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 Crazy in love ▼ Blakiel

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Blake Swan

Blake Swan

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MessageSujet: Crazy in love ▼ Blakiel   Crazy in love ▼ Blakiel EmptyDim 18 Fév - 23:32
Blakiel
“ Crazy in love ”


« Allez Blake, reste encore un peu! Y’a Lopez qui vient de commander une nouvelle bouteille, il faut en profiter! » Blake jette un coup d’œil un peu vitreux à son collègue et ami, puis secoue la tête. Elle a fait la fête plus souvent qu’elle ne l’aurait dû, dernièrement, et la fatigue commence à sérieusement se faire sentir. Il n’est que vingt-deux heures, mais elle meurt d’envie de rejoindre son loft, de s’endormir paisiblement. Peut-être qu’elle lâchera un petit coup de fil à Zekh avant de s’endormir. Il est environ quinze heures en Australie, il devrait être disponible pour lui parler. Elle dort toujours mieux après avoir discuté avec lui, même s’il ne s’agit qu’une conversation de quelques minutes. Il lui manque tant! « Alleeez! » Il passe son bras autour d’elle, l’attirant vers lui pour la convaincre de rester, approchant son visage pour déposer un baiser sur son épaule nue. Un geste sans doute innocent – il est une personne très tactile – mais elle le repousse avec rudesse en se redressant sur son siège. « Ne fait plus jamais ça. », le menace-t-elle en lui envoyant un regard noir, provoquant ainsi l’hilarité de son collègue. Blake soupire en levant les yeux au ciel, et attrape son sac, se dirigeant d’un pas un peu bancal vers la sortie du bar. Elle est certainement ivre. À l’extérieur, elle profite du temps doux pour tranquillement fumer une cigarette avant de faire signe à un taxi, puis elle donne son adresse au chauffeur, s’endormant presque sur la banquette arrière. Ses horaires sont éreintants, et si elle ne regrette pas d’être venue ici, sa vie d’avant lui manque. Zekh lui manque. Ils venaient tout juste d’emménager ensemble lorsque l’opportunité d’avoir un premier rôle dans une série américaine s’est présentée à elle, et même si elle adore son métier, parfois elle se dit qu’elle aimerait mieux être là-bas, avec lui. S’endormir à ses côtés tous les soirs. « Vous y êtes, miss. » Blake sursaute légèrement en entendant la voix de son chauffeur de taxi, et elle lui tend un billet, lui disant de garder la monnaie. Et en frottant ses yeux un peu endormis, elle monte les marches vers son loft. Ses pas sont lourds, et elle est en proie à un débat intérieur à savoir si elle a l’énergie de se doucher avant d’aller dormir. Elle déteste prendre sa douche le matin, mais peut-être qu’elle fera une exception. Elle déverrouille sa porte et entre, laissant tomber son sac sur le sol en faisant quelques pas vers le living room. Si ça se trouve, elle se laissera simplement tomber sur le fauteuil et s’y endormira direct.

Mais quelque chose cloche. D’abord, toutes les lumières sont éteintes, alors qu’elle se souvient d’avoir laissée celle en coin du living room allumée – elle la laisse toujours en marche. Elle déteste rentrer dans un appartement sombre. Oh, l’ampoule aurait simplement pu brûler, mais elle sait que ce n’est pas le cas car elle l’a remplacée la semaine dernière. Quelqu’un est entré ici. Soudainement, toute sa fatigue s’envole d’un coup alors qu’elle ouvre grand les yeux, immobile. Il y a une silhouette, dans le salon. Un homme qui lui fait dos, qui regarde la jolie vue qu’offre la grande fenêtre. Son cœur rate un battement, et elle se demande si elle pourrait seulement se défendre face à l’intrus. Elle n’est pas très musclée, et ses connaissances en autodéfense sont très limitées. En bougeant lentement pour être la plus silencieuse possible – enfin c’est idiot, l’intrus l’a certainement entendue ouvrir la porte – elle attrape son parapluie, posé contre le mur près de l’entrée, et avance d’un pas en saisissant « l’arme » comme une batte de baseball. Elle ne causera sans doute pas de grave dommages avec ça, mais au moins elle aura peut-être la chance de le cogner suffisamment fort pour qu’elle puisse se sauver, appeler la police. Mais alors qu’elle fait ses petits pas feutrés, son regard s’habitue à la pénombre, et la silhouette lui semble soudainement bien familière. Zekh. Le parapluie lui tombe d’entre les mains, causant un sacré vacarme en tombant sur le sol, et Blake franchit la distance qui les sépare en quelques pas rapides. Et elle lui fait finalement face, détaillant son visage faiblement éclairé par les lumières de la ville, le cœur battant à toute vitesse. C’est forcément un rêve, le genre de rêve qu’elle ne cesse de faire depuis son arrivée ici. Parce qu’il lui manque affreusement, et qu’elle l’a dans la peau. Alors qu’ils se voyaient tous les jours depuis des mois, ils ne se sont vus qu’une seule fois en six longs mois, trois jours seulement. Alors pour apaiser son ennui et son chagrin, son cerveau lui impose la présence de son petit ami toutes les nuits, et chaque matin, son absence est plus difficile. Elle détaille ses traits parfaits, elle hume son odeur si unique, et elle hésite entre sourire et pleurer. Elle est trop ébahie, parce qu’elle sait bien qu’elle est réveillée, que c’est réel. Il n’aurait pu lui faire plus belle surprise. « Zekh! », s’exclame-t-elle finalement dans un chuchotement, lui sautant littéralement au cou. Elle tend les bras vers lui en se donnant un élan, ses cuisses venant aussitôt entourer le bassin du musicien, sachant d’avance qu’il passera ses bras autour de sa taille pour mieux la supporter. Elle enfouit son visage dans son cou, respirant son parfum à plein poumons, les lèvres posées contre sa peau. Et elle reste ainsi plusieurs secondes, comme pour se convaincre de sa présence, le serrant contre elle comme si sa vie en dépendait. « Tu m’as manqué. », murmure-t-elle à son oreille avant de l’embrasser sur la ligne de la mâchoire, avant que ses lèvres viennent retrouver les siennes.




