple geste m’arrache une grimace de douleur. Mon corps n’est que contusions, ecchymoses et coupures diverses. Lev m’en a fait baver. J’en avais besoin. Il fallait qu’il me remette les idées en place. Et nous nous sommes tellement amusés, à disséquer ce cher Levinski. Je ne me rappelle même plus la dernière fois que nous avons pris autant de plaisir à nous acharner sur une cible. Lev n’avait pas supporter que l’homme me touche sous ses yeux … Une vraie boucherie. J’avais pris mon pied comme jamais. Les cris et hurlements résonnaient encore dans ma tête douloureuse. Je souris doucement en parcourant mes bras du regard. Violets, verts, bleus … Les tâches sombres maculées ma peau claire. Et tout ceci n’était visible que de l’extérieur. Mais la douleur, dans mes os, dans mes articulations, était bien plus forte, bien plus intense. Il m’était presque impossible de faire un pas sans hurler de douleur. Mais c’étaient ces sensations qui me rendaient vivante, c’était de sentir mon corps abattu, malmené, détruit qui me rendait euphorique. De l’adrénaline à l’état brut se propageait dans tout mon corps et je planais à trente milles les jours suivants, jusqu’à ce que j’ai besoin de ma nouvelle dose. Mais je savais que la sensation ne durerait pas longtemps. Mon corps était froid, mais quand, dans quelques heures, je l’aurai réveillé, la souffrance s’estomperait doucement jusqu’à disparaitre dans les deux prochains jours.  « Un entrainement… à cette heure là ?! Alors que je viens de rentrer de … T’es qu’un putain d’enfoiré de toyboy de mon cul … » Grognais-je de ma voix toujours aussi rauque, en me levant pour me diriger vers ma salle de bain. Je lui fis un doigt d’honneur en lui tournant le dos. Nous nous retrouvions dans la salle d’entrainement.

Quelques minutes plus tard, j’entre dans la salle d’entraînement, vêtue d’une brassière de sport qui ne cache que ma poitrine et d’un petit short de sport fluide. La lumière tamisée empêche ma migraine de faire exploser mon crâne et je remercie silencieusement Sergeï d’y avoir pensé. J’attends qu’il me rejoigne et commence à m’étirer. Je pousse grognements sur grognements tandis que je me penche en avant pour étirer mes mollets. Putain de soirée. Putain d’entrainement. Et putains de Lev et Sergeï. Je les enverrais en Enfer. Ne serait-ce que de les faire saigner, de les faire hurler de douleur, seraient pour moi une consécration, un pur moment de joie, une jouissance fulgurante. Tout en allumant la chaine Hi-Fi, qui diffuse directement une compilation des Choeurs de l’Armée Rouge, je songe à la manière dont je me vengerai, histoire de lui rendre la pareille pour ce réveil de merde. Sergeï y aura droit. Il sait que j’ai besoin de mon sommeil putain. Il me connait. Il sait que je vais être d’une humeur massacrante et que durant tout l’entrainement - voire même la journée - je ne vais rêver que d’une seule chose : lui défoncer sa petite gueule de soldat ! Mais je sais pourquoi il a fait ça. Je sais qu’il ne voit pas d’un très bon oeil la relation que nous entretenons Lev et moi. Il n’est pas notre plus grand fan, loin de là. De nombreuses fois il est venu me supplier le laisser buter Lev - et Maxim par la même occasion. Et bien sur je lui ai toujours aboyé dessus, lui interdisant formellement d’avoir ce genre de pensées - ou du moins, de ne plus jamais les formuler. Même si nous nous pratiquons depuis une dizaine d’années, Sergeï et moi, je ne permettrait pas qu’il mette en péril cette relation que nous avons Lev et moi, et c’est souvent un sujet de discorde entre nous. De toute évidence, je ne changerai pas, il est obligé de s’adapter.

Je soupire en levant les bras au dessus de ma tête. Je ne sais pas ce qu’à prévu Sergeï pour aujourd’hui mais il compte me faire payer cette nuit de débauche - je sais qu’il n’apprécie pas des masses de voir toutes ces marques causées par Lev sur mon corps - je me prépare déjà à en baver sévère. Quelques moulinés avec les bras, quelques levées de genoux, deux trois coups de poings dans le vide. Mon corps me supplie de le laisser tranquille et je souris seule, je suis presque à l’agonie physiquement, mais mentalement je pète le feu. J’ai envie de faire la fête et ça se lit sur mon visage. La maison est le seul endroit où je peux être moi-même. Où je peux plus ou moins montrer qui je suis. Si les gars osent dire ou faire quoi que ce soit, je n’aurai qu’à dégainer mon flingue et leur coller une balle entre les deux yeux, sans aucun remord - Toyboy s’en occuperait même pour moi sans que je n’ai quoi que ce soit à dire. Au bout de quelques minutes je commence sérieusement à m’impatiente et hurle :  « TOYBOY BOUGE TON PUTAIN DE CUL OÙ JE ME CASSE… » Je ferme les yeux, je sais que j’ai dû réveiller une bonne partie de la baraque :  « … PODONOK ! » J’ajoute tout de même, pour la forme.
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Sergeï Gorski

Sergeï Gorski

Statut : Célibataire
Profession : Officiellement, il n'existe plus aux yeux de l'état russe. Homme de main de la Podolskaia et garde du corps de Nika. Represente la Podolskaia dans des combats illégaux.
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MessageSujet: Re: SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.    SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.  EmptyDim 25 Sep - 22:51
Violence is just where the sweetness is vain.
Sergeï & Yekatherina
“Violence is one of the most fun things to watch.”

« YEKHATERINA ZAKHRAOV. STOYA. »

