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 JUANIKA › Who are u ?

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Yekatherina Zakhraov

Yekatherina Zakhraov
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MessageSujet: JUANIKA › Who are u ?   JUANIKA  › Who are u ? EmptyDim 25 Sep - 23:46
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Juan & Yekatherina
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La nuit est fraiche lorsque je sors de la voiture avec un petit signe de tête en direction des deux gars qui m’accompagnent. Rien de particulier ce soir, juste un tour en ville, un petit repérage sans plus d’implications. Une de ces soirées soft où je me fais toujours horriblement chier. Lev n’est pas disponible, je ne travaille pas à l’Albion avec Maxim et Sergeï est sur une autre mission. Je regarde autour de moi en refermant mon blouson en cuir sur ma poitrine, remontant la fermeture jusqu’à la naissance de mes seins. Je sens quelques regards sur moi, ce mec qui passe à quelques centimètres, ses yeux qui se baladent sur mon corps. Je lui offre ce foutu sourire carnassier qui les fait tant bander avant de me détourner pour me diriger vers le bar où nous avons décidé d’élire domicile pour la soirée. Mes talons haut claquent sur le bitume, les odeurs d’ordures émanants des ruelles sombres et vide de toute âme me donnent la nausée, je presse le pas, il est inutile de s’attarder. Je me sens si démunie lorsque je n’ai rien à faire. J’ai tellement besoin de me dépenser, d’occuper mon esprit, mon corps. Et j’ai si conscience de l’acier froid de mon flingue contre mes reins et je n’ai qu’une envie : le tenir dans ma main, presser mon index contre la gachette, sentir la puissance du tir se répercuter dans tout mon bras… J’inspire un grand coup pour calmer mes nerfs à fleur de peau.

A peine ai-je poussé la porte du club de strip tease que les odeurs, les parfums, m’assaillent et me noient. J’ai l’impression de perdre l’usage d’un sens et je tente de me concentrer pour ne pas perdre pieds. Je jette un regard circulaire. Les corps dénudés se déhanchent sur scène, dans la salle, de partout et les regards lubriques que je remarque me donnent des fourmis dans les mains. Je serre les mâchoires et avance. Une femme vient à ma rencontre, elle me connait, elle me sourit, ne dit rien et se contente de simplement me tendre une main pour prendre mon blouson. Je fais doucement descendre la fermeture éclaire, captant son regard, je ris doucement avant de complètement enlever ma veste et de la lui tendre. Vêtue d’une robe si courte, je n’aurai plus qu’à me pencher pour qu’on voit mon cul, je ne me sens pas si différente de ces filles qui vendent leur corps - surement quelques filles appartenant à mon père d’ailleurs. Je détourne le regard pour le river au bar. D’un pas assuré, les épaules en arrière, la poitrine en avant, ma longue chevelure blonde balayant mon dos, je m’avance dans la salle. Quelques regards par-ci par-là suffisent à calmer mes ardeurs et je prends place au bar. Le barman m’adresse un sourire ultra bright auquel je ne réponds pas. Je détourne le regard pour scruter la salle. Mon regard s’arrête sur une brune sculpturale qui ondule, qui s’enroule autour de la barre de pole dance comme un serpent s’enroule autour de sa proie. Cette fille me captive, et je me perds dans sa danse lascive voire même suggestive. Ce soir, elle sera prise, comme l’objet qu’elle est, elle sera malmenée, mais elle ne se plaindra pas, elle encaissera. Je souris en secouant la tête. Cette fille sera payée pour se faire maltraiter, moi je ne demande rien à Lev, juste un peu d’attention, un recadrage net et précis, ce qu’il me donne avec plaisir.

Soudain, le ken attire mon attention en se penchant par dessus le bar :  « Qu’est-ce-que je vous sers mademoiselle ? » Son petit sourire en coin en dit long, il n’a pas besoin de rajouter de mots; Je hausse les sourcils lorsque mes yeux sont attirés vers la gauche où un homme est accoudé au bar, seul, dos au strip-teaseuses - du moins, pour l’instant. Il ne me semble pas être du coin. Non, son teint hâlé, ces cheveux aussi noirs que l’ébène, ça sent l’étranger à plein nez. Je me lève sans répondre au beau gosse qui me suit tandis que je m’approche du loup solitaire avant de me jucher sur le tabouret vide à ses côtés. Je croise les jambes et le salut en Russe. Mais je sais que ce n’est pas la bonne approche.  « Il est rare de voir un homme face au bar … ou dos aux filles. Même moi je ne peux m’empêcher de les regarder. » Lui dis-je en usant de l’anglais que je parle couramment. Je n’ai peut-être pas connue ma mère, mais Alexander, mon père, a tout de même tenu à ce que je parle la langue. Bonne idée de sa part si vous voulez savoir. Je me tourne cette fois vers le serveur et lui commande deux Vodka Bison avant de nouveau poser mon regard sur l’homme.
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Juan Romero

