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 LEVINA › devil inside us

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Yekatherina Zakhraov

Yekatherina Zakhraov
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MessageSujet: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMer 10 Aoû - 22:39
you are dead inside
Lev & Yekatherina
"Quand on lutte contre des monstres, il faut prendre garde de ne pas devenir monstre soi-même. Si tu plonges longuement ton regard dans l’abîme, l’abîme finit par ancrer son regard en toi." - Nietzsche



La nuit, mon moment préféré. L’heure où le soleil décline doucement, retire ses rayons lumineux de la surface de la Terre, plonge la ville dans les ténèbres. Ding Dong. La mort est à vos portes. Tout se transforme en nuances de gris, de noir et d’orangé. La ville entière revêt son manteau sombre. C’est l’heure pour les vilains de sortir. C’est le moment où les visages ne sont plus discernables, l’heure où tous les êtres se ressemblent, l’heure où l’on peut s’effacer dans la nuit noire. Je frétille d’avance. Mon père m’a convoqué quelques heures auparavant, et m’a annoncé, les coudes posés sur la table, le regard brillant d’une lueur mauvaise, que j’avais un job. J’aurai pu y trainer n’importe qui, n’importe lequel des gars présents m’aurait suivi, et j’aurai pu y aller seule, tout simplement mais un visage s’était imposé à moi, un battement de coeur, Lev. C’était comme si son âme m’appelait. Son âme sombre et putride. Aussi morte que la mienne. Elles s’entrainaient l’une l’autre dans les abysses infernales de la mort. Nous étions les enfants de la faucheuse personnifiés. Nous n’étions ici plus que pour semer la mort, le désespoir, la douleur et la souffrance sur notre passage. Comme si nous n’étions plus bons qu’à détruire ce qui pouvait nous entourer. Tuer était devenu notre leitmotiv. Et j’avais besoin de lui autant qu’il avait besoin de moi. Comme si nous nous soutenions l’un et l’autre - ou plutôt nous enfoncions. Lev et moi avions trouvé un certain réconfort en la compagnie de l’autre, comme si nous étions capable de comprendre le mal incurable qui rongeait l’autre. Nous étions deux âmes en peine, deux êtres détruits qui partageaient ce goût rouillé, ce besoin de sang.

Pyramid Song de Radiohead résonne dans ma chambre, me transporte dans un autre univers tandis que je fais couler l’eau brûlante sur mon corps gelé, laissant la chaleur rougir ma peau. L’eau est bien trop chaude pour moi, mais j’ai besoin de sentir la douleur pour me rendre compte que je suis vivante, bel et bien là. Le front plaqué contre carrelage de ma douche, je laisse les minutes filer en prévisualisant la scène qui se déroulera dans quelques heures. Je trépigne d’impatience. C’est cruel et sadique. Je ne suis qu’un monstre. J’accepte ce fait. Je laisse glisser la serviette que j’ai entourer autour de mon corps quelques secondes auparavant et regarde mon corps nu dans le miroir. Pourtant, ce n’est pas l’image d’un monstre que me renvoie cette glace. Ce n’est que le reflet d’une jeune femme, au corps parfaitement dessiné, aux marques qui montrent combien de choses elle a subit, mais ce n’est en aucun cas un monstre. Et pourtant. Je suis pourrie de l’intérieur, je le sais, et je suis comme ça depuis mes douze ans. Le venin de mon père me ronge les veines.

Lèvres carmin sur une peau diaphane. Le reflet de ma bouche dans le miroir me rappelle cette foutue nuit. Et je revois encore, et encore, son corps sans vie, étendu dans une flaque de sang. Cette même flaque qui glisse, lentement, trop lentement, sur le sol, jusqu’à mes genoux. Et je vois, ce mince filet de liquide pourpre qui sort de la plaie béante de son cou, qui s’amenuise tandis que la vie le quitte, lentement, sous mes yeux. Je revois son regard qui me fixe, ses yeux noirs, aussi sombre que les abysses. Ils me fixent, ne me quittent pas une seconde et me hantent encore. Chaque fois je voudrai lui hurler de me laisser tranquille, de me lâcher, d’aller voir ailleurs, qu’il aille hanter mon enfoiré de père. Mais au lieu de ça, je hurle de douleur. Et chaque nuit ce souvenir me revient en pleine face et je ne l’avouerai jamais, mais je me réveille encore, les yeux gonflés d’avoir trop pleuré pendant mon sommeil. Voilà l’une des raisons qui expliquent que jamais aucun homme ne passe la nuit avec moi. Je ne pourrai pas permettre qu’une personne me voit à nue, perce ma carapace.  « I will never give up on you, I see the real you, Even if you don't I do. I do. » je chante, calant mes mots sur ceux de Matt Walst. Je traverse la pièce nue pour attraper la robe noire, moulante et très courte pendue sur son cintre à mon armoire. Je l’enfile avant de me regarder rapidement dans le miroir en pied - sans ça, je sais que je leur ferais tous tourner la tête. La robe enveloppe parfaitement ma silhouette aux formes relativement généreuses, aucunes marques de culottes ou soutien gorge, je n’en porte pas, c’est bien plus pratique. Lorsqu’ils me caressent, qu’ils laissent leurs mains glisser le long de mes hanches et qu’ils ne sentent aucune aspérités, ça les rend complètement dingues, comme s’ils avaient tout pouvoir - le pouvoir de me baiser dans la minute, sans aucune barrière.

Vingt minutes plus tard, je roule déjà en direction de l’habitation de Lev. Je gare la mercedes version 8 devant sa baraque, sors rapidement de la voiture avant d’aller frapper du plat de la main contre la porte en bois. Il ouvre aussitôt, comme s’il m’attendait et en un claquement de doigts je plaque mes lèvres contre les siennes. C’est une sorte d’habitude, de rituel, appelez ça comme vous voulez. J’aime bien le mettre de bonne humeur avant que nous partions à notre petite sauterie. Je lui fais un clin d’oeil tout en me reculant de quelques pas. Avec mes talons de douze centimètres je fais presque sa taille alors je n’ai aucun problème à plonger mon regard émeraude dans le sien.  « Comment va mon Hyde favori ? » je lui susurre. Nous nous appelons souvent par des petits surnoms en référence aux monstres en tout genre. Mon regard glisse sur son corps musclé, et je ne peux que comprendre les femmes qui le détaillent - mais qui cessent vite lorsqu’elles s’aperçoivent de ma présence. Rapidement, je fais un tour sur moi même :  « J’te fais bander ou pas ? » Je lui demande tout en calant une main sur ma hanche, un sourire carnassier plaqué sur les lèvres, mon regard charbonneux vissé au sien ?

Soudain je lui lance les clés qu’il rattrape bien sur avec aisance et me détourne de lui pour rejoindre la voiture :  « C’est toi qui conduit beau goss. » Je me sens tellement plus légère en sa compagnie. Peut-être est-ce parce que je sais ce que nous allons faire ? Ou alors parce qu’il est en quelques sortes mon âme soeur, il me comprend, il est comme moi. Je grimpe en voiture tandis qu’il passe du côté conducteur et s’installe. Le pied posé sur le tableau de bord, la jupe frôlant dangereusement le haut de ma cuisse, je retire le holster qui entoure ma cuisse. Par habitude je l’ai mis mais pour le début de la soirée je n’ai pas besoin d’être armée - je ne dois surtout pas l’être en réalité, sinon comme pourrais-je appâter la cible ?  « T’es prêt mon agneau ? » Dis-je tandis que le moteur se met à ronronner. Une grosse soirée de bourges se déroule en ce moment même à l'Ambassador Hôtel et c'est là que nous allons.