Le jour n’avait pas encore pris la peine de faire son apparition lorsque Sergeï pénétrait dans la chambre de la sulfureuse blonde. Les doigts relâchant brutalement la poignée de la porte pour venir l’envoyer s’écraser avec violence contre le mur. Les bras croisés dans l’entrebâillement de celle-ci. Le russe observait le corps très certainement peu vêtu de Nika sous ses draps. « STOYA, SUKA BRIAT ! » grognait-il à nouveau en donnant un coup de coude dans la porte qui percutait une nouvelle fois le mur. Le regard mauvais dans l’obscurité de la pièce, Sergeï était déjà en tenue d’entraînement. Un sweat a capuche sur le dos et son short de combat sur le cul. Il l’observait se redresser dans son lit, l’arme au poing et la dirigeant vers lui. L’homme de main dévisageais la blonde dans l’obscurité et grommelait des jurons en russe dans sa barbe de plusieurs jours au moment. La lumière éclairant la pièce, il observait alors le corps de Nika légèrement vêtu et se crispant de douleur. Sergeï, il n’aimait pas découvrir le corps de celle qu’il s’efforçait de protéger dans un état pareil. Les bleus et les contusions parcourant ses bras et lui laissant comme seul réflexe de serrer ses poings. Les bras croisés il grommelait à nouveau en russe pensant à ce qu’il ferait à Lev. A nouveau, Sergeï avait parfaitement compris ce qui se passait la veille et devait assister impuissant à la déchéance de la blonde. Gorski, il n’attendait qu’une chose. Elle était en réalité la seule chose qu’il désirait depuis plusieurs années. Une simple autorisation. La simple autorisation d’abattre violemment ses poings sur le visage de cet homme. Sergeï le tuerais sans hésitation ces matins où il retrouve le corps abîmé de Nika. « Entraînement. Tout de suite, Nika. » Grognait-il avec rage dans ses dents. Le regard noir sur la jeune femme encore sous ses draps. Il ne pris même pas la peine d’attendre sa réponse pour faire volte face vers le couloir. Dans son dos, elle grognait comme à son habitude lorsqu’il venait la réveiller après ces longues nuits à se faire passer à tabac par cet enfoiré de Lev. Les dents serrées et grognant une flopé de jurons dans sa barbe, Sergeï s’enfonçait dans les couloirs de la maison.

Aujourd’hui, une chose était certaine. Elle regretterait sa nuit de débauche sexuelle. Le programme de l’entraînement se concentrerait uniquement sur les techniques de combats. Il n’était pas question de faire du cardio ou de la remise en forme. Ce matin, Yekatherina danseras d’une autre manière. Au programme de l’entraînement, Sergeï ne prévoyait que des coups et soumissions. Les yeux rivés sur les placards de la cuisine, il continuait de grommelait et lâcher des jurons comme un ours. Les doigts se refermant sur une bouteille d’eau qu’il jetait sans ménagement dans le sac contenant les gants de frappe. Il se jurait qu’elle l’attendrait. Oui. Elle poireauterait un peu, elle et sa mauvaise humeur. La blonde devait déjà très certainement mourir d’envie de lui mettre ses poings sur le visage mais ce n’était pas suffisant aux yeux de Sergeï. Il l’énerverait. Gorski voulait entendre sa voix résonner dans la maison. Le cul rivés sur une chaise de cuisine. Le brun s’emparait de la tasse de café qu’il s’était servi de longues minutes plus tôt. Les yeux sur le journal télévisé en sourdine et portant le liquide à ses lèvres. Pouaaarrrggg ! Putain ! Il détestait le café froid ! La tasse claquait sur la table dans un nouveau grognement d’ours alors que derrière lui un de ses hommes se levait. La tête dans le cul et la main se grattant allégrement les couilles dans un bâillement. L’homme se dirigeait vers l’évier en passant dans le champ de vision de Sergeï.

« Où est ton pantalon ? » lui grognait Sergeï en faisant sursauter l’homme a moitié endormi. Il se retournait vers lui, une main continuant de se gratter les bijoux de famille en baragouinant dans une voix a moitié endormie. Pitoyables excuses. L’instructeur se levait d’un bond plaquant le visage de celui-ci contre la cafetière encore bouillante. Le coude contre sa joue empêchant le pauvre jeune homme blond de pouvoir baragouiner ses excuses. Sergeï s’emparait de son héritage paternel à travers son caleçon.  Sourire au coin des lèvres et aboyant dans son oreille avec haine. « La prochaine fois, je t’arrache la descendance… Compris ? » Il l’envoyait valdinguer sans ménagement à travers la cuisine laissant le jeune se redresser maladroitement pour courir en chutant direction l’escalier. Les plus plates excuses s’échappant de sa bouche quand dans la maison résonnait la voix de Nika. Elle était énervée et elle l’insultait par-dessus le marché. L’heure était venue.

Le sac par-dessus l’épaule, il pénétrait dans la salle d’entraînement jetant sans ménagement une paire de gants d’arts martiaux mixtes dans sa direction. Le regard noir et silencieux, enfilant sa propre paire de gant. Il s’élançait sans prévenir dans sa direction au rythme des chants de l’armée rouge. Les bras feintant des coups de poings et les yeux fixant ses réflexes. Un nouveau prétexte pour observer correctement ses contusions, coupures et autres blessures. Sergeï se concentrait sur sa propre respiration reculant soudainement et tournant le dos à la jeune femme. La main passant dans sa barbe et enlevant ses propres gants. C’était décidé, il n’allait pas prendre de gants avec elle-même si il s’agissait d’un entraînement. Se jetant soudainement en arrière comme il savait si bien le fait. Sergeï envoyait son pied dans un mouvement circulaire et sentait celui-ci faire mouche. La respiration calme et fermant les yeux, il envoyait alors différents enchaînements faisant mouche à chaque mouvement. Les grognements et les membres claquants en rythme avec le fond sonore. Il se jetait a nouveau sur ses appuies tournant autour de la jeune femme en la dévisageant. Les yeux remplis de colère envers elle. « Mudak ? Podonok ? » Sergeï souriait. Un petit ricanement s’échappant de ses lèvres. « DIBIL ! » Grognait-il a nouveau en envoyant son pied sans savoir si il ferait mouche sur sa cible. Un sourire au coin des lèvres sur ses appuies et passant a nouveau la main dans sa barbe. Il grognait dans sa direction « Laisse moi te raconter une histoire… J’avais onze ans… Il neigeait à l’extérieur et la nuit régnait sur Volgograd quand ils sont apparus pour nous abattre. Ces putains d’américains. » La haine se lisait dans ses yeux alors qu’il dévisageait les mouvements douloureux de la blonde « Quelle proie facile… Aujourd’hui, pas question de danser. Frappes. Soumissions. »
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.    SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.  EmptyLun 26 Sep - 0:33
Violence is just where the sweetness is vain.
Sergeï & Yekatherina
“Violence is one of the most fun things to watch.”