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MessageSujet: Re: JUANIKA › Who are u ?   JUANIKA  › Who are u ? EmptyLun 26 Sep - 1:15
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feat. Yekatherina & Juan

Ses yeux noisettes dans le fond du verre de vodka pomme qu’il avait commandée, Juan était songeur. Il n’avait pas bu une goutte d’alcool en 37 ans sur terre et il en avait toujours tiré fierté. Même si certains comme Lev voyaient la consommation d’alcool comme une chose que les hommes, les vrais, font. Ça n’avait jamais eu aucune importance pour lui, ses priorités ne sont pas là où les gens les veulent, mais bien lui. Un esprit sain dans un corps sain. Voilà sa recette du succès. Il était au top de sa forme physiquement comme mentalement et il ne se gênait pas pour dire que c’était en raison de sa discipline exemplaire. Alors comment se retrouvait-il encore une fois au Pleasure Temple et pire encore avec un verre d’alcool sous le nez? Bonne question. Il n’était pas sûr de le savoir lui-même. Le mal du pays, ses enfants qui lui manquent, les problèmes en affaire qu’il avait eue dont l’assassinat d’un de ses hommes? Les options ne manquaient pas et ça, ce n’était que les plus évidentes. Mais peu importe la raison c’est là qu’il en était bien qu’il n’avait pas franchi le pas. Ses lèvres étaient encore sèches et sa gorge  aussi déshydratée qu’elle ne l’était avant de mettre un pied dans l’enceinte de l’établissement réputé de Moscou. Son entrée avait d’ailleurs été remarquée, comme partout ailleurs dans ce foutu pays de merde il sortait du décor. Il n’était pas à sa place et tout le monde le lui rappelait constamment. C’était qu’il ne voyait pas souvent des mexicains dans ce coin du monde et son accent ne laissait pas vraiment de second doute quant à son statut d’étranger dans la capitale russe. Néanmoins, ce soir comme toujours Juan les ignorait et d’un pas décidé et sans hésiter il avait marché jusqu’au bar où il s’était installé. Ses yeux ne bifurquant jamais de la trajectoire. Quelques danseuses l’avaient abordé sans jamais savoir capter son attention plus d’une demi-seconde. C’est là qu’il en était, toujours le regard plongé dans ce verre. Se demandant ce qui l’a amené ici,  pas seulement dans ce barre avec ce verre d’alcool, mais en Russie tout simplement. Il n’aurait peut-être pas dû sortir du trou où il se cachait au Mexique, il aurait peut-être dû faire preuve de patience et jouer sa main quand elle se serait présentée pour écarter ses rivaux dans sa terre natale. Tout était plus simple là-bas. Il savait contre qui il se battait et il n’avait pas besoin de poursuivre un ennemi qu’il ne connaissait pas. Il était le roi en exile, mais le roi rien de moins. Il relevait les yeux pour la première fois depuis qu’il s’était installé, d’une main tremblotante il sortait une cigarette. La température était froide pour lui. Il se pensait en Sibérie. Fumer, ça non plus il ne le faisait pas. Il avait la cigarette aux lèvres sans l’allumer. Se demandant comment on se sentait. Il ne trouvait là rien de spécial. C’était donc que le de la boucane que les gens recherchaient dans une vulgaire cigarette? Il jetait le paquet par terre et le piétinait. Un type se retournait vers lui, il travaillait sans doute là puisqu’il lui râlait dessus pour avoir jeté son paquet en lui demandant de le ramasser. « Non, c’est de la merde je n’en veux pas. » Dit-il d’un ton tranchant et pas très ouvert à la négociation. Lui lançant des insultes en russe que le mexicain reconnaissait comme racistes, l’employé de l’endroit se baissait pour ramasser le paquet de cigarettes à moitié écrasé. Passant ses mains sur son visage, plus incertain que jamais quant à sa raison d’être ici et même sa raison d’être. Il ne voulait pas être là, mais en même ne voyait nulle part où allez qui serait préférable non plus. Il se décidait d’arrêter de se morfondre et commandait plutôt un verre d’eau froide qu’il but d’une traite avant de secouer la tête comme pour chasser les démons qui l’avait hanté toute la journée et reprendre le poil de la bête. Il commençait à avoir une discussion avec son voisin, mais celui-ci ne comprenait pas une traite mot de l’anglais ou de son russe franchement médiocre alors ça tournait en rond. Finalement, une voix à moitié familière le sortit de sa torpeur, une voix féminine et sensuelle. Elle lui causait en russe ce qui n’était pas la meilleure des idées bien qu’il avait pigé qu’elle le saluait. Il ne répondait pas, c’est alors qu’elle lui parla en russe et il prit la peine de se retourner, bien que peu intéresser. Il est vrai que peu d’hommes se rendaient dans cet endroit si ce n’était pas pour combiner le plaisir de l’alcool et des femmes en petites tenues qui danse pour le plus beau plaisir de leurs yeux. Mais Juan avait pour ainsi dire complètement ignoré cet aspect. Normalement, il ne traînerait pas dans cet endroit si ce n’était pas pour affaire ou fêter quelque chose avec ses hommes. Dès que ses yeux s’étaient posés sur la blonde, il avait remarqué qu’elle était d’une rare beauté. Le genre de femme qu’il baiserait sans y repenser deux fois, avec fougue, jusqu’à son sexe brûle et qu’elle ne puisse plus marcher droit le lendemain. Mais ce soir-là, même si c’était une option, ça ne semblait guère l’intéresser réellement. Pire, ce soir-là rien ne lui tentait tout court. « Le sexe c’est le pouvoir, je ne laisse pas des femmes comme les autres avoir quelque pouvoir qui soit sur moi. Que ce soit une putain ou une simple danseuse. Si je veux du sexe ou un corps dénudé, c’est sous mes conditions. » Lâcha-t-il le plus simplement du monde. « Je ne bois pas non plus d’ailleurs, je n’ai absolument aucune raison d’être ici. Ce n’est pas le genre d’endroit que je fréquente si ce n’est pas pour fêter ou faire affaire. »  Un deuxième verre d’eau qu’il avait commandé depuis le temps lui était envoyé par glissement du barman. « Merci. » Dis Juan en russe avant de prendre une gorgée. L’Eau coûtait cher, c’était ça le pire. Il aurait de l’Eau aussi fraîche et bonne chez lui dans un endroit où il ne se déplaît et pour moins cher. Mais il était ici à la place. « Mais que vous, que faites-vous ici si ce n’est pas pour les danseuses? Cet endroit aurait-il des danseurs sans que je m’en sois rendu compte? »