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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptySam 13 Aoû - 14:54

Devil Inside Us
"Tu n'es pas humain. Tu ne ressens rien. T'es une machine, Lev. Tuer c'est ce dont tu as besoin. Tu es la Faucheuse. Tu es son disciple, tu es le cavalier de l'Apocalypse. Celui qui sur son cheval débarque et fauche autant les preux que les couards. T'es plus humain. Tu vis pour le sang et la désolation. Tu vis pour ça et rien d'autre." Rien d'autre. Absolument rien. Voilà ce que je murmure alors que sous l'eau chaude roule sur ma peau, dévalant autant les courbes de mes muscles que celles des cicatrices boursouflées qui jalonnent mon dos depuis presque vingt minutes maintenant. Propre je le suis et pourtant je reste, espérant presque que l'eau finira par laver plus que la sueur ou le sang sur ma peau. Je reste en priant qu'un jour elle arrivera à laver la culpabilité qui m'étreint avant que je ne la retrouve elle. Yekatherina. La succube capable de m'entraîner en enfer. Celle qui m'attrape par la main et dépose d'un baiser sur mes lèvres le courage de me laisser submerger par mes pulsion. C'est avec elle que je redeviens ce que j'ai toujours été. Celui qui tue. Celui qui blesse. Celui qui aime ça. En sa présence, je cesse définitivement d'être humain pour ne devenir que le porteur de la mort, celui qui presse la détente ou qui lacère la chair. Avec elle, entre ses bras ou ses cuisses, j'oublie que je suis moi-même mortel et je me pense ange de la mort. L'eau continue de rouler sur mon être et je ferme les yeux, murmurant doucement.

"Quand je marche dans la vallée de l'ombre et de la mort, je ne crains aucun mal, car je suis celui dont on se protège et contre lequel on murmure ton Nom."

Je coupe l'eau et pousse un soupir, sortant enfin de la douche, laissant dans glisser dans le siphon le reste de doutes que j'avais encore. Pourquoi prétendre être quelqu'un de bien ? Je sais ce que je suis. Je sais ce que j'aime et j'ai déjà vu ce dont je suis capable. J'ai déjà contemplé ma propre violence et j'ai goûté plus d'une fois à ma propre démence. Je sais ce que je veux. Je sais ce dont j'ai envie et besoin. Je sais que pour quitter la spirale auto-destructrice qu'est cette affliction mentale, j'ai besoin de la violence. Je sais que pour avoir envie de me lever le matin je sache que le soir j'aurais les mains pleines de sang. Pour avoir envie de vivre, j'ai besoin de massacres et de désolation. Je suis ainsi. Je suis un monstre. J'ai été  humain un jour. Peut-être le temps de quelques années… Et quand mon père a commencé à me juger assez grand pour me cogner… Il a entamé le long processus de transformation, celui qui a donné l'être que je suis aujourd'hui. Celui qui face au miroir de sa salle de bain contemple son reflet d'un oeil morne. Je n'ai jamais eu l'air beau, même en souriant, même en étant couvert de sang, je ne pouvais voir que la laideur des mes traits. La façon dont ma mâchoire carrée enlaidit mes prunelles trop bleues ou mes lèvres à la courbe disgracieuse. Je vois cette laideur qui répond à la noirceur de mon être. Lentement je porte ma main au miroir et j'y efface la buée qui forme une légère pellicule sur la glace, tentant d'une certaine façon de faire disparaitre l'image de cette enveloppe charnelle qui est la mienne. Je croise une dernière fois mon regard et j'attrape ensuite une serviette, venant sécher les cheveux tandis que je quitte la salle de bain pour ma chambre désordonnée dû à ma dernière nuit agitée.  J'évite les draps déchirés qui traînent au sol et jette ma serviette sur la table de chevet, me foutant ou non de renverser à nouveau la lampe qui doit de toute façon être brisée. J'observe ensuite mon seul et unique costume, laissant échapper un soupire contrarié. C'est bien pour elle que j'accepte de mettre ça… Sinon… Résigné je l'enfile avec une certaine délicatesse, boutonnant ma chemise presque en une caresse alors que j'enfile ensuite mon holster d'épaule, pour avoir du côté de mon coeur, le contact rassurant de mon magnum. Je passe ensuite ma veste de costume, et glisse ensuite dans ma ceinture mon couteau militaire. Puis je termine par la dernière touche d'élégance : une cravate sombre qui enserre ma gorge et mon col. Je glisse une main dans mes cheveux et je constate avec un certain agacement qu'ils commencent à devenir trop longs, mais n'ayant pas de quoi les attacher, je les laisse joyeusement cascader sur ma nuque et effleurer mes épaules. Je hais être ainsi. Je hais me sentir aussi propre, aussi pomponné… J'ai l'impression de devenir un mannequin de papier glacé, un pantin qu'on manipule. Je plisse le nez et attrape autant mon portable que mes clés alors que j'entends ses pas dans le couloir. J'éteins toute les lumières et m'approche de la porte et lui laisse le temps de toquer avant de l'ouvrir pour lui faire face. Nos regards se croisent et je sens un frisson d'excitation glisser le long de mon échine. Ça y est. C'est le moment pas vrai ? C'est l'instant de grâce ? Celui où nous allons commencer notre ballet mortuaire ? Yeka vient chercher un baiser que je rends d'un simple sourire, la laissant presser ses lèvres délicieuses contre les miennes. Et si déjà je tente de le rendre plus long, voilà qu'elle m'échappe pour me poser une question qui me laisse plutôt indifférent.

"Mieux depuis que tu es là, ma succube de toujours." dis-je alors que je vois très bien son regard courir sur mon costume sombre.

Je sais ce que tu fais. Je sais à quoi tu penses et je sais comment tout ça va finir. Il y aura d'abord le sang, la violence, la mort et puis il y aura toi dans mes bras et tes cris à mon oreilles. Y'aura mon souffle sur ta peau et mes dents ta chair. Ton sang sur ma langue et notre jouissance. C'est comme ça que les montres s'aiment après tout, non ? C'est à elle de faire un tour sur-elle même et à moi de la dévorer du regard, ayant un léger sourire quand elle me demande si elle me fait bander. Je me contente d'un léger rire et d'un claquement de porte avant de lui répondre.

"Y'a-t-il seulement un jour où ce n'est pas le cas ?"

Non. Je ne sais pas si c'est l'excitation ou l'impatience, mais à chaque fois qu'elle vient vers moi, qu'elle vient me susurrer et me donner ce dont j'ai besoin, je ressens cette envie de la faire mienne, de la posséder entièrement et de sentir sa chair contre la mienne. Ce n'est pas par envie de me rassurer ou de me dire que je ne suis pas seul mais plus par besoin d'assouvir des pulsions. Parfois, quand je l'étreins, j'ai envie de lui faire mal au point qu'elle en soit aux portes de la mort. Parfois j'ai envie de la briser entre mes bras et de continuer à la baiser. Parfois je rêve même que je la tue pendant qu'on le fait. Parfois-même, je rêve de l'égorger et de me baigner dans son sang. J'attrape au vol les clés qu'elle me jette et après avoir verrouillé mon appartement pour descendre jusqu'à sa voiture. Je m'installe derrière le volant et je la regarde faire son petit numéro, ayant une légère pensée pour l'arme qui attend son heure contre mon coeur. J'hausse un sourcil et démarre, un sourire au coin des lèvres.

"Mon agneau ? Pitié."

Je fais rugir le moteur et commence à rouler vers l'Ambassador Hôtel, laissant quelques rues défiler devant nos yeux avant de glisser délicatement ma main droite sur sa cuisse, laissant ma paume épouser la courbe de celle-ci pour ensuite remonter vers sa robe que j'ai déjà envie de lui retirer.