Le putain d’enfoiré. Je ne le sens plus que je ne le vois entrer dans la salle, de sa démarche assurée, de mec qui sait qu’il aura le dessus quoi qu’il arrive. Je lève les yeux au ciel en serrant les machoires. J’inspire à fond, mais l’air faisant gonfler mes poumons m’arrache une grimace de douleur. Enfoiré de Baranov. Je suis prise de pulsions meurtrières et je me vois baignant dans le sang de tous ces fils de pute qui me pourrissent la vie. J’expire doucement pour tenter d’apaiser mes nerfs à vifs. Je serais capable de leur crever les yeux, sentir leur globes oculaires éclater sous mes ongles, sentir de jus couler le long de mes pouces. J’inspire une nouvelle fois, bougeant doucement les épaules pour me décrisper. Son odeur de mâle, boisée, musquée, vient me chatouiller les narines, m’enivrent presque mais le parfum de Lev est encore trop présent en moi, dans mon esprit. La paire de gants qui glissent à mes pieds me tirent de mes pensées. Je baisse la tête en la secouant légèrement avant de me pencher en avant - offrant à cet enfoiré - une vue imprenable sur mon cul - et ramasser les gants. Ok j’ai pigé. Pas de cardio, pas de course, pas de tapis, pas de levée de poids, pas de pompes … Rien de tout ça. Ce sera donc corps à corps, coups pour coups. Lui et moi, en face à face. J’ai compris ce qu’il veut faire, il veut me marquer lui aussi. Il veut que ses marques apparaissent sur mon corps, qu’elles remplacent celles que Lev m’a fait cette nuit. Je lève les yeux au ciel, me retourne pour lui faire face tout en enfilant ces fichus gants. Je retrousse les lèvres, mon nez se fronce et je plante mon regard noir dans ses yeux bruns. Enfoiré d’ours de merde. J’ai envie de lui cracher au visage. Je ne suis plus que fureur mais je sais que Sergeï va clairement me démonter la gueule - je ne suis pas apte à me battre là maintenant, dans l’immédiat - et que je vais regretter d’être venue au monde. Je ne fais clairement pas le poids face au mastodonte qu’est mon meilleur homme de main - ce n’est d’ailleurs pas pour rien qu’il occupe cette place, à mes côtés. Je scrute son corps rapidement, il est frais comme un cardon le salaud. Et je fois faire le tiers de lui. Il ne lui suffirait que d’enrouler ses énormes bras autour de moi, de serrer très fort, pour me briser la colonne vertébrale. Je soupire alors que la bête se jette furieusement vers moi. Il va me démonter, c’est clair, net, comme de l’eau source.

Ses gestes sont rapides, bien trop rapides pour moi, mes yeux fatigués - et injectés de sang - n’ont pas le temps de suivre leur trajectoire, mais je tente de me fier à mon instinct. Et je commence à le connaitre. Je le regarde s’entrainer tous les jours, je m’entraine pratiquement quotidiennement avec lui et ces gestes, ce sont aussi ceux qu’il fait dans la cage, contre ses adversaires. Je me renfrogne. Je ne suis pas son putain d’adversaire. J’esquive, le plus vite que je peux. J’encaisse, j’arrête ses attaques, mais je ne rends pas de coups, je ne peux pas. Pas encore. Mon corps est trop froid. La douleur me prend la tête, me fatigue encore plus vite. J’ai l’impression de n’être qu’une énorme ecchymose. Je grogne de frustration, à bout de souffle. J’expulse l’air par le nez, comme un foutu taureau. Je suis aussi enragée que cette putain de bête mais je n’ai pas assez de puissance pour répliquer. Je n’ai rien avalé et ce trou du cul qui me fait face sait clairement que je suis encore plus irritable quand je n’ai rien dans le ventre. Je trouve le temps de lui offrir mon plus beau majeur tandis que ses yeux me parcourent. Il note chaque coupure, chaque bleu, chaque bosse et autres ecchymoses, il fait l’inventaire et me fait payer au centuple ce que j’ai fait avec Lev. Il ne supporte pas de voir cet homme me détruire à petit feu alors que lui donnerait sa vie pour que je sois saine et sauve. J’esquisse un petit sourire tandis qu’il se détourne de moi en passant une main sur sa barbe. J’en profite pour reprendre mon souffle, me tenant les côtes. J’ai un point de côté. Je n’en reviens pas. Comme si je n’avais pas fait de sport depuis des années; alors que chaque jour je pratique un minimum. Mais ce qui me rend le plus dingue, c’est que d’ordinaire, je suis bonne en combat - grâce à Sergeï. Mais je sais que ce matin il ne me fait pas de cadeau. Soudain, avant même que j’ai le temps de réagir, le mastodonte se jette en arrière, je vois au ralentit son pied se lever dans les airs et je n’ai pas le temps d’esquisser le moindre geste. Son coup me percute de plein fouet dans les côtes. Je pousse un cri rauque en trébuchant en arrière. Et une nouvelle fois, je ne peux rien faire, que subir les assauts de Sergeï qui déchaine les foudres de l’Enfer sur ma petite personne. Les coups pleuvent, pieds, poings, jambes … J’encaisse, je grogne, je cris, je hurle de souffrance mais au bout d’un moment je semble avoir un regain d’énergie - surement parce que je ne peux pas supporter de me faire démonter comme ça - et je stoppe quelques coups avant que Sergeï se mette à danser autour de moi, comme une foutue ballerine, bien campé sur ses pieds qui semblent soudés aux tapis. J’avale difficilement ma salive et tente de le suivre, tournant moi aussi, poings en avant, adoptant la même posture que lui. Il veut jouer. Amusons-nous. Je suis endurante - heureusement, sinon je serai déjà en train de bouffer les fleurs par la racine. « Mudak ? Podonok ? » Je hausse les sourcils en prenant conscience de son petit ricanement; Pauvre Toyboy, il n’avait pas supporté les insultes ? « DIBIL ! » Me hurla-t-il en balançant son pied, mais pas assez rapidement pour pouvoir me toucher avant que je ne l’arrête, il le savait parfaitement. Je réceptionnais donc son pied entre mes deux mains, comme il me l’avait appris, et le fixais. « Laisse moi te raconter une histoire… J’avais onze ans… Il neigeait à l’extérieur et la nuit régnait sur Volgograd quand ils sont apparus pour nous abattre. Ces putains d’américains. » Se mit-il à grogner de sa voix rauque. Je tenais toujours son pied entre mes mains tandis qu’il restait stable sur son autre pied. Aussi stable qu’une statue - que j’aurai eu plaisir à détruire à cet instant précis. « Quelle proie facile… Aujourd’hui, pas question de danser. Frappes. Soumissions. » J’acquiescai d’un petit signe de tête avant d’effectuer une torsion sur sa cheville, rapidement, et de l’envoyer au tapis - ce qu’il me laissa surement faire - comme il me l’avait appris. Je me précipitais sur lui, attrapais un de ses bras, le tordais rapidement dans son dos et enroulais mes jambes autour de lui, de telle manière qu’il me bougeait plus vraiment bouger. Bien sur, si Sergeï souhaitait se libérer de ma prise, il n’avait qu’à faire un seul petit geste. Je tirais un peu plus sur son bras pour tenter de le faire souffrir puis me redressais rapidement avant de de m’éloigner de lui tout en retirant moi aussi mes gants. Je me penchais en avant, répétant le même cinéma que quelques minutes auparavant, pour attraper la bouteille d’eau qu’il avait mise dans le sac - je le savais, il faisait toujours ça. L’eau fraiche me fit un bien fou, calma ma gorge en feu et remplit un peu mon estomac vide.