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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: JUANIKA › Who are u ?   JUANIKA  › Who are u ? EmptySam 1 Oct - 14:17
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Juan & Yekatherina
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L’homme se tourne finalement doucement vers moi, me détaille quelques instant et ce n’est qu’à ce moment précis que j’ai le temps de regarder son visage. Il est beau, voire même très beau. Différent des hommes russes. Sa peau café au lait, ses cheveux noirs et légèrement ondulés, ses yeux aussi sombres et profonds que les ténèbres, tout en lui n’est fait que pour attirer. Et ce côté exotique m’interpelle grandement, je ne le nierais pas. Jamais. Je souris en me penchant pour attraper mon verre, le porte à mes lèvres pour en boire une gorgée avant de le reposer sur le bar. Le sexe c’est le pouvoir, je ne laisse pas des femmes comme les autres avoir quelque pouvoir qui soit sur moi. Que ce soit une putain ou une simple danseuse. Si je veux du sexe ou un corps dénudé, c’est sous mes conditions. » Je souris à ses mots en posant mon coude sur le bar avant de soutenir mon menton dans le creux de ma paume. Ce mec est intéressant. Je continue de le fixer. Son visage est marqué, non pas les marques de la vieillesse ou ce genres de marques, ni même des cicatrices, mais ils portent ces stigmates que je ne connais que trop bien. Je porte les mêmes. Il a cette aura qui l’entoure, cette aura que je côtoie tous les jours. Ce sont qui sont influents, ceux qui voient des choses pas très catholiques, qui la portent. « Je ne bois pas non plus d’ailleurs, je n’ai absolument aucune raison d’être ici. Ce n’est pas le genre d’endroit que je fréquente si ce n’est pas pour fêter ou faire affaire. » Ajoute-t-il simplement tandis que le barman fait glisser sur le bar un second verre vers lui. Le liquide est aussi limpide que celui du verre que je lui ai commandé, mais je remarque que le verre est différent. Il ne s’agit donc pas d’alcool et donc encore moins de vodka. De l’eau, puisqu’il vient de m’avouer qu’il ne voit pas d’alcool. Je hausse un sourcil en attrapant le verre de vodka devant lui et de le ramener à moi. Peu importe. « Merci. » répond-il ensuite en Russe au barman. J’apprécie les étrangers qui font un minimum d’efforts. Il n’y a rien de plus désagréable que ceux qui ne font aucun effort pour être compris des habitants du pays. L’homme lève son verre pour le porter à ses lèvres et boit une gorgée de cette eau rare et précieuse qu’il paie au prix fort. Je l’imite avant de reposer le verre sur le comptoir avant de lui dire, de mon anglais parfait :  « Veuillez m’excuser, rares sont les hommes qui ne boivent pas une seule goutte d’alcool en Russie… Vous savez, à ce qu’il parait, ça tient chaud… » Dis-je avec un sourire contrit en haussant les épaules.