"Tu es restée vague sur les détails de la mission… Mais je parie que si tu m'as fais enfiler un costume, ce n'est pas juste pour faire le chauffeur. Alors si tu me disais ce que nous allons devoir faire."© 2981 12289 0
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyLun 22 Aoû - 22:13

Devil Inside Us
Ses mots glissent sur moi, provoquant un long frisson douloureux qui serpente le long de ma colonne vertébrale, mes poils se hérissent et j’ai les frissons sur tout le corps. C’est sa voix. Cette voix grave, sourde qui me fait vibrer de l’intérieur, puisque je sais que lorsque je l’entends, c’est annonciateur d’une nuit folle, sombre et terrible - non pas pour nous, mais pour les personnes que nous allons traquer comme des bêtes féroces. Mon regard brillant navigue sur son corps robuste, et je le déshabille des yeux. Bordel. Je n’ai jamais vu ça. Lev en costume, ça a de quoi les rendre toutes dingues; Et moi encore plus. Je l’imagine me nouer les mains avec sa cravate, sa chemise blanche souillée de sang, tandis qu’il fait remonter ses mains abîmées par les coups qu’il vient de donner à l’homme mort qui git à côté de nous, le long de mes cuisses mouchetées de rouge. Puis ses lèvres tracer un sillon brulant le long de ma gorge avant qu’il ne plante ses dents dans la chair tendre de ma poitrine. Merde. Je me fais fantasmer toute seule. Le feu prend vie dans mon bas ventre et je dois serrer les dents pour ne pas me plaquer contre lui. Enfoiré. Même si d’ordinaire je le trouve bandant dans son sempiternel treillis, ce soir sa tenue contraste tellement avec son être, avec l’essence de son âme, que je ne peux que brûler de désir, de ce besoin inassouvi. Personne ne me baise mieux que Lev, aucun homme n’a la capacité d’être aussi brutal et en symbiose avec moi. Alors chacune de ses caresses me transportent dans une dimension tandis que la brutalité n’est plus que le maitre mot de notre baise endiablée. Dans ces moments là nous ne sommes plus des êtres humains, nous des monstres, des bêtes à la recherche de chair fraiche, à la recherche de sensations. Non, nous ne sommes plus humains. Et c’est à partir du moment où nos deux âmes se reconnaissent, où nos peaux se touchent, où nos voix résonnent à l’unisson, que nous nous transformons et laissons surgir les enfers.

Nous montons tous les deux en voiture et je vibre de l’intérieur. Moi qui d’ordinaire ne supporte pas de me retrouver dans un endroit confiné en présence d’une autre personne, il en est tout autrement lorsqu’il s’agit de Lev. J’ai juste l’impression d’être entière lorsqu’il est là, et son parfum qui emplit l’habitacle m’apaise immédiatement. Le pied posé sur le tableau de bord, je fais lentement glisser mon holster sur ma peau, je sais que Lev me jette des coups d’oeil et d’un côté j’ai envie de le faire bouillonner toute la soirée, je veux qu’il soit au bord de la rupture, qu’il sorte de ses gonds, que le barrage soit à la limite de céder lorsqu’enfin nous pourrons laisser libre cours à notre férocité. Je lui jette un regard en biais tandis qu’il fait rugir le moteur. Sa mâchoire carrée, ses yeux sombres, ses cheveux qui lui tombent sur la nuque, il suinte le danger et j’aime ça. Je cale ma tête contre l’appui-tête et sors une cigarette du paquet avant de la coincer entre mes lèvres écarlates. Un coup de briquet plus tard, je tire longuement sur le bâtonnet blanc avant d’expulser la fumée de mes poumons par la fenêtre ouverte. Des mèches de cheveux volent et viennent s’accrocher à la veste de costume de Lev. Je soupire de contentement. Quelle merveilleuse soirée. Soudain, la main calleuse et brûlante de l’homme assis à mes côtés irradie ma cuisse. Doucement, il l’a fait glisser sur ma peau, remontant le plus haut possible, effleurant mon intimité au passage. Je bouillonne. Tant mieux, je serais encore plus fougueuse. Notre cible est mal tombée … Pauvre homme.  « Tu es restée vague sur les détails de la mission… Mais je parie que si tu m'as fais enfiler un costume, ce n'est pas juste pour faire le chauffeur. Alors si tu me disais ce que nous allons devoir faire. » Je tourne la tête vers lui en riant tout en posant ma main sur la mienne pour la maintenir en place.  « Je te l’ai pas dit mais … Putain ce que t’es bandant dans ce costume… Si on avait pas un truc à régler, je t’aurai obligé à me prendre contre la porte ! » Lâchais-je, ronronnante de désir. Mes yeux dégoulinent de ce besoin de sexe qui brûle mes veines.  « Levinski ? Ca te dit quelque chose ? Il est connu dans le milieu, un sale ripoux … C’était bien parti au début, mais il paraîtrait qu’il a consigné tout ce qu’il avait fait dans des dossiers qu’ils comptent léguer… Il se pourrait d’ailleurs que ce soit déjà le cas, à son fils ainé d’ailleurs. Problème, certains docs nous concernent. Je dois récupérer ce putain de dossier. On s’occupe donc de Levinski. La quarantaine, plutôt bien conservé. » Lui avouais-je tout en sentant la rage monter en moi, comme le champagne monte en pression à force que l’on secoue la bouteille.  « Et ce soir une petite fête est donnée pour l’anniversaire de son fils ainé… Rien de bien dingue mais j’ai réussi à nous faire inviter… » Dis-je avec un clin d’oeil.

Une dizaine de minutes plus tard nous nous garions devant l’hôtel, un voiturier m’ouvrant la porte. J’eu tout juste le temps de redescendre la jambe pour qu’il n’ait pas une vue imprenable sur ma nudité. Je le remerciais un lui glissant un billet dans la poche. Puis attendis que Lev fasse le tour de la voiture pour être à mes côtés. J’accrochais son bras pour y passer le mien et nous entrâmes. L’hôtel était magnifique, le genre d’endroit où l’on ne met pas les pieds tous les jours, pourtant j’avais déjà eu l’occasion d’y venir plusieurs fois. Mais avant que nous entrions dans la salle où se déroulait la soirée, je fis volte-face pour me retrouver face au brun. J’encerclais son visage de mes deux mains et déposais un baiser sur ses lèvres - plus appuyé cette fois que celui devant la porte. Je fis glisser mes mains le long de sa mâchoire puis de son cou tout en léchant sa lèvres inférieure :  « Merci de m’accompagner, j’avais besoin de faire ça avec toi … » Lui avouais-je dans un soupire contre son oreille. Puis je fis un pas en arrière, un sourire taquin plaqué sur les lèvres. Je lui attrapais la main en lui jetant un regard avant que nous arrivions devant le maitre d’hôtel :  « Vous avez vos invitations messieurs dame ? » Nous demanda-t-il. Je sortis une enveloppe de ma pochette et la lui tendis :  « Oh mademoiselle Romanov… Bienvenue à la soirée d’anniversaire de monsieur Levinski. » Je lui offris mon plus beau sourire tandis que son regard glissé vers mon partenaire :  « Monsieur est mon cavalier, on m’a assuré que je pouvais venir accompagnée… » DIs-je d’une voix plus enfantine, ouvrant grand les yeux, me cramponnant à Lev, pressant mon corps contre le sien. L’homme approuva d’un signe de tête et nous ouvrit la porte.  « C’est parti pour la fête bébé ! » Lui susurrais-je à l’oreille. [/color]© 2981 12289 0
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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyLun 22 Aoû - 22:35