 « T’es qu’un putain d’enfoiré Toyboy… Qu’est-ce-que tu cherches à faire là ? » lui répondis-je enfin en refermant la bouteille d’eau et de la lui lancer tout en m’approchant de lui.  « T’es une belle enflure de me faire douiller ce matin alors que tu sais parfaitement ce que j’ai fait cette nuit ! » Lui dis-je en lui montrant mes bras. Je n’avais pas besoin d’en rajouter une couche, peut-être avais-je envie moi aussi de le faire sortir de ses gonds. Peut-être ‘étais-je complètement maso - bien sur que je l’étais, la souffrance était mon essence. Puis sans prévenir, j’envoyais mon poing nu dans les cotes de Sergeï, de toutes mes forces, puis un second et un troisième. Mes phalanges me firent souffrir mais j’avais réussi à l’atteindre, c’était le principal. Je lui offris un nouveau majeur tout en reculant assez loin de lui pour qu’il ne puisse pas m’atteindre dans l’immédiat. Un regain d’énergie, un coup de fouet, un courant électrique se propageait en moi tandis que je ne lâchais pas du regard le géant brun en face moi.
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Sergeï Gorski

Sergeï Gorski

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MessageSujet: Re: SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.    SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.  EmptyMar 27 Sep - 15:03
Violence is just where the sweetness is vain.
Sergeï & Yekatherina
“Violence is one of the most fun things to watch.”

Au coin de ses lèvres se dessinait un sourire. La jambe parfaitement tendue et se maintenant dans un équilibre parfait. Les yeux rivés sur son talon reposant dans les mains de Yekatherina, Sergeï laissait s’échapper un petit grognement de satisfaction. Le positionnement de ses doigts et l’angle de ses poignets après avoir saisi le pied du russe. Tous les gestes étaient parfaits pour empêcher son adversaire de lui briser les os. Sergeï haussait cependant un sourcil en sentant la poigne qu’elle appliquait après s’être saisie de sa jambe. Si le but de l’exercice consistait à effectuer un contre suite a un contre. Il y aurait longtemps que son autre pied aurait rejoint la parfaite mâchoire de la blonde. Les yeux replongeant dans les siens, elle acquiesçait d’un signe de tête. La torsion s’emparant de sa cheville et l’angle de celle-ci. La vitesse d’exécution du mouvement était sa satisfaction personnelle. Le brun se laissait mettre lourdement au tapis. L’impact de son corps au sol résonnant en écho dans la salle et laissait quelques instant ses sens hagards. Ces quelques secondes largement suffisante pour laisser Nika s’emparer de son bras afin de le mettre dans une position parfaitement inconfortable. Les jambes de la blonde autour de son corps. Le bras parfaitement tendu mais a nouveau la poigne lui manquait autour du corps de Sergeï.

La respiration lourde, cependant très calme, il ne lui suffisait que d’une seule rotation de bassin pour se retrouver dans une position dominante. La blonde tirait alors sur son bras dans le but de le faire souffrir. Elle était si prévisible quand elle était énervée contre son toyboy. Quelques instants plus tôt, Sergeï avait déjà décollé son bassin du tapis se redressant légèrement sur le haut de son dos. Un air d’amusement sur le visage lorsqu’elle dégageait son emprise du corps de Sergeï. L’heure était matinale, voir nocturne, mais il commençait déjà à s’amuser comme un gosse. Les mains à plat contre le sol, il se redressait lentement en se redressant à la force de ses bras. Les jambes parfaitement tendues vers le plafond et se laissant basculer sur ses pieds dans un geste vif. Elle était si prévisible. En réalité, Sergeï ne savait pas si Nika était une personne prévisible où si il connaissait cette femme par cœur. Elle qu’il connaissait depuis une dizaine d’années et qu’il protégeais a chaque heure du jour, de la nuit lorsqu’elle n’étais pas en la présence de cet enfoiré de Lev. Les yeux plantés sur le cul de Yekatherina qu’il connaissait par cœur sous sa couche de vêtement. Il s’en mordait les lèvres en l’observant. Les épaules dansantes dans une routine de maintien au chaud des muscles qu’il ne connaissait que trop par cœur a chaque entraînement, combats ou passage à tabac. « T’es qu’un putain d’enfoiré Toyboy… Qu’est-ce-que tu cherches à faire là ? » Cette seule phrase laissait apparaître un air de satisfaction sur son visage. Le bras se lançant pour se saisir avec agilité de la bouteille. « T’es une belle enflure de me faire douiller ce matin alors que tu sais parfaitement ce que j’ai fait cette nuit ! » Sergeï portait le goulot de la bouteille à ses lèvres sans prêter grande attention aux gestes qu’elle effectuait pour lui montrer ses ecchymoses. Une chose était certaine, il n’allait pas la plaindre aujourd’hui de souffrir. Non, Sergeï n’allait pas être aux petits soins avec elle après qu’elle ai volontairement acceptée de se faire malmenée par ce mudak de Lev.

Les mâchoires se resserrant de rancœur en refermant calmement la bouteille d’eau qu’il lançait avec dédain dans le sac. Un poing percutant son flanc droit, puis un second percutant son flanc gauche avant qu’un troisième ne re-frappe au même endroit que le premier impact. Il grognait et toussait légèrement à chaque impact. Sergeï passait la main sur ses côtes en grimaçant légèrement. Elle avait toujours eu ce talent pour mettre ses coups aux moments et aux endroits parfaits. La douleur n’était pas extrême, elle était supportable mais l’emplacement de ses coups. Il était affreusement douloureux. Sergeï secouait la tête, inspirant profondément l’air de la salle dans ses poumons. Son parfum lui enivrait alors les narines. L’odeur corporelle de la blonde s’emparant de ses narines. Il ne la connaissait que trop bien. Un sourire au coin des lèvres, la tête penchée vers ses côtes et relevant les yeux vers elle. Un ricanant s’échappait de ses lèvres en hochant négativement la tête. Le majeur qu’elle lui tendait et ses pas en arrière. Elle devait très certainement avoir compris qu’elle n’avait pas pris la meilleur des décisions avec son toyboy.

