La violence n'est qu'une réponse à la violence, elle n'existe que pour riposte de l'action de l'autre. Elle commence où s'arrête la parole, elle naît par la force et meurt par la liberté. Elle est ce qui ne parle pas. Comme une ivresse enivrant les sens et la gestuelle, c'est par celle-ci que nous nous éduquons.

→ Il vient au monde à Volgograd, anciennement Stalingrad, le soir du 3 Septembre 1981. Le nom Gorski n’était pas un nom inconnu dans les rues de la ville. Son père, Nikolaï Gorski, était un véritable truand prêt à vendre son âme au diable pour quelques liasses de billets supplémentaires. Dès sa plus jeune enfance, il lui inculque avec force les valeurs de l’union soviétique. Nikolaï n’hésitant pas à endurcir son fils en abattant avec violence ses poings sur son visage sous les yeux de sa mère. Elle, impuissante et soumise à un homme brutal. Elle devenue fille de joie d’un mafieux.

→ Nikolaï Gorski, en véritable mafieux consciencieux, ne laisse jamais seul son enfant Sergeï. Dès la naissance du garçon, il lui affecte ses hommes de mains les plus loyaux afin de s’assurer de sa sécurité. Quand son père ne lui inculque pas ses propres valeurs, et qu’il ne le passe pas à tabac pour l’endurcir. Il se contente d’ordonner à ses hommes de s’occuper de sa progéniture. Sergeï, il ne sort jamais de la demeure de son père sauf pour se rendre à l’école sous haute surveillance. Au retour de l’école, on lui apprend à se battre jusqu’à l’épuisement.

→ Quand l’union soviétique s’effondre l’année de ses dix ans. Son père voit une opportunité de se faire de l’argent sur les stocks des armes de guerre russes. Les affaires sont florissantes pendant de longs mois. Un jour, son père tombe dans un piège tendu par des mercenaires américains engagés par l’un de ses clients. Nikolaï et ses hommes sur les terrains sont abattus de sang froid. Au même instant, les mercenaires portent l’assaut sur la demeure Gorski. Extirpé de son sommeil par la terreur des rafales des armes. Les cadavres jonchent les couloirs, les vitres volent en éclats et les luxueux murs de la demeure s’effritent sous les impacts de balle. Igor Lenivenko, l’homme qui s’occupait de lui depuis son enfance sera aussi l’homme qui le sauvera de ce que l’on appelle aujourd’hui «  La chute de Gorski ». Il apprendra sur la banquette arrière du 4x4 que son père est mort. Que les américains on abattu tout ceux qu’il connaissait et que Igor s’occuperais de lui. La route fût longue jusque Moscou et la neige fût rouge au lendemain de la chute de Gorski. Sergeï seras déclaré mort dans le massacre de grande envergure.

→ Après la chute de Gorski, Sergeï et Igor essayerons de survivre en commettant de petits délits. Ils s’assureront toujours d’avoir des murs et un toit. Une liasse de billet pour subvenir à leurs besoins de la semaine. Cette période sombre de sa vie, Sergeï ne l’évoque jamais préférant rester silencieux de longues heures. C’est au cours de son adolescence que le russe développera une haine inconditionnelle à l’encontre des américains. Ils ne deviendront que des monstres assoiffés de sang et d’argent. Sergeï comprend alors que pour empêcher les américains de détruire à nouveau sa vie, il seras dans l’obligation de devenir lui-même un monstre assoiffé par la mort. Il devient plus froid, brutal et sans réel rancœur à chacun de ses petits délits devenant de plus en plus gros jusqu’au jour… La première fois qu’il sentira un cœur cesser de battre sous ses doigts.

→ Le brun deviendra un petit trafiquant réussissant à subvenir à ses besoins par différentes manières. La vente d’armes, la vente de drogue, les combats illégaux, les primes et les mises à prix. Il fréquenteras les milieux les plus sombres de la ville et se créeras sa petite notoriété grandissante. Sergeï s’associeras avec différentes mafias, notamment la Podolskaia avant de recevoir une proposition qu’il ne pourrait refuser…. Aujourd’hui, depuis dix ans, Sergeï est un homme de main pour la Podolskaia.