Devil Inside Us
Le moteur rugit et la ville défile sous mes yeux tandis que ma mains semble réchauffer cette cuisses qu'elle m'offre. Lentement j'en apprécie la courbe et la fermeté de ma paume et un léger sourire se glisse au coin de mes lèvres quand je découvre que l'impudente ne porte aucun sous-vêtements.  Mes doigts effleurent avec une délicatesse qui ne m'est pas familière son intimité et si je la sens presque frémir, je ne peux que m'amuser de sentir sa main se poser sur la mienne, me hurlant presque de ce geste qu'elle veut que je reste là. Mon sourire devient plus difficile à masquer, mais sagement, je continue de fixer la route, tentant d'ignorer le regard plein d'envie et de stupre qu'elle est sûrement en train de poser sur ma personne. Je sens mon coeur continuer à pomper le sang qu'il envoie dans mes veines et lentement, je sens une morsure familière dans le creux des reins. Celle qui réchauffe doucement mon hémoglobine et me donne envie de garer cette putain de voiture pour la prendre sur la banquette arrière et la faire hurler mon prénom. L'air frais de la nuit qui arrive à s'engouffrer dans l'habitacle vient doucement caresser mon visage et un son guttural, proche à un rire qu'on entend rarement m'échappe quand sans la moindre pudeur, elle m'avoue me trouver à son goût. Du coin de l'oeil je l'observe et me permet de ronronner à voix basse.

"Nous aurions eu un peu plus de temps… Je ne dis pas que je t'aurais pas effectivement prise contre ma porte dans le couloir, histoire que mes voisins en profitent aussi."

Mes mots se perdent peut-être dans le ronron de la mécanique qui tourne à plein régime mais je ne m'en soucis guère, car au moment-même où le nom de Levinsky s'échappe gracieusement de ses lèvres, je ne pense plus à son corps que j'aurais pu étreindre et maltraiter contre un mur ou une porte mais je pense à l'homme qui va perdre la vie. À celui dont le regard va s'éteindre pour mon plaisir. Celui dont le sang va couler pour apaiser le monstre que je suis. Attentif je l'écoute et si elle semble furieuse, moi je transpire une excitation presque sexuelle. Quelque chose dévale mon épine dorsale et c'est un soupir silencieux qui m'échappe. Nous allons tuer ce soir, comme à chaque fois que nous nous retrouvons. Mon rythme cardiaque s'affole légèrement et là j'ose un sourire plus franc, plus carnassier, un de ceux qui dévoile ma dentition.

"Parfait. On s'occupera de lui avant le gâteau. Ça me ferait chier que ce connard ait le plaisir de fêter quelque chose avec son fils ce soir."

J'écrase un peu plus l'accélérateur et alors que je conduis désormais en silence, je ne cesse de repenser à cet homme que nous allons tuer. À celui que je vais avoir le plaisir d'exécuter. De sentir son sang chaud sur ma peau, puis sur ma langue… À ce plaisir presque orgasmique que j'aurais à l'égorger ou à lui tirer une balle. À cette douce sensation de sentir la Mort elle-même se déplacer pour récupérer son âme et l'emmener plus loin… Au souffle frais de la Faucheuse qui viendra me féliciter à l'oreille. À ses doigts glacées qui précèderont ceux de Yeka sur ma peau. Puis je pense à l'étreinte furieuse que nous aurons. Je pense à la façon dont j'arracherais cette robe pour venir mordre son corps comme si je cherchais à la dévorer. À la gifle que je lui assènerais si je trouve qu'elle se débat trop à mon goût, à mes coups de reins furieux qui ne feront preuves d'aucune tendresse. Je pense à mon envie de la faire saigner, à sentir le creux de ses cuisses se poisser de son sang, à celui de glisser mes doigts sous sa peau et ses muscles pour aller toucher et caresser ses os. Je pense à cette fureur que nous aurons en plein acte, à cette envie de blesser l'autre et d'y prendre du plaisir. Je pense à son corps que je pourrais lacérer et sur lequel je pourrais graver mon prénom. Un soupir plus profond m'échappe et je ne reviens réellement qu'à moi, au moment où je me gare devant l'Ambassador Hôtel. Je coupe le moteur et la rejoint quelques secondes plus tard, confiant les clés au voiturier avant de laisser la belle reprendre sa place à mes côtés. Je souris doucement et avec elle à mon bras, je pénètre en notre nouveau terrain de chasse. Et si une seconde plus tôt j'étais confiant à en crever, je palis en voyant l'endroit et entendant au loin les murmures d'une foule d'invité. Non. Pas maintenant. Un frisson d'angoisse se déverse sous ma peau et semble solidifier mon sang qui refuse désormais de glisser dans mes veines. Je ne peux pas. Je ne suis pas fais pour ce genre de choses. Je suis censé rester dans l'ombre. Je suis le prédateur silencieux, celui qui se perche et qui abat ces cibles sans qu'elles ne puissent le voir… Je ne dois pas être au milieu d'eux… Je dois être seul. Seul…. Je cesse de respirer et c'est simplement quand elle vient se planter face à moi pour venir me voler un baiser plus audacieux que le précédent, que je me détends à peine. Si ses mains elle viennent encadrer mon visage, je préfère poser les miennes sur ses hanches avant de remonter dans le creux de ses reins. J'ai pour elle un vague frémissement et un sourire alors qu'elle tente de rallumer un désir qui se fait manger par l'angoisse que je ressens. J'ai l'ombre d'un sourire pour elle et un murmure à peine audible.

"J'en avais aussi besoin…"

Et pourtant, j'ai envie de fuir. Dévoré par cette maladie qui me ronge, j'ai envie de redevenir pathétique, d'être se vétéran crasseux qui se laisse dévorer par ses démons. Non. Je ne veux pas être comme ça. C'est cette chose en moi qui me dit de l'être. Mais je ne suis pas ça. Je ne veux pas être que ça. Je ne veux pas être une victime qui se roule dans ses draps déchirés au pied de son lit après un cauchemar. Je ne veux pas être ce mec puant qui n'ose toucher ses cicatrices car ça lui rappelle bien trop de choses… Je veux redevenir Lev. Celui qui tue sans cesse et ne craint pas la Mort car il la sait son amante. Je refuse d'avoir peur… Et pourtant, alors qu'on s'avance, approchant du maître d'hôtel, je sens l'angoisse dévorer mon coeur. Pendant qu'elle parle à ma place, rassurant l'inconnu sur mon identité, je me contente d'observer l'homme avec un sourire un peu forcé mais agréable. Il finit par nous céder et enfin, nous entrons dans le coeur de la soirée. Dans mon enfer personnel. Celui de la foule, des inconnus et du bruit permanent. Mon coeur bat furieusement à mes tempes et mes épaules se crispent là où je la tiens tout contre moi. J'ai besoin d'elle pour me rassurer, pour me dire que je suis plus fort que tout ça. Que je suis bien le lion au milieu des gazelles. L'entendre me susurrer de douces paroles me fait sourire et je décide d'ignorer ce qui nous entoure, laissant mon regard se perdre dans le sien. Je m'approche et feins déposer un baiser  sur sa tempe quand dans les faits, je viens murmurer à son oreille.

"Trouvons-le vite… Que je puisse ensuite abuser du champagne sur ta peau. Et j'aurais peut-être dû te le dire avant mais… Dans cette robe, tu me donnes envie de te prendre au milieu des invités…. Penses-tu qu'ils m'en voudraient d'abuser d'une fille comme toi ?"