Sergeï s’élançait vers elle sans prévenir, s’abaissant pour esquiver l’un de ses coups alors que ses bras s’enroulaient autour de ses jambes. Les genoux en appuient sur le tapis de la salle, les mains glissant à l’arrière de ses cuisses pour s’emparer fermement de ses jambes. Il la soulevait avec une facilité déconcertante. Décidant de ne pas s’écraser aussi lourdement sur le tapis avec elle que lorsqu’il effectuait ses takedowns habituels dans ses combats. Le russe ménageait la chute protégeant la tête de la blonde et la faisant retombée parfaitement sur les omoplates. Un grognement, un petit cri de douleur, la respiration haletante. Sergeï se dressait au dessus d’elle, les genoux de chaque coté de son corps et envoyant son droit en direction de son visage. S’il voulait frapper la blonde alors qu’elle était au sol ? Non. Il ne prendrait jamais la peine de mettre des coups au visage de Nika si elle était dans cette position qu’elle détestait tant. Cette position de soumission où son entraîneur, son toyboy, son Sergeï, était dominant an dessus d’elle. Quelques instants plus tard, il s’emparait de son poing et enroulait ses jambes autour de son bras. Le russe se jetait sur le dos et plaçait la gorge de la jeune femme contre son tibia. La guillotine. Il savait qu’elle détestait cette prise de soumission où il pouvait la faire souffrir grâce à son avantage physique. Dans un coin de sa tête, Sergeï se demandait si elle ne détestait pas cette soumission pour une autre raison. Celle qui l’obligeais à fixer son agresseur dans les yeux avant d’abandonner volontairement ou de suffoquer.

Un sourire au coin des lèvres et grognant, Sergeï appliquait une pression suffisante pour qu’elle ne bouge pas. Il n’avait pas dans le but de l’étendre inconsciente au milieu de la salle. Si elle bougeait, elle s’étranglait elle-même. Il plongeait ses yeux dans les siens, injectés de sang et grognait. « Tu sais parfaitement pourquoi je fais ça. » Les yeux plongeant avec intensité dans son regard, Sergeï appliquait une pression pour lui couper le souffle. Quelques secondes s’écoulait alors qu’il en profitait pour la secouée comme un pantin désarticulée et immobile. Un sourire sadique sur le visage, il secouait la tête en relâchant son pression mais pas la prise. Les doigts de Yekatherina quelques centimètres de son visage. « C’est ça qui te plait. Qu’on manque de faire perdre connaissance. Flirter avec la mort. » Grognait Sergeï avec rage entre ses dents appliquant a nouveau une pression plus grande sur la carotide de la blonde. Il appuyait avec puissance sur l’arrière de son crâne se laissant finalement glisser sur le côté et relâchant la prise. Le corps se jetant a nouveau au dessus de celui de la blonde, la respiration courte et se saisissant de son bras qu’il avait repérer douloureux depuis le début. Le positionnant dans un angle parfaitement horrible à la vue. Il connaissait ses gestes. Ils étaient précis et savait qu’elle avait une grosse marge de débattement pour ne pas lui briser l’os. La bouche au creux de son oreille et fixant le profil de la jeune femme. Le torse parfaitement collé au tapis, il grognait « Ti govniouk. Suka. »

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Yekatherina Zakhraov

Yekatherina Zakhraov
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MessageSujet: Re: SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.    SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.  EmptyMer 28 Sep - 0:53
Violence is just where the sweetness is vain.
Sergeï & Yekatherina
“Violence is one of the most fun things to watch.”

Les quelques coups que je viens de porter à Sergeï m’ont complètement asséchées. J’ai l’impression de n’avoir plus aucunes forces - ce n’est pas qu’une impression, je le sais, Lev a pompé toute mon énergie. Mon corps me semble peser une tonne, je suis à la limite de m’écraser sur le sol tant mes jambes ne me portent plus, mais je recule tout de même. Mon esprit est en ébullition, je me vois parfaitement porter les coups, esquiver les siens, je réfléchis même à mes prochaines attaques, à certaines stratégie pour le mettre à nouveau au sol. Mais mon corps ne me répond plus. Même si un courant électrique semble courir le long de ma colonne vertébrale, m’intimant de bouger sur mes jambes, de ne pas me refroidir, rien y fait, mes membres restent durs et tendus. Je ne cesse pourtant pas de reculer, les bras légèrement en avant, les poings fermés, prête à me défendre en cas d’attaque. Et alors que je clignais une nouvelle fois des yeux pour chasser le voile de brume qui me masquait la vue, la situation changea une nouvelle fois.

Une brute épaisse me courrait dessus, et je n’avais d’autres choix que de subir. J’envoyais toute fois mon poing en avant, dans une tentative veine de le frapper, mais il esquiva, bien trop rapide. Sergeï se jeta sur moi, ses bras s’enroulèrent autour de mes jambes, aussi dur qu’un étau, solide. Ses épaules percutèrent mes tibias, m’arrachant un grognement rauque, puis ses grandes mains attrapèrent mes cuisses. La peau rugueuse de ses paumes sur celle, douce, de l’arrière de mes cuisses me fit frémir mais rapidement la sensation fut chassée par celle de tomber dans le vide. Je fis les moulinets avec les bras, mais rien ni fit, je continuais de tomber en arrière. Sergeï sembla me retenir, faisant pivot avec son corps pour m’éviter que je me fracasse la nuque sur les tapis - le choc aurait été bien trop violent pour moi. Je l’avais vu faire ce genre de prise à de nombreuses reprises sur le ring et jamais il ne prenait ce genre de précautions. Évidemment. Sur le ring il était là pour démolir, pour achever, ici il était là pour m’entrainer, m’endurcir et m’apprendre, pas pour me tuer d’un vieux coup du lapin. Je n’étais pas frêle, au contraire, j’étais musclée là où il fallait, mais je n’étais pas faite d’acier trempé, ni de béton armé, mes os n’étaient pas très solides. Lev s’amusait déjà bien avec eux - sans jamais m’avoir rien cassé non plus, mais les craquements étaient souvent assez significatifs. Je retombais donc sur les omoplates, dos contre sol, Sergeï au-dessus de moi, ses genoux de chaque côté de mon buste; Impossible de bouger ou de faire quoi que ce soit. Il était pratiquement assis sur mon ventre et m’empêchait le moindre geste - tenter de me relever n’était même pas envisageable, Sergeï faisant le double de mon poids.