« Mais que vous, que faites-vous ici si ce n’est pas pour les danseuses? Cet endroit aurait-il des danseurs sans que je m’en sois rendu compte? » Me demande-t-il, lui aussi curieux d’en savoir plus sur moi. Je secoue lentement la tête, faisant tomber de longues mèches blondes sur ma poitrine et je tourne la tête vers la salle. Les danseuses continuent leur show sur scène, les hommes sont pour la plupart assis dans leur siège, bien enfoncés au fond pour profiter pleinement du spectacle, d’autres sont debout et tentent de glisser des billets dans les strings des danseuses. Je je mords la lèvre inférieure. Je n’ai pas vu Lev depuis un certain temps, quelques jours tout au plus, mais mon corps réclame le sien. Mais si nous sommes ici ce soir, c’est pour mes hommes. Ils vivent dans une baraque remplie d’hommes et de moi. Je comprends que leur frustration soit telle qu’ils aient besoin d’aller faire la vidange comme on dit. Quelle « maitresse » serais-je si je n’emmenais pas mes clébards se dégourdir ? Je tourne à nouveau mon visage pour détailler l’homme. Mes yeux parcourent son corps et je souris de plus belle. Il est ce genre d’homme qui dégage des ondes de pouvoir, ce genre de mec assez virulent pour me prendre contre un mur dans une ruelle sombre, mais je sais que Lev ne le supporterait pas.  « Une femme ne peut-elle pas être attirée par une autre femme, Monsieur ? » lui dis-je d’un air coquin en pinçant un peu les lèvres.  « Vous savez, la luxure reste la luxure et un corps reste un corps. J’accompagne des … amis. Une sorte de rituel entre nous. Ils ont besoin de se rendre dans ce genre d’endroit, vous savez, des célibataires endurcis … » Dis-je en levant les yeux au ciel tout en riant doucement.  « Et malheureusement, cet établissement est réservé aux hommes, ou aux femmes qui aiment admirer les belles poitrines et les culs bien rebondis. » Je bois une nouvelle gorgée avant de passer ma main dans les cheveux.  « Vous êtes bien loin de chez vous, Etats-unis ? Mexique ? Vous êtes à Moscou pour les affaires ? » Je lui demande finalement en plongeant mon regard dans le sien.