Je souris et attrape une coupe de champagne sur le plateau d'un des serveurs qui passent au milieu de la foule et la porte à mes lèvres,  en buvant une longue gorgée avant de commencer à chercher des yeux notre cible. Comme je le faisais à l'époque, je laisse tout les sons me parvenir et me murmurer ce qui est important. Le couple là-bas s'engueule à propos de bijoux. Inintéressant. Ce groupe d'investisseurs parlent de placements en bourse. Intéressant mais sans plus. Puis il y a un rire, des gloussements et c'est ça que je cherchais. Lui. Avec sa femme, en train de discuter avec ce qui sont sûrement des amis. Le fils n'est pas loin mais il ne se joint pas à la conversation, il parle avec d'autres. Je trempe mes lèvres une dernière fois dans le champagne avant de me pencher à nouveau vers elle.

"À dix heures, avec des amis, non loin de l'immense samovar."
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMar 23 Aoû - 15:53

Devil Inside Us
T’as grandi, t’étais naïve, tu ne savais pas ce que faisais le regard d’un homme sur toi, ce qu’il provoquait et comment il pourrait te changer à jamais. T’as pensé que Maxim était différent, qu’il ne te ferait pas de mal… Mais c’est à partir de ce moment-là que ta vie a complètement basculée, c’est à partir de ce moment que t’es transformée en bout de viande aux yeux de ton père. Il ne te voyait plus comme sa petite fille – mais comme un véritable soldat. Un soldat avec des formes, une jolie peau de pêche, des lèvres charnues, il n’avait plus vu en toi que cet appât, cet objet sexuel que tu deviendrais.  J’étais naïve, et j’ai grandi. Je sais maintenant ce que ça fait que d’être le centre de l’attention, ce que ça provoque en moi lorsque un homme pose son sale regard pervers sur mon corps, me déshabille du regard en s’imaginant me faire des milliards de choses. Mais je sais aussi ce que je ressens quand moi je m’imagine lui faire des milliards de choses. Ces idées tordues qui me traversent l’esprit dans ces moments font naitre une excitation malsaine et alors je me prends à trépigner d’impatience à l’idée d’être plus près de l’homme en question, de pouvoir toucher son corps – corps qui très vite se retrouverait sans vie à mes pieds, tandis que j’essuie le sang qui recouvre mes mains à l’aide de sa chemise. Merde. Je me sens tout à coup fébrile au milieu de cette foule. Je pourrai tous leur faire du mal, les uns après les autres. J’y prendrai plaisir, à voir leur visage déformé par la douleur, leurs yeux se voiler de peur. Mon corps se met à trembler tandis qu’à côté de moi, le corps de Lev se tend, se crispe. Je coule un regard dans sa direction, vers sa gorge nu. Gorge que j’ai de nombreuses fois frôlée de ma lame, dans laquelle je n’ai eu de cesse de planter mes dents jusqu’à le faire saigner, lui laissant une marque presque indélébile. Et plus je vois les marques dans son dos, plus j’ai envie de lui en faire aussi. Je veux être gravée à jamais en lui, je veux que mes marques lui recouvrent le corps et que je puisse admirer mon boulot. Je le détruis, à mesure qu’il me blesse, à mesure qu’il me réduit à l’état d’un simple jouet, d’une simple marionnette. Nos échanges sont brutaux, douloureux, et pourtant, même si je sais ce qu’il pense, même si je sais que de nombreuses fois l’idée de me voir morte à ses pieds lui traverse l’esprit, je sais qu’il tient à moi.  On se détruit, on se fait du mal et ça nous fait du bien. Pourtant, une fois que l’euphorie du moment est passée, une fois que je me retrouve seule dans mon lit, je me dis que je voudrai être plus que ça pour lui, je voudrai cesser de l’entrainer vers le fond. Je voudrai  être, au contraire, celle qui l’aide à se relever. Mais ce n’est pas possible. Ça m’est impossible. Je ne suis pas assez bonne pour être ça. Mon âme putride m’en empêche. Alors je l’entraine avec moi dans les bassesses de notre humanité. Mais que reste-t-il d’ailleurs de cette humanité ? Rien. Je ne vois qu’en moi, en lui, en nous, des êtres qui ont soif de sang, de mettre le monde à genoux, d’entrainer le monde loin de la lumière.

Incapable de décoller mon corps du sien, je le sens qui promène son regard sur la foule. Je sais ce qu’il y voit. Il n’y voit pas des visages, des vies, non, il y voit, comme moi, des âmes que nous pourrions simplement supprimer de la surface de la Terre. Il y voit des cibles. Et lorsque je regarde autour de moi, lorsque je pose le regard sur une personne, je m’imagine la meilleure façon de lui faire du mal. J’imagine la sensation de sa peau sous ma main, tandis que ses membres se crispent à mesure que je fais glisser la lame de mon couteau sur l’épiderme, fendant, coupant, scalpant. Puis le doux chant de son hurlement à mes oreilles, le regard qu’elle me jettera, ce regard suppliant et alors je la laisserai me demander de ne pas la tuer, me dire que je ne peux pas être aussi cruelle, que je ne suis pas une meurtrière, un monstre. Mais si, c’est ce que je suis, c’est mon essence. Elevée pour tuer. Je ne suis bonne qu’à ça. Lev attire mon attention à se penchant vers moi, feignant me déposer un baiser sur la tempe. Je ferme les paupières quelques secondes et les voix qui nous entourent disparaissent. Il ne reste plus que lui et moi. Son corps et le mien. Et enfin sa voix sourde qui gronde dans mon oreille, faisant vibrer mes entrailles : « Trouvons-le vite… Que je puisse ensuite abuser du champagne sur ta peau. Et j'aurais peut-être dû te le dire avant mais… Dans cette robe, tu me donnes envie de te prendre au milieu des invités…. Penses-tu qu'ils m'en voudraient d'abuser d'une fille comme toi ? » J’éclate de rire. Un son cristallin qui, je le sais, attire l’attention.  Je tourne légèrement le visage, déposant un baiser à la base de sa mâchoire avant de lui susurrer à l’oreille :  « Si nous n’avions pas quelque chose à régler, je pourrai te supplier de le faire … » Puis je me recule pour lui offrir un large sourire. Il sait que j’en serais capable. Je ne suis pas – plus – du genre pudique. Nous l’avons fait de nombreuses fois sous les yeux de nos futures victimes, tandis que les gémissements de douleur et de peur emplissent la pièce. Il me sourit en retour et attrape une coupe de champagne sur le plateau que porte l’un des serveurs qui passe à nos côtés. Il en boit une longue gorgée et je sais qu’à ce moment précis tous ses sens sont en alerte. Ses yeux sont perçants, sa mâchoire serrée, il ne bouge plus, et un pli se forme entre ses deux yeux. Mon cavalier de l’apocalypse.