Soudain, son poing entra dans mon champs de vision, haut, pour finalement se rapprocher très dangereusement de mon visage. J’ouvris grand les yeux et continuais de fixer ces phalanges qui risquaient fortement de s’écraser sur ma mâchoire déjà tuméfiée et douloureux - Lev ne m’avait pas épargnée la veille. J’inspirais du mieux que je pus, attendant le moment critique. Mais rien ne vint. Ses doigts s’arrêtèrent tout juste contre ma peau, l’effleurant à peine. Je relâchais puissamment l’air contenu dans mes poumons et plongeais mes yeux dans les siens. Il n’était pas Lev. Il ne me frapperait pas pour le plaisir, du moins pas le visage. Et je n’avais pas besoin de lui pour faire ça. Je n’avais pas besoin que Sergeï me démonte. J’avais besoin qu’il me supporte, qu’il m’élève. Puis les choses changèrent à nouveau. Nos membres s’entremêlèrent, je poussais quelques gémissement douloureux, quelques grognements et me retrouvais avec le genou du grand brun contre ma gorge et les membres je ne sais comment. Tout ce dont j’étais consciente, c’était que je ne pouvais plus bouger un seul doigt. Tout me faisait souffrir. Respirer était une véritable épreuve et je tentais d’aspirer l’air par petites goulées mais ma trachée était bien trop douloureuse. Cependant, je ne lâchais pas Sergeï du regard. Mon regard sombre, noir, dans lequel on pouvait lire toute la rage qui sommeillait en moi, planté dans celui de mon soldat. Enfoiré. Il paierait, plus tard. Je m’en faisais la promesse. Il dû certainement comprendre, lire mes pensées, car il ricana doucement tout en faisant pression sur ma gorge. Cette fois, l’air ne pouvait plus entrer. Je dû reculer légèrement la tête pour pouvoir respirer à nouveau, mais impossible de faire un quelconque autre geste sans me retrouver la trachée comprimée. « Tu sais parfaitement pourquoi je fais ça. » Mentalement, j’étais en train de le disséquer, lentement, petit bout par petit bout, alors qu’il était toujours conscient. Je ne pus grogner mais mon regard en disait long. Alors que je venais toujours de prendre une petite goulée d’air, Sergeï me comprima à nouveau la gorge, me coupant totalement le souffle, et m’agita dans tous les sens. Ma tête semblait se détacher complètement de mon corps tandis que mes poumons étaient en feu. Je poussais un grognement de douleur. « C’est ça qui te plait. Qu’on manque de faire perdre connaissance. Flirter avec la mort. » Voilà, nous y étions. Il ne supportait pas que Lev puisse s’acharner sur moi, puisse user et abuser de mon corps comme d’un punching ball, ou d’une vulgaire poupée gonflable. Mais il ne pouvait pas comprendre. Il ne savait pas ce que je venais chercher auprès de Lev. Je venais chercher ce que je ne trouvais chez personne - et ce que je ne voulais prendre chez nul autre que lui. Sergeï était mon protecteur, était celui en charge de ma protection, de ma survie, depuis plus de dix ans, et il ne supportait pas de me voir entre les mains de la mort. Il me crachait ses mots au visage, les dents serrées, sa voix vibrante de rage et de haine. La pression fut plus intense contre ma gorge tandis que j’avançais également la tête, m’auto-coupant la respiration volontairement. Prouvant à Sergeï qu’il avait raison. J’avais besoin de me sentir au bord du ravin, prête à tomber dans le précipice, à m’écraser au sol. Parce que, si je ne le faisais pas, si Lev ne me m’était pas au pied du mur, si je n’étais pas prête à affronter la mort en face, alors j’étais faible. Voilà pourquoi je donnais raison à Sergeï, parce que je n’étais pas faible, et ce qui me faisait triper c’était d’être consciente de ce que je faisais, d’avoir pleinement conscience qu’en bougeant, en appuyant un peu plus ma gorge contre lui, je pouvais m’étouffer, perdre connaissance. Il relâcha finalement la pression et je fis de même mais je n’eu pas le temps de reprendre ma respiration qu’il me tordait déjà le bras, celui qui était le plus douloureux, dans un angle horrible. Je poussais cette fois un hurlement. Mais ne dis rien. Sergeï gérait parfaitement la situation, et je n’étais pas effrayée, je ne craignais pas qu’il me brise les os. Non, seule la douleur m’importait. Mais j’avais eu ma dose, seulement, jamais je ne l’avouerais, préférant encaisser.  « Ti govniouk. Suka. » Me cracha-t-il. La joue collée contre le tapis, j’étais incapable de prononcer quoi que ce soit et je ne comptais de toute évidence pas le faire. Je ne le supplierai pas de ma lâcher, jamais !

Nous n’allions pas rester comme ça toute l’éternité. La souffrance était telle que je commençais à ne plus rien ressentir. Mon corps s’engourdissait et c’était annonciateur d’une perte de connaissance dû à trop de souffrance, mon cerveau ne pouvait plus emmagasiner. Je décidais donc de tenter le tout pour le tout et me contorsionnais sous lui. Le mouvement me tordis le bras encore plus mais je continuais à bouger. Mon épaule était à deux doigts de se déboiter. Soit Sergeï me lâchait, soit je me la déboitais, j’étais prête à tout, mais surtout pas à abandonner ou à supplier. Je poussais un long hurlement de douleur tout en forçant le passage. Sergeï fut finalement obligé de me relâcher sa prise. Il n’était pas là pour me briser. Il voulait me donner une correction, certes, mais pas me démembrer. Je roulais doucement sur le dos, le bras posé sur mon abdomen, tentant de reprendre mon souffle. Ma gorge était en feu, sans parler de mes poumons, et je ne sentais plus mon bras. Je posais un bras sur mon front, la tête me tournait et je sentais mes forces me quitter :  « Putain … espèce d’enfoiré. Qu’est-ce-qui va pas chez toi ? » Osais-je lui dire, à bout de forces. Peu consciente de ce qu’il se passait autour de moi.
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Sergeï Gorski

Sergeï Gorski

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MessageSujet: Re: SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.    SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.  EmptyMer 28 Sep - 19:04
Violence is just where the sweetness is vain.
Sergeï & Yekatherina
“Violence is one of the most fun things to watch.”