→ Aujourd’hui, Sergeï est l’un des hommes de mains les plus durs de la Podolskaia. Il est en charge de l’instruction des nouvelles recrues et en véritable formateur intransigeant. Il n’hésite pas mettre en place les méthodes qui étaient utilisées avec lui durant son enfance. Les raclées et les entraînements jusqu’à l’épuisement. Sergeï n’est pas un enfant de cœur. Il apprend à ces hommes à devenirs de véritables hommes de mains de la Podolskaia. N’hésitant pas à se salir lui-même les mains, Sergeï n’a aucun scrupule à descendre les maillons faibles de sa formation lorsque Nika reçoit l’ordre d’abattre un de ses hommes de mains. Sergeï s’en charge lui-même. Aujourd’hui, premier homme de main de la Podolskaia et de Nika. Il est aussi son garde du corps. Sergeï est comme son jouet préféré étant son homme de main le plus apte à réagir en cas d’extrême urgence et n’hésitant pas à prendre les devant dans une négociation douteuse.
→ Quand Alexander à tué Miro, Sergeï était présent. Il est celui qui a empêché Nika d’intervenir pour ne pas la voir se faire abattre à son tour et parce qu’il en avait reçu l’ordre direct. Témoin de sa destruction, il l’a vu devenir toute aussi froide et horrible que lui en l’espace de quelques années. C’est pour cette raison que Sergeï est si protecteur envers elle.

→ Dans sa quête pour devenir le meilleur combattant et homme de main possible. Sergeï s’est vu l’opportunité d’être le représentant de la Podolskaia dans des combats illégaux opposant les meilleurs hommes de mains des différentes mafias russes, européennes ou mondiales. Il est le petit poulain de Yekatherina. Ils s’opposent annuellement dans des grands tournois de combats à mort au centre d’un ring ou d’une cage. Sergeï est invaincu depuis six ans représentant fièrement la Podolskaia. Sergeï n’est pas invincible comme en témoigne nombreuses de ses blessures. Proche de la défaite, et de la mort, a plusieurs reprises. Il a cependant toujours réussi à s’en sortir afin prouver qu’il est le meilleur.

→ Au cours de l’un des tournois internationaux entre mafias, Sergeï affrontais Brigdam. Un texan membre d’une organisation criminelle de motards. Dans cette cage, la tension était palpable entre le monstre russe de la Podolskaia et l’ancien marine américain. Le combat fut intense, sanglant et d’une violence encore jamais égalée. Les deux hommes s’affrontant jusqu'à l’épuisement. Les os se brisant a chacun des coups. Le sang se répandant en abondance sur le sol, se projettent même jusqu’en travers du grillage a l’impact de certains coups. Il n’y avait pas que l’argent qui était en jeu qui était phénoménal. Il y avait aussi une histoire de vengeance pour Sergeï.
Quelques minutes avant de mettre les pieds dans la cage, Nika était venu lui susurrer sensuellement à l’oreille qu’elle détenait de sources sures que l’américain face a lui. Ce Brigdam, l’ancien marine et le biker. Cet homme était l’un des fils de ceux qui on causer la chute de Gorski.
Cet homme, il est le seul que Sergeï n’a pas mis à mort a mains nues dans la cage. La clé de bras qu’il subissait était si faiblement appliquée qu’il lui suffisait de soulever son adversaire pour l’écraser au sol. Le premier impact ne fut pas suffisant pour lui faire lâcher son bras commençant à se briser mais l’impact suivant… Sergeï se brisait le bras en plusieurs morceaux dans un terrible craquement d’os. L’épaule pendante le long de son corps et observant son ennemi, la nuque brisée gisant au sol complètement désarticulé. Les yeux grands ouverts. Les cris de la foule assoiffée de sang réclamant la mise à mort de l’américain mais Sergeï… Il quittait la cage boitant, ensanglanté, plusieurs os brisés et proche de la mort en lui crachant au visage l’insultant dans sa langue maternelle.

→ A la suite de ces actions, Nika avait reçu l’ordre d’abattre son jouet. Il manquait de respect à la Podolskaia. Il déshonorais la mafia pour ne pas avoir mis à mort cet américain. C’était à son tour de protéger son petit « toyboy » comme elle aime à l’appeler. Elle lui sauvait la vie en expliquant qu’elle lui avait demandée de laisser un message fort et clair aux yeux de tout le monde. Qu’il s’agissait simplement d’obéissance absolue à ses ordres ainsi que d’une démonstration de force non seulement de la Podolskaia sur les autres mafias russes, mais de la Podolskaia sur les mafias internationales.
Elle le protégeait en inventant un mensonge de toute pièce…