Soudain, son regard se fait plus froid encore, plus dur, plus … calculateur. Un lent sourire étire ses lèvres et je sais qu’il l’a trouvé. Il boit une dernière gorgée en me chuchotant :  « À dix heures, avec des amis, non loin de l'immense samovar. » Je lui prends la flute des mains pour la porter à mes lèvres, les plaçant à l’endroit même où Lev avait posé les siennes, je ne le lâche pas du regard tandis que je termine la flute, puis enfin mes yeux glissent jusqu’à l’endroit indiqué. Et je le vois, discutant avec ses convives, riant grassement aux blagues lourdes de son comparse. Enfoiré. Puis soudain, il jette un regard à quelqu’un de l’autre côté de la pièce, son fils. Je souris. Je pourrai me le faire en même temps, deux d’un coup, beau combo. Alexander serait ravi, puisque nous savons qu’il compte léguer les informations à son fils ainé, celui-ci est déjà peut être même au courant. L’idée que son autre fils se retrouve seul ne m’effleure même pas l’esprit. Je m’en fous complètement. Je veux juste anéantir. Et si je peux anéantir une famille entière au passage, ça ne me pose pas le moindre problème. J’accroche une dernière fois l’épaule de Lev pour lui glisser à l’oreille :  « Quel regard perçant… C’est lui, avec des amis… Ce n’est pas sa femme, elle est morte il y a quelques années, tuée par les gars, au mauvais endroit au mauvais moment. » Je lui fais un clin d’oeil et le lâche, m’éloigne de lui - non sans regrets - pour me diriger vers le groupe d’amis qui discutent. Il ne reste plus que trois hommes avec ma cible, notre cible. Je m’avance, la démarche féline. J’ondule des hanches et je sais que j’ai capté leur attention. Lorsque j’arrive enfin à leur hauteur en leur offrant un sourire timide, je cale une mèche de cheveux derrière mon oreille, les joues rosies :  « Bonsoir messieurs… » Ils me saluent tous en même temps, leur voix se mêlant les unes aux autres.  « Puis-je me joindre à vous ? » Les hommes me détaillent de la tête aux pieds et je sens un long frisson me parcourir l’épine dorsale. Sachant Lev dans mon dos, je voudrais qu’il soit à mes côtés, j’ai besoin de sentir sa présence, comme si, lorsque nous sommes ensembles, je ne pouvais rester longtemps loin de lui. Bientôt.  « Mais avec plaisir très chère… Dites moi, qu’est-ce-qu’une créature telle que vous fait à cette fête ennuyeuse …? » Me demande l’un des hommes. Je tourne le visage dans sa direction et le détaille. Il est bien portant, sa veste de costume semble trop petite pour lui, il a le nez pointu, le regard de fouine et le crâne dégarni. Dieu merci, ce n’est pas ma cible. Quitte à me faire baiser, autant que ce soit par un homme qui soit un minimum comestible. Mais quand Lev est dans les parages, tout me semble bien fade.  « Voyons, comment osez-vous critiquer la fête lorsque l’organisateur est à nos côtés ? » Je dis, en riant. Je me force, je joue un rôle, mais je suis douée pour ça :  « Oh très chère, je suis ravi de voir que vous êtes au courant …. Beaucoup ici ne savent même pas pourquoi ils sont là. Mais dites-moi, nous connaissons nous ? » Je pique la curiosité de Levinski, je le lis dans ses yeux.  « Ecoutez, j’ai dû ruser pour venir ici, mais je tenais absolument à vous rencontrer. Ce que vous faites est remarquable… » Je dis, en approchant mon visage de lui. Soudain, sa main se plaque sur mes reins, je me crispe légèrement, quelques minutes plutôt celle de Lev, bien plus chaude, réchauffait mon bassin, celle-ci me dérange. Je voudrais lui arracher. Peut-être que je lui couperai, ne serait-ce que pour voir le sang gicler. Je ne vois pas Lev, et ça me rend dingue.
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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMar 23 Aoû - 16:34

Devil Inside Us
Le temps d'une seconde, j'ai l'impression d'être de retour en Ukraine, j'ai l'impression d'être dans le vieil immeuble que je squattais. Je sens nouveau le métal froid de mon arme entre mes doigts gelés, l'odeur de la neige encore fraîche et de mon haleine lourdement chargée par le tabac. Derrière mes paupières closes, je peux me revoir à tirer sur les civils et les oiseaux pour tromper l'ennui. En un battement de cils, je peux observer à nouveau les cadavres qui s'empilent et se font recouvrir par la neige poudreuse. Le temps d'un battement de coeur et d'un souvenir d'une époque révolue depuis bien longtemps, je redeviens le chasseur, le sniper que j'ai toujours été. Le prédateur sans pitié qui ne chasse que pour son plaisir et non pour sa survie. Le monstre à l'apparence humaine qui aime goûter au sang et à la chair des autres. Une abomination qui ne sert que la destruction et le chaos. Un des quatre cavaliers de l'apocalypse. La mort sur son cheval cadavérique. Je glisse à ma partenaire un regard froid et dénué de la moindre expression ainsi qu'un sourire vide quand elle revient chercher le contact de ma personne en s'accrochant à mon épaule une toute dernière fois. Ses mots autant que son souffle viennent caresser mon oreille et pour elle, j'ai un murmure rauque et pourtant aussi frais que le vent d'hiver.

"Perçant comme celui d'un aigle."

Et c'est avec celui-ci que je veillerais sur elle alors qu'elle se chargera de la cible. J'ai le droit à un dernier clin d'oeil et voilà qu'elle file, allant rouler des hanches pour d'autres que moi. Le regard vissé sur la chute de ses reins, j'enrage déjà de savoir que d'autres ont le droit de la voir onduler comme une panthère. Je suis furieux, presque, de me dire que d'autres hommes vont avoir le plaisir d'admirer sa silhouette et de la désirer. Je serre les dents à cette simple idée, me disant que si je le pouvais, je crèverais les yeux des connards qui posent leur regard sur elle. Je les émasculerais au passage, histoire de rappeler à tout le monde que je suis le seul à avoir le droit de maltraiter son corps et d'inscrire sur celui-ci mon plaisir. Je suis le seul à avoir le droit de la toucher et de la faire hurler. J'attrape une autre coupe de champagne et je fais ce que je sais faire de mieux : me tapir dans l'ombre et disparaitre. Conscient des quelques regards que l'on peut me porter, je vais m'installer sagement dans un coin sans la quitter du regard. C'est ça, roule des hanches ma belle, fais la salope pour eux… Je te punirais ensuite d'aguicher d'autres que moi. Je serrais ta gorge entre mes doigts et je mordrais tes lèvres obscènes… Ou alors je les regarderais se refermer sur mon membre avant de les entailler du bout de ma lame. Le champagne vient à nouveau pétiller sur ma langue et alors que j'avale cet alcool que je trouve trop doux à mon goût, je veille sur elle qui minaude pour notre cible. Je m'agace de la voir se faire si caressante pour un homme qui n'est qu'un futur cadavre. Je m'agace de voir qu'elle puisse lui sourire et pire, laisser ce gros porc la toucher. Mon sang ne fait qu'un tour et je deviens blanc face à la rage qui tord mes entrailles. Je lui arracherais la queue et le castrerait comme on le fait avec les animaux. Avant de lui offrir la mort, je l'humilierais, je lui montrerais toute les bassesses de son être et ne ferait de lui moins qu'un cloporte juste pour ce geste qu'il a eu envers elle. Juste pour cette façon qu'elle a de crisper les épaules parce qu'il ose poser sa main là où j'avais la mienne quelques instants plus tôt. J'aurais sa peau. Je l'aurais, ne serait-ce que pour toi ma belle, n'en doute pas un seul instant. Leur discussion me parvient de bien loin et si je détourne le regard, c'est simplement pour observer son fils qui discute sûrement avec ses amis. Lui aussi est une cible, une dont je ne m'approcherais pas, car en aucun cas je ne suis elle. Je tue de loin, pas de près. Je ne laisse pas la chance à ma cible de voir mon visage ou de croiser mon regard. Je reste un dieu, un ange de la mort qui fauche au loin et qui ne fait ni distinction entre les preux et les menteurs. Je suis étrangement impartial. Je vide ma coupe d'une traite et fronce les sourcils quand j'entends une rire me parvenir. Mon regard glisse jusqu'à l'imprudent qui pense qu'il est intéressant de me déranger.