A nouveau, Yekatherina se contorsionnais sous l’imposante masse de Sergeï. Elle cherchait une échappatoire à cette prise de soumission douloureuse. Le regard haineux sur le profil de la jeune femme et un soupçon de sadisme dans le fond de ses yeux. Le russe n’aimait pas faire de mal à sa Nika, en revanche, il aimait lui rappeler qu’il n’était pas qu’un agréable jouet. A la vue et la sensation de ses mouvements, il ne lui aurait suffit que d’une seule pression pour démettre l’épaule de la sulfureuse blonde. Un simple et discret sourire s’affichant sur le visage, elle poussait un long hurlement de douleur résonnant dans la salle. Les tympans de Sergeï vibrant au son de cette mélodie qui était souvent si douce a ses oreilles. Ce matin, il ne s’agissait pas d’une douce mélodie. Le russe avait extrêmement de mal à ne pas laisser apparaître sa propre douleur. Les hurlements de Yekatherina dans ses oreilles. Ils étaient absolument tous sauf une douce mélodie au creux de ses tympans. Sergeï relâchait son bras et l’observait rouler sur le dos. Le bras sur son abdomen essayant de reprendre un rythme cardiaque moins intense. Sa cage thoracique se soulevait au rythme de sa respiration sous ses yeux. Un sourire au coin des lèvres, Sergeï se relevait lentement en faisant doucement craquer sa propre nuque. Au dessus de Yekatherina, il l’observait attentivement.

Sa respiration était calme et son rythme cardiaque reprenait un tempo naturel en très peu de temps. Les mains sur les hanches en inspirant profondément « Putain… espèce d’enfoiré. Qu’est ce qui va pas chez toi ? » Soufflait-elle vraisemblablement exténuée. Sous ses yeux, la blonde était au bout de ses forces. Il laissait s’échapper un drôle de grognement du fond de sa gorge. A mi chemin entre la pitié, la colère et la tristesse. Sergeï n’avait pas l’habitude de laisser ce genre de sons s’échapper de ses lèvres. Les yeux rivés sur Yekatherina à bout de souffle. Il enlevait son sweat à capuche et le pliait doucement, se laissant tomber à genou à côté d’elle. Le Russe relevait délicatement sa tête et plaçait le tissu sous celle-ci. Une main caressant délicatement, discrètement et brièvement le contour de son visage avant de se mettre a nouveau sur ses appuies. Quelle idiote. Elle avait manquée de se faire perdre connaissance elle-même. Il secouait la tête négativement et levait les yeux vers le plafond. Une longue phrase pleine de juron en russe s’extirpant de ses lèvres dans un murmure. A l’instant, seul la musique s’extirpant des hauts parleurs emplissait la pièce. Le torse nu dévoilant ses nombreux tatouages et cicatrices. Il frissonnait en sentant un courant d’air sur sa peau moite de sueur. Les doigts se refermant sur la bouteille d’eau. Sergeï ne pouvait s’empêcher de grogner entre ses dents. Qu’elle lui répète comme justification de sa douleur, qu’il savait très bien ce qu’elle avait fait dans le courant de la nuit. On pouvait dire qu’il l’avait clairement dans le travers de la gorge.

Instinctivement, il rivait ses yeux vers la porte de la salle. Le cri que Nika avait poussé pour se dégager de sa prise il y a quelques instants avait très certainement résonné dans les couloirs. Un de ses hommes était présent devant celle-ci observant Sergeï qui s’approchait de lui. La main se resserrant autour de la bouteille d’eau et élançant son pied sans ménagement dans le torse de l’homme de main qui n’avait voulu que faire son travail. Il n’était là que pour vérifier que Nika n’était pas en danger mais Sergeï l’accueillait avec le plat de son pied dans le plexus. L’homme se couchait instantanément au sol avant que le brun ne se jette sur lui. Le poing serrant la bouteille venant s’abattre avec violence sur son visage a plusieurs reprises. Cette violence qu’il voulait dégager sur le visage de Lev après avoir vu les contusions de sa blonde. Elle n’accepterait jamais de l’entendre parler de la sorte mais il n’en avait que peu faire. Elle était sa blonde. Elle était sa Nika. Les cicatrices qu’il possédait sur le corps après avoir assurer sa protection ne se comptait même plus sur les doigts de ses mains. Sergeï laissait pleuvoir une pluie de droite sur le visage de l’homme gémissant de douleur. Le souffle court, il l’observait avec haine et lui crachait au visage. Combien ?! Combien de fois avait-il ordonné aux nouveaux de ne pas interrompre ses entraînements ?! Sergeï relevait la tête vers le couloir observant deux autres morceaux de chair à canon. Il crachait avec haine dans leur direction et claquait des doigts en pointant de l’index l’homme inconscient à ses pieds.

Quelques instants plus tard, il laissait la porte de la salle d’entraînement claquée derrière lui. Les phalanges douloureuses et recouverte de sang d’avoir administrer cette violente correction a sa recrue. Il grognait a nouveau avec haine. Une véritable rivière de noms d’oiseaux en russe s’échappait de ses lèvres alors qu’il verrouillait la porte. Si seulement, si seulement il s’agissait du visage de Lev. La haine qu’il éprouvait depuis plusieurs heures était incontrôlable. Il entendait encore l’écho des chaînes maintenant le sac de frappe sur lequel il s’était acharné avant de réveiller la blonde. Elles s’entrechoquaient encore dans ses tympans et ses gants claquaient contre le cuir du sac de sable. Il se laissait tomber sur le cul, assit en tailleur à côté de Yekatherina en lui tendant la bouteille d’eau ouverte. « Tu dois boire » lui grognait-il encore passablement énervé dans son plus bel accent. C’était son truc à lui. Quand il s’énervait, il ne faisait aucun doute que Sergeï était un véritable russe. Il en avait la parfaite intonation et le regard. Les mains passant sur son visage dans une grimace. Il observait ses phalanges rougies. La sueur ruisselant le long des traits de son visage et serrant la main. Il relevait la tête observant le visage de Nika. Un sourire au coin des lèvres. Sergeï se jetait finalement sur ses pieds en direction de la chaine hi-fi. Les doigts se resserrant sur le bouton de volume pour l’augmenter en entendant le début de Katyusha par les cœurs de l’armée rouge.

Quelques secondes plus tard, les poings étaient dressés devant son visage. Ne voyant pas le sang de sa recrue lui courant le long de la tempe. Il tournait autour d’un sac de frappe en percutant avec dextérité et vitesse celui-ci. Un saut, un coup de genou. Une réception, une esquive puis un coup de pied à la volée en prenant appuie au sol avec ses mains. Il orchestrait ses mouvements comme une danse au rythme de la musique. Les impacts toujours plus violents et lourds contre le sac. Il grognait entre deux inspirations « Tout va très bien chez moi… »
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.    SERNIKA › Violence is just where the sweetness is vain.  EmptyVen 30 Sep - 0:47
Violence is just where the sweetness is vain.
Sergeï & Yekatherina
“Violence is one of the most fun things to watch.”