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Ezékhiel Blackstones

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MessageSujet: Re: Crazy in love ▼ Blakiel   Crazy in love ▼ Blakiel EmptyMar 20 Fév - 14:45
Blakiel
“ Crazy in love ”


Cela faisait environ un an que je n’avais pas quitté Blake, que je n’avais pas passé une seule journée sans même la croiser ou entendre sa voix. Aujourd’hui, cela faisait six mois que nous vivions à des kilomètres l’un de l’autre. Blake avait dû quitter l’Australie, et donc quitter notre petit nid d’amour, parce qu’une opportunité à Hollywood s’offrait à elle. Evidemment je l’avais encouragée à y aller, à ne pas regarder derrière elle et à ne pas rester à cause de moi. Mais entre nous, pour tout vous dire, ça m’avait crever le coeur de la déposer à l’aéroport, de la voir s’envoler dans cette énorme machine, sans moi. J’étais celui qui restait. Bien sur, elle était excitée par cette nouvelle vie. Cette vie américaine, cette vie à Los Angeles, cette vie de star. Moi je connaissais déjà tout ça et je prenais la place de ceux qui m’accompagnait : je regardais de loin. Alors bien sur, nous nous appelions tous les jours, ne serait-ce que quelques minutes, sans compter les centaines de messages que nous nous envoyons mais ce n’était pas pareil. Je ne la sentais plus, je ne la voyais plus, je ne l’entendais plus. Et son absence creusait de plus en plus un vide en moi. Je n’avais pu aller aux Etats-Unis qu’une seule fois, et ce seulement pendant trois jours. Ca avait été une souffrance atroce de devoir la quitter si vite. Et je comprenais à nouveau pourquoi j’étais devenu cet amputé des sentiments, pourquoi je m’étais créé cette foutue carapace, parce qu’à présent je souffrais le martyr. Elle était toujours à moi, avec moi, mais j’avais l’impression d’être abandonné. J’avais l’impression de revenir quelques années en arrière, avec cette salope de Victoria qui m’avait lâché comme une merde pour se barrer avec ma tune et mon meilleur pote de l’époque. Certains jours je me disais que si j’avais su, je ne me serais pas autant ouvert à Blake, pas temps que j’aurais pas pu la rejoindre aux Etats-Unis. Parce qu’aujourd’hui je regrettais de m’être autant ouvert, de l’avoir autant laissée entrer dans ma vie, parce que j’avais mal. Mal de la voir si loin de moi, si proche d’autres hommes, si proche de ses camarade de jeu. Je souffrais de la voir être taquine avec son partenaire au petit écran. Bien sur je savais que ce Reece n’était que son collègue de travail, je savais que leur petit numéro à l’écran n’était que du cinéma, mais ça me déchirait les entrailles et encore une fois, je m’en voulais d’être aussi faible. Mais j’aimais Blake comme je n’ai jamais aimé personne. Et c’était pour ça qu’il fallait que je bouge ! Absolument. Surtout maintenant que nous n’étions - les membres du groupe - plus retenus par quoi que ce soit en Australie.