"Je suis sûr que vous êtes le genre à tirer la gueule aux mariages mais avoir un sourire quand il s'agit d'enterrer sa tante." me dit-il, alors qu'il s'approche, verre en main et insolence dans la voix.

J'hausse un sourcil pour le jeune homme qui s'approche de moi avec un sourire presque agaçant. Celui-ci vient me faire face et je ne dis rien, attendant que le minet qui me fait face se décide à me dire ce qu'il veut clairement de ma personne. Je pourrais l'envoyer sèchement paitre mais il y a sur son visage un air qui attire mon regard. Celui de quelqu'un qui n'a pas envie d'être là. Rapidement je détaille son costume qui doit être bien plus coûteux que le mien et me contente de boire une autre gorgée de champagne alors qu'il reprend.

"Vous devez être le seul à ne pas vouloir être ici….
- Tout comme vous."

À ma grande surprise un rire lui échappe et mal à l'aise, je me permets de reculer très légèrement là où lui avance, comme si il trouvait en ma personne la compagnie qu'il recherchait tant.

"Je ne vois pas vraiment de quoi vous parlez, c'est l'anniversaire de mon frère, comment ne pourrais-je pas m'amuser ?"

Amusant. Tout ses mots ont la légère amertume du sarcasme, et si pendant une seconde je me dis que c'est sûrement l'alcool qui parle, je me ravise en voyant qu'il cherche plutôt à se radoucir grâce au champagne qu'il siffle plus rapidement que je ne suis capable de descendre une bouteille de vodka. Du coin de l'oeil je surveille Yeka et voyant qu'elle est toujours avec notre cible, je laisse le jeune garçon me servir de couverture.

"Vous le pourriez si vous n'aviez pas envie d'être celui dans l'ombre, obligé de parler à un homme délaissé par sa cavalière."

Nouveau rire de sa part. Il serait presque amusant si il n'était pas là, à me parler, m'empêchant de ce fait de couver du regard ma partenaire.

"Oh… Donc c'est ça votre excuse du soir ? Votre cavalière file avec un autre vous êtes malheureux ?

- Et la vôtre c'est de ne pas être le bon frère ?"

Je sens à sa façon de me regarder que ma dernière phrase ne lui plait absolument pas. Pire, que si j'avais l'air d'une bonne distraction le temps d'un instant, je ne le suis plus.  Je le vois pincer les lèvres et refermer ses doigts sur sa coupe. Oh tu peux râler, je m'en fous. Tu n'es pas celui qui m'intéresse et tu devrais heureux de n'être rien à mes yeux. Tu n'es que le deuxième enfant, le chiot qui sera bientôt orphelin. Alors file. Disparais. Et prie pour que jamais je ne vienne pour toi.
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMar 23 Aoû - 16:41

Devil Inside Us
L’air semble se raréfier lorsque les hommes se rapprochent de moi, imperceptiblement. En nous regardant de l’extérieur, personne n’aurait rien vu, mais moi, je les vois, leurs corps qui se penchent dans ma direction, comme s’ils recherchaient mon contact. Je sais parfaitement ce qu’il leur passe par la tête tandis que leurs yeux glissent sur les dévalent la courbe de mes hanches pour venir se bloquer sur l’endroit où ma robe s’arrête et où la peau fine de mes cuisses est dévoilée. Je sens l’odeur qui se dégage d’eux, ce parfum subtile du désir à l’état brut. Ils fantasment déjà, leurs esprits sont en ébullition, il suffirait d’un mot de ma part pour que je me retrouve à quatre pattes. Et pourtant, deux sur trois sont mariés, ou l’on était. Le premier, celui sur ma droite, l’homme au crâne dégarni, porte une alliance et elle s’y trouve depuis déjà longtemps, son doigt a gonflé autour. Mon regard se dirige vers son acolyte, lui par contre, n’a plus qu’une fine marque. Divorcé peut-être ou alors il s’amuse à la retirer souvent, surement pour aller draguer dans les bars… Quant à ma cible, je sais que sa femme est morte depuis quelques années déjà. Un bon point pour moi. Je n’aurai pas trop de mal à l’entrainer ailleurs avant la fin de la soirée. Les bruits se mêlent tandis qu’ils jacassent comme des fillettes, me posant des questions auxquelles je tente de répondre le plus succinctement possible. J’ai l’iris brillante d’excitation malsaine, mais je sais qu’eux voient les choses autrement. Ils ne savent pas qui je suis et de quoi je suis capable. Pire encore, ils ne savent ce dont Lev est capable. Je sens la brûlure de son regard sur moi tandis que Levinski n’a pas retiré sa main de mes reins. En quelques secondes, je suis devenue sa possession. Quiconque osera me toucher aura le droit à un regard noir de sa part – je ris à cette image mentale qui s’impose à moi, Levinski fusillant du regard Lev. Cet homme ne fait tellement pas le poids. Si seulement il savait. L’homme se penche tout à coup vers moi pour me glisser quelques mots à l’oreille :  « Vous êtes la plus belle femme de la soirée … » Je lui offre un sourire légèrement crispé avant de tourner la tête dans la direction de Lev. Mais il a bougé. Bien sur, j’aurai dû m’en douter. Je fais mine de chercher un serveur pour que les hommes qui m’entourent ne voient pas que je le recherche.

Levinski fait un signe au serveur non loin de nous en voyant que je m’agite légèrement :  « Buvez, j’en ai commandé des litres… » Dit-il en riant doucement, son haleine chaude se déposant en un fin dépôt sur ma peau légèrement humide. Il fait si chaud. Un feu brûle en moi, incendie mes veines. J’ai besoin de sang. Besoin d’effacer ce putain de sourire de ses lèvres. Je lui ouvrirai la gorge en deux. J’attrape la première flute qui se présente à moi et la descend d’une traite. Merde. Les bonnes vieilles habitudes :  « Owh, vous devriez vous méfier ma chère, il a tendance à vite taper sur le système. » je lui fais une moue timide, légèrement contrite. Je dois me reprendre. Une femme ne peut pas avoir une telle descente sans même vaciller en ne venant pas d’un monde particulier. Même si nous sommes en Russie, toutes les femmes n’ont pas la même capacité que moi. S’il savait comme ça se passe chez les Zakhraov. Depuis mes treize ans je connais le gout de la vodka par coeur. J’ai tendance à mettre minable les gars de mon père lors de nos parties de poker; J’ai un sacré métabolisme, mais pour ce soir il va falloir que je joue les jeunes filles un peu « pompette ». Putain que j’aime pas ça. J’suis une une jeune fille, j’suis une putain de valkyrie. J’inspire un grand coup;  « Oui vous avez raison, mais il est tellement bon … » Il rit, fixant mes lèvres, et presse un peu plus la main qu’il a posé au creux de mes reins. Je m’empêche de m’écarter de lui, mais c’est une maitrise de moi même que je n’ai pas l’habitude de pratiquer.