Tout mon être est comprimé. Je perds pieds et plus je lutte plus les ténèbres m’engloutissent. Comme si Lev prenait à nouveau possession de mon corps, à distance cette fois. Mais non, c’est moi qui ai fait ça, à l’aide du corps de Sergeï. Je me suis servit de Sergeï pour me procurer cette dose de douleur dont j’ai besoin. Je souris faiblement à cette pensée. Mon Toyboy. Les yeux fermés j’ai pleinement conscience de ce qu’il se passe autour de moi. Sergeï qui se déplace, ses pieds claquant sur le tapis, sa respiration brutale, hachée, qui doucement reprends son rythme normal. J’ai presque l’impression d’entendre son coeur battre, mais je sais que c’est impossible. C’est peut-être seulement le mien après tout. Combien de fois ai-je eu l’impression d’être accordée au coeur de Sergeï ? Combien de fois ai-je eu mal pour lui quand il se prenait des coups par ses adversaires, sur le ring ? Combien de fois ai-je suffoqué en le voyant se faire rouer de coups et le sang couler ? Si j’avais pu, j’aurai démembré ces fils de pute moi même, mais je savais que Sergeï s’en chargerait avant qu’il n’ait pu adresser leurs derniers prières. Alors je comprenais pourquoi il était si furieux, pourquoi il voulait me foutre la raclée du siècle. Il m’en voulait de me laisser faire par « ce détraqué de Lev ». Je me faisais du mal volontaire quand lui faisait tout pour me protéger. C’était ironique. Le bourdonnement dans mes oreilles se fait plus intense et je sais que je ne suis plus qu’à demi-consciente. Je suis entre ténèbres et lumières, entre rêve et réalité. Je perds connaissance pour me réveiller à nouveau. Il me semble qu’il retire son sweat, le plie, pour enfin me soulever doucement la tête pour la poser dessus. Son odeur m’enveloppe, comme dans un cocon protecteur. Cette odeur est associée à la sérénité et à la sécurité, à la protection, lorsque celle de Lev est liée au danger, à la douleur et à la démence. Mon coeur est à bout de souffle. Il peine à battre correctement, mais il a l’habitude d’être malmené. Soudain, un bruit que je ne sais définir me fait tourner la tête - lentement. Quelque chose se passe à la porte. Sergeï me cache la vue mais je peux percevoir, après avoir fait un effort de concentration, les poings de mon chien de garde s’abattre avec violence sur une autre personne. Il se défoule. Lui se défoule sur les autres plutôt que sur moi. Le contraire de Lev. C’est si étrange. Ces deux hommes qui font partie intégrante de ma vie, et qui sont si diamétralement opposés; L’un me détruit quand l’autre me sauve la vie. Ou l’inverse. Lev me sauve de moi même et de ce monde qui ne ferait qu’une bouche de la femme brisée que je suis. Sergeï empêche le monde extérieur de m’atteindre. Je souris en entendant quelques bribes de phrases. Il ne supporte pas qu’on nous interrompe, même si c’est censé être le job de ces gars, Sergeï leur interdit. C’est entre lui et moi. Toujours. Quoi qu’il arrive. Peut importe les bruits, les cris, les hurlements que nous poussons. Personne ne doit intervenir, c’est une règle d’or de la baraque. Pourtant ce petit jeune à dû louper l’info, mais il doit s’en mordre les doigts à présent.

La chanson infernale de la demie-conscience reprend, tandis que j’entends par intermittences les chaines du sac de frappes cliqueter à chaque coups donnés par Sergeï. Le poignet toujours posé sur le front et l’autre sur l’abdomen, j’attends de pouvoir reprendre pleinement possession de mon propre corps. Au bout d’un certain temps, que je ne peux estimer tant je semblais être complètement en dehors de mon corps, Sergeï délaisse son sac de frappe pour revenir vers moi. Sa carcasse qu’il laisse lourdement tomber au sol fait vibrer ce dernier. J’ouvre un oeil pour le regarder. Il me tend la bouteille d’oeil.  « Tu dois boire » me grogne-t-il de son ton bourru. Je lui pris la bouteille des mains et tentais de me redresser. Mais j’étais encore bien faible. La longue gorgée d’eau que je bus me fit un bien fou mais j’avais encore l’estomac vide. Je manquais de carburant. Sergeï passa ses mains abimées sur son visage et me jeta un regard étrange, accompagné d’un sourire. Je le regardais se redresser sur ses jambes, se diriger vers la chaine Hi-fi et augmenter le son - comme s’il n’était pas déjà trop fort pour ma pauvre tête. J’allais exploser. Je devais avoir un trauma cranien, c’était sur. Puis enfin, il se remit à tourner autour du sac de frappe, enchainant les coups, maitrisant parfaitement son souffle. Je me redressais complément pour me retrouver assise face à lui. Ses grognements résonnaient en moi et se propageaient dans tout mon corps.  « Tout va très bien chez moi… » Je poussais un long sifflement entre mes dents et secouais la tête - doucement car elle était trop douloureuse.  « Faux toyboy … je sais ce qui va pas. Tu te demandes ce que je lui trouve. Tu comprends pas… » Je me redresse et tente de rester stable sur mes jambes avant d’oser faire un pas dans sa direction :  « Tu comprends pas que j’aime qu’il me défonce, qu’il me déboite… Toi tu fais tout ce qui est en ton pouvoir pour que je reste intacte, comme si j’étais une putain de petite chose fragile … » Je baisse la tête en riant, c’est un peu ce que je suis en ce moment, c’est vrai. Je le regarde à nouveau :  « Lev tient à moi Sergeï, malgré ce que tu crois … » Je lui dis avant d’aller poser la bouteille dans le sac. Ma tête me tourne, mais je peux marcher sans craindre de me rétamer la gueule sur le sol. Je prends appuis contre le mur et regarde Sergeï s’agiter et s’exciter contre son sac :  « On a complètement démonté la cible hier… Levinski. Il était simple à amadouer … » Je lui dis. D’ordinaire Sergeï est à mes côtés, mais pour les exécutions, de ce genre là, c’est à Lev que je fais appel et je sais que toyboy n’apprécie pas. Je regarde son corps tout en muscles et luisant de sueur se mouvoir. Sergeï est le meilleur de mes hommes. Le plus fort. Le plus rapide. Mais il n’est pas le plus sanguinaire. Il n’est pas assez tordu là-dedans… Même s’il atteint un excellent niveau, je n’ai jamais pu trouver cette flamme de délire brut qui animait un autre regard, tout comme le mien.
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