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Juan Romero

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MessageSujet: Re: JUANIKA › Who are u ?   JUANIKA  › Who are u ? EmptySam 1 Oct - 16:21
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La femme prenait le verre de vodka qu’il n’avait finalement jamais touché, Juan ne sourcillait même pas, aussi bien voir quelqu’un en profiter si cela leur plaisait. Malgré son vécu et son domaine d’expertise, Juan n’était pas le genre à chercher inutilement les problèmes ou agir impulsivement. S’il le faisait, c’est qu’il avait une raison ou qu’il cherchait à faire un tour de force tout simplement. Être capable de se foutre de tout et ne pas être puni est le signe de force ultime. Dans le fort de son cartel, au Mexique, il pouvait tuer quelque en pleine rue et pisser dessus que personne ne ferait ou ne dirait rien. Mais un homme intelligent sait quand parler et agir autant que quand la fermer et faire profil bas. Peu importe. Ce n’était qu’un verre de vodka après tout. « Et puis cette vodka? » Lui demandait-il. Il ne buvait pas et n’était donc pas un expert en alcool, mais il savait quand même que les russes avaient une histoire d’amour avec la vodka alors elle devait probablement être en mesure de juger. Son regard était posé droit dans ses yeux, il y avait beaucoup de choses à apprécier dans le corps de la jeune femme, mais il n’avait pas perdu sa concentration et pouvait presque sonder son âme à travers les yeux de la jeune femme. Sa remarque sur les hommes et l’alcool le fit rire, légèrement, il n’était pas le genre à avoir un rire insistant ou irritant. On le remarquait à peine, mais c’était là. Cela lui faisait repenser à sa rencontre avec le tueur à gages Lev Baranov et sa réaction quand il lui avait signifié qu’il ne buvait pas d’alcool. Cette rencontre était une véritable anecdote en soi, un vrai numéro ce tueur. Mais ce n’était pas une histoire à raconter à une inconnue sexy dans un bar de danseuse. « Je vous crois en ce qui concerne les hommes de Russie. Apparemment c’est quelque chose de très important. Une des premières personnes que j’ai rencontrées ici m’a même signifié que ma vie sans alcool était un signe de faiblesse. Ou alors c'était le contraire? Boire est un signe de force? Je ne sais plus. Peu importe. Ça revient à la même chose en fin de compte. Mais je vois les choses différemment. » Un esprit sain dans un corps sain se dit-il intérieurement quant à sa façon de penser. Il répétait souvent la chose, mais c’était bien ça.

Juan avait questionné la blonde quant à sa présence dans cet établissement qui prône la luxure et l’objectification des femmes. Bon, il ne l’avait pas dit comme ça, mais c’était ce qu’il pensait. Personnellement, il fréquentait ces endroits régulièrement, mais plus pour ses partenaires, employés, invités que lui-même. Il appréciait la beauté du corps féminin, mais il aimait posséder une femme. S’il devait payer, ce n’était pas la même chose. Il prenait ce qu’il voulait ou on se donnait à lui, mais jamais il ne donnerait un sou en ce sens. Cela ne l’empêchait pas d’avoir une vie sexuelle bien remplie et des enfants avec plusieurs femmes différentes. Certes, ce n’était pas idéal, mais il prenait soin de sa famille élargie. La jeune femme lui avait finalement expliqué qu’elle était là avec des amis. Le ton employé à ce moment avait changé, on pouvait facilement en déduire qu’« amis » n’était pas le mot exact pour représenter la relation, mais elle ne pouvait ou voulait pas en dire plus. Compréhensible, il avait quand même souri lorsqu’elle lui avait dit qu’une femme pouvait aussi apprécier le spectacle. « Toucher. » Il avait une pensée pour celle qui se rapprochait le plus d’être sa petite amie, une mexicaine d’origine allemande bien que cette partie remontait à plusieurs générations. Son corps divin lui revenait en mémoire, mais surtout sa sexualité pour le moins très ouverte. Mais il ne se laissait pas rêvasser plus longtemps c’était impoli. « J’approuve complètement la chose je vous rassure, j’ai connu mon lot de femmes qui ne sont pas trop regardantes sur le sexe de leur partenaire. » Elle plongeait son regard dans le sien à son tour en lui demandant ce qu’il faisait ici, visiblement très loin de chez lui comme son teint hâlé et son accent ne sauraient pas le cacher. Lorsqu’elle lui demandait s’il était là par affaire il a souri, un moyen facile de répondre sans réellement répondre à sa question. « Oui on peut dire que je suis ici par affaire. Mon employeur m’a relocalisé ici après quelques soucis entre nous au Mexique.  Ils espèrent que je me plante royalement pour se débarrasser de moi. Tu connais Los Muertes? On fait dans l’import-export à l’échelle mondiale bien que le Mexique et les États-Unis sont les pays où nous sommes le plus actif. » Il était tout à fait probable que cela sonne comme n’importe quels autres mots espagnols pour elle, c'était des mots communs après tout, mais le contraire ne le gênerait pas trop. Il n'avait pas honte de qui il était.