—————————

« Mesdames et Messieurs, nous allons atterrir à L’aéroport de Los Angeles dans quelques minutes. Veuillez attacher vos ceinture et relever vos tablette. Il est 22 heures 05, la température extérieure est de 27° Celsius avec un léger vent d’ouest. Veuillez rester assis durant l’atterrissage et jusqu'à l’arrêt complet de l’appareil. Merci » Je retire le casque qui se trouve sur mes oreilles et fait ce que l’on me demande avant de m’étirer. Le voyage a été long, beaucoup trop long. Je suis tellement impatient de la retrouver que je ne tiens pas en place. Je n’ai pas cessé de remuer sur mon siège, mais ce qui est bien quand on a un de fric et qu’on voyage, c’est qu’on a la possibilité de prendre un billet en première classe. Je redresse finalement mon siège que j’avais allongé et remet mes chaussures. Nous allons atterrir et je ne veux pas perdre une minute. Je ne tiens plus en place. Je veux retrouver Blake au plus vite.

L’attente est interminable. Et lorsque je peux enfin quitter cet aéroport il est déjà 23 heures. J’indique l’adresse de Blake au taxi et m’installe tandis qu’il finit de ranger mes énormes valises dans le coffre de sa voiture. Les lumières étincelantes de Los Angeles m’éblouissent mais je ne vois rien de tout ça, je ne vois pas la beauté de la nuit endormie, je songe seulement au corps de Blake contre le mien, à son odeur qui m’entoure. Lorsque la voiture se gare au bas de l’immeuble de la femme de ma vie, je ne suis qu’énergie. J’ouvre la porte de son appartement - j’avais réussi à en faire un double durant les trois jours où j’étais venu - et entre. Une petite lumière est allumée à l’entrée. Je sais que Blake n’aime pas rentrer dans la nuit noire, qu’elle n’aime pas être dans le noir tout simplement. Ce qui signifie aussi qu’elle n’est pas encore rentrée. Je soupire d’agacement, mais je ne lui en veux pas. Ce n’était pas prévu que je vienne et elle fait sa vie. Je sais qu’elle s’est fait pas mal d’amis. C’était évident de toute manière. Blake est trop sociable, trop attirante. Elle aimante. Je ne m’attarde pas plus pour être prêt lorsqu’elle rentrera de sa soirée. Rapidement je mets mes valises dans un coin afin de les cacher à sa vue. Puis éteins la petite lumière, afin qu’elle comprenne que quelque chose cloche. Puis je me dirige vers la grande fenêtre qui donne sur la ville éclairée. On dirait des milliards d’étoiles qui scintillent dans l’océan noir du ciel.

Je ne sais pas exactement combien de temps j’attends ainsi, à contempler la nuit, mais lorsque le bruit de la clé dans la serrure résonne dans le silence de son appartement, je me raidis, prêt à la surprendre. Cependant, je reste face à la fenêtre, la boule au ventre. J’angoisse de la revoir. Et si ma surprise ne l’enchantait pas. Et si elle n’était pas seule ce soir… Et si… « Clic clic ». Elle ouvre la porte, entre, puis s’arrête. Ca y est, elle a remarqué la lampe. J’avais remarqué le parapluie près de l’entrée. Elle s’en saisit. Elle doit m’avoir remarqué. Mais dans l’obscurité, elle ne sait pas à qui elle a à faire. Elle s’avance doucement, pensant que je ne l’entends pas. Soudain, la parapluie finit sa course sur le sol. Les secondes s’égrainent, puis enfin sa voix retentit : « Zekh ! » Nous nous faisons face et elle se jette à mon cou, prenant de l’élan, sachant déjà par avance que je vais la rattraper. Ses jambes s’enroulent autour de ma taille et mes bras encerclent son buste pour la serrer tout contre moi. Bordel que c’est bon. Mon coeur bat à tout rompre.  « Surprise, bébé ! » je dis d’une voix étouffée, mon visage au creux de son cou.  « Tu m’as manqué. » me dit-elle tout en embrassant ma mâchoire avant de trouver mes lèvres. Son parfum m’a manqué, son goût aussi. Et je suis comme ivre de la gouter à nouveau. Ce n’est que maintenant que je me rends compte que j’étais à deux doigts de complètement péter un câble. Ma langue trouve la sienne pour valser quelques secondes. Nous nous embrassons jusqu’à perdre haleine. Au bout de quelques secondes sans pouvoir respirer je m’écarte, notre baiser nous laissant tous les deux haletants. Je la repose finalement à terre pour allumer la lumière :  « Laisse moi te regarder bébé … tu es magnifique … » Je détaille son visage toujours aussi parfait, si ce n’est plus encore. Elle est renversante; sublime; elle me coupe le souffle. Mon regard fait plusieurs fois l’aller-retour, de haut en bas, je la dévore littéralement du regard :  « et tu m’as surtout l’air un peu pété … » je lui dis en riant, caressant ses pommettes rosies par l’alcool et l’effusion de joie que nous avons échangée.





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