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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: JUANIKA › Who are u ?   JUANIKA  › Who are u ? EmptyDim 23 Oct - 23:38
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 « Et puis cette vodka? » Me demandat-t-il finalement alors que je terminais mon propre verre et le reposais bruyamment sur le bar, le faisant glisser vers le barman qui le réceptionna en me faisant un clin d’oeil. Un sourire en coin étira mes lèvres et je posais à nouveau mon regard sur l’étranger. Ce n’était pas de la grande vodka de toute évidence. Tous les russes qui se respectent savent que les alcools servis dans ce genre de lieu ne sont pas des grands crus, juste de l’alcool bon marché, qui renfloue les caisses et qui fait consommer les clients. Nonchalamment, j’haussais les épaules,  « J’ai connu bien mieux, celle-ci semble être coupée à l’eau si vous voulez tout savoir. » Dis-je en anglais en riant légèrement. Ses yeux ne se détachèrent pas une seule seconde des miens, me sondant. J’avais la foutue impression qu’il tentait de me percer à jour, de lire en moi, mais je savais que rien ne pouvait transparaitre, j’étais entrainée pour ça. La manipulation. J’aurai pu faire croire à quiconque que j’étais une femme comme une autre, une de ces bimbos qui en ont après le fric, ou encore une femme de mafieux. Mais ce soir, j’étais juste Yekatherina. J’avais laissé Nika à la maison. Je n’étais pas là pour tuer, ni pour pister qui que ce soit. La manière dont s’adressait à moi l’homme était appréciable, je n’étais pas un bout de viande, ni la fille de Zakhraov, j’étais une femme avec qui il discutait calmement. « Je vous crois en ce qui concerne les hommes de Russie. Apparemment c’est quelque chose de très important. Une des premières personnes que j’ai rencontrées ici m’a même signifié que ma vie sans alcool était un signe de faiblesse. Ou alors c'était le contraire? Boire est un signe de force? Je ne sais plus. Peu importe. Ça revient à la même chose en fin de compte. Mais je vois les choses différemment. » Ces mots me firent penser à Lev. Ce genre de phrase était celui que pouvait utiliser mon éventreur . Je souris en pensant à lui. Cela faisait quelques jours que je n’avais pas de nouvelles de lui. Rien de bien inquiétant, nous fonctionnions comme ça lui et moi. Nous discutons quelques instants avant que j’aborde finalement la question de sa présence parmi nous. Il n’était pas là pour le plaisir, je le savais, je savais reconnaitre les touristes, les hommes qui venaient en bande pour s’éclater et prendre du bon temps. Lui était seul. Propre sur lui, bien trop clean d’ailleurs. C’était forcément pour affaire, ce n’était pas une choix. Je souris doucement, le regard perdu dans le liquide transparent dans mon verre, le faisant tourner légèrement, attendant sa réponse qui finalement vient :  « Oui on peut dire que je suis ici pour affaire. Mon employeur m’a re-localisé ici après quelques soucis entre nous au Mexique.  Ils espèrent que je me plante royalement pour se débarrasser de moi. Tu connais Los Muertes? On fait dans l’import-export à l’échelle mondiale bien que le Mexique et les États-Unis sont les pays où nous sommes le plus actif. »  Je cesse de bouger quelques instants, le regard fixe sur mon verre. Los Muertes ? J’ai envie de hurler « Je le savais ! » mais je me retiens en relevant lentement la tête vers mon nouvel associé, un sourire franc plaqué sur mes lèvres carmin. Le destin fait parfois très bien les choses. Je me mords la lèvre inférieure pour m’empêcher d’éclater de rire. Quelles étaient les chances pour que je tombe sur mon rendez-vous de demain, ce soir, dans une boite de strip-tease ? Très minces. Vraiment très minces. Je me pince l’arrête de nez quelques secondes, retenant mon rire. Je sais déjà que cette collaboration se passera bien. Le contact a été facile sans même que nous sachions qui nous étions l’un et l’autre. Je ne réponds pas toute de suite, secouant la tête en balayant la salle des yeux. Mon regard s’arrête sur la tête de Niklas qui me fixe en haussant les sourcils. Je lui rend son signe de tête pour lui faire comprendre que tout va bien et qu’il peut retourner vaquer à ses occupations, c’est-à-dire continuer de mettre des billets dans le string d’une fille tout en se faisant tripoter par une autre. Je fais finalement de nouveau face à l’étranger.  « Los Muertes… » Dis-je en haussant la tête, buvant une nouvelle gorgée de vodka :  « Juan Romero si je ne m’abuse ? » Je continue, toujours en anglais.  « Le destin m’épate jour après jour. Il fait tellement bien les choses … Yekatherina Zakhraov, Nika pour les intimes … » Dis-je en me penchant vers lui, lui tendant la main.  « Je crois que nous avons rendez-vous demain pour parler … affaires, justement… » Je lui murmure, un sourire en coin sur les lèvres. Je sais qu’il m’a entendue puisque je suis penchée vers lui, mon visage à quelques centimètres du sien. La musique a beau être assourdissante, j’entends sa respiration, aussi calme que la mienne.


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