 « Mais, je manque à tous mes devoirs, je ne vous ai même pas demandé votre prénom… » me dit-il en plongeant son regard marron dans le mien. Il me sonde, je le sais, il tente de lire en moi. Mais mon pauvre ami, tout n’est que ruines en moi, tu n’y découvriras rien mis à part que je suis une créature monstrueuse.  « Katherina Romanov… » Il semble soudain intéressé.  « A quoi occupez-vous vos journées, mademoiselle Romanov ? » Je ne le lache pas du regard, je ne dois pas ciller, il tente d’en savoir plus, comme si pendant quelques secondes il se méfiait :  « Appelez moi Katherina, je vous en prie. Eh bien, je m’occupe du patrimoine de certaines personnes qui ont les moyens de se payer mes services, dirons nous … » Je hausse les sourcils mais je sais qu’il a compris l’allusions. En clair, je ne m’occupe que de personnes aux porte feuilles dégoulinant de tunes. J’ai tapé dans le mille, il rayonne. Je savais que parler d’argent avec lui serait un bon sujet de discussion. Je prends un peu plus de valeur encore puisque je fricote avec les personnes influentes. Un des avantages de jouer les assassins de mon père, je peux prendre l’identité de qui je veux et l’espace d’une soirée, d’un instant seulement, je suis quelqu’un d’autre. Mais une fois que nous nous retrouvons dans l’ombre, une fois que l’odeur âpre de la peur titille mes narines, alors je redeviens cette meurtrière que je suis.  « Quel travail intéressant. Mais êtes-vous venu accompagnée ? » Je souris, je le piège et j’en suis ravie. Soudain je suis terriblement excitée à l’idée qu’il rencontre mon acolyte.  « Oui bien sur, mon plus gros client, qui est devenu bien plus qu’un client, vous le comprenez; Des liens s’établissent, il tenait absolument à venir à cette soirée et que je lui tienne compagnie. Je n’ai pas pu refuser. » Lui dis-je en posant ma main sur le haut de sa poitrine tout en riant doucement. Puis je me détourne de lui, ne retirant pas main :  « Oh le voici là-bas… » Dis-je en désignant Lev qui semble discuter avec un homme.  « Il discuter avec mon fils Nikola, allons les retrouver, j’aimerai beaucoup vous présenter… » Ses doigts s’enfoncent dans mes reins et je sers les dents tout en m’avançant vers Lev. Je n’entends pas ce qu’ils se disent, seulement des bribes de phrases me parviennent mais l’homme qui lui fait fasse ne semble plus si heureux d’être face à Lev. Je parviens tout de même à lire sur les lèvres de ce dernier :  « Et la vôtre c'est de ne pas être le bon frère ? » Visiblement Lev tente de garder son calme, il est temps que nous nous retrouvions où la soirée va tourner au carnage rapidement. Je me retiens déjà de ne pas arracher la main de l’enfoiré qui me touche. Lorsque nous arrivons enfin vers les deux hommes, Levinski ne ma toujours pas lachée, enroulant son bras autour de moi, posant sa main sur le devant de ma hanche, ses doigts frôlant mon pubis. Je lance un regard brûlant de haine à Lev.  « Messieurs, bonsoir… Vlad, laisse moi te présenter monsieur Levinski, père. » J’accroche mon regard à celui de Lev, un sourire ironique plaqué sur mes lèvres rouges. Je sais que ma petite référencee à Vlad Tepes L’Empaleur - Dit Dracula - n’échappera pas à mon tueur. Je me mords la lèvre en détaillant son visage, mon regard glissant avec gourmandise le long de sa mâchoire carrée puis le long de sa gorge où le sang affluant dans ses veines font trembler sa peau fine.

Soudain tout s’écroule autour de moi, lorsque le fils tourne son visage dans ma direction. J’ai l’impression que le sol s’ouvre sous mes pieds, que les enfers veulent m’aspirer plus tôt que prévu. Mon sang quitte mon visage, je me sens devenir blême tandis que mon front se couvre d’une légère pellicule de sueur. Le monde semble devenir flou et je jette un regard affolé à Lev. Pourvu que personne ne le remarque. J’ai besoin de me raccrocher à lui. Je sens les battements de mon coeur qui enflent dans ma poitrine, qui tambourinent dans mes tympans. Putain. Ses yeux. Il a ses yeux. Ce putain d’enfoiré à les yeux de Miroslav, et ils me fixent. Ils ne regardent ni mes seins, ni ma bouche, ni quoi que ce soit d’autre, mais bel et bien mes yeux. Le fils Levinski me fixe comme s’il voulait me disséquer d’un simple regard. Comme s’il pouvait lire en moi, aussi simplement que le faisait Miroslav. Je ne peux pas rester là. Je …  « Nikola, voici Katherina Romanov, mais je vois que tu as déjà fait la rencontre de son client … Enchanté de vous rencontrer, Monsieur … ? » Dit-il en tendant une main manucuré à Lev. Mais je ne remarque plus rien. Tout ce que je sens, c’est le regard brûlant que pose sur moi le mec qui me fait fasse. J’ai l’impression de perdre pied, que je vais m’évanouir. Putain, je suis pas faible… Soudain, Nikola me tend la main. J’hésite avant de le toucher. Je ne veux pas le toucher. Mais …  « Si j’avais su que vous étiez accompagné d’une aussi jolie femme, je serai venu vous parler bien avant … » Lança-t-il à Lev avant de reporter son attention sur moi, tandis que je pose une main tremblante dans la sienne. Ses lèvres viennent effleurer mes phalanges mais je ne suis plus en capacité de réagir.  « Katherina, allez-vous bien ? » Me demande soudainement Levinski, sa main exerçant une pression sur mon pubis.  « Je … Vous aviez raison, le champagne agit plus que je ne le pensais … Peut-être que … » Je m’arrache enfin à son contact pour me rapprocher de Lev et du buffet qui est à sa droite. J’en profite pour lui glisser un mot :  « Aide-moi. » Je ne sais pas s’il a compris la source de mon malaise. Mais je sais qu’il a compris mon petit manège par rapport à l’alcool. Je lui lance un regard profond. Vite, que le sang coule et que nous puissions nous barrer d’ici.

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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMar 23 Aoû - 16:49

Devil Inside Us
Comme à son habitude, elle arrive au moment où j'ai besoin d'elle. Accompagné de l'homme que j'ai envie d'égorger, elle s'approche et capte mon regard, sentant sûrement mon calme que je perds progressivement. La haine de ses prunelles répond à la mienne et je n'ai pas besoin d'un mot ou d'un geste pour lui promettre que je m'occuperais de cet enfoiré avec grand plaisir. Lui et ses fils paieront pour leurs offenses. Si l'un perdra sa langue, les autres mourront. Mon coeur recommence à battre dans ma poitrine et plus les secondes passent, plus je suis furieux de voir qu'il pose sa main dégueulasse sur ma Yeka, sur ce corps sublime qui n'appartient qu'à moi. Je suis malade de voir ses doigts immondes se promener sur les courbes de cet être que je suis le seul à avoir le droit de posséder et blesser. Elle est mienne, ai-je envie d'hurler. Mienne. Je suis celui qui a le droit de la toucher, de l'embrasser, de la mordre, de la blesser, de la frapper. Elle est ma chose, ma Yeka. Celle que je brise entre mes bras et dont le sang me rend dingue. En cet instant, j'ai envie de montrer les crocs et de rappeler à tout le monde que je ne suis pas celui qu'on coince dans un coin et qu'on fait craquer, mais celui qui tue, celui qu'il faut craindre et vénérer. Je suis le monstre de cette soirée, celui qui aura la peau des impies. Les doigts de la cible se posent trop loin sur ses hanches et déjà, je me jure de venir reconquérir de mes dents ce qui est mien. Je viendrais plonger mes canines à cet endroit précis de son anatomie et ferais disparaitre les traces qu'il a pu laisser, m'enivrant au passage du liquide vermillon qui glisse dans ses veines que j'aimerais trancher. Nos prunelles se croisent et ma patience s'effrite. Ce jeu m'agace déjà et pourtant, je dévoile ma dentition pour l'homme qu'elle me présente. Et heureusement, me faire appeler Vlad m'amuse suffisamment pour que j'accepte de serrer la main de cet homme que je veux tuer. C'est ça. Amusons-nous, faisons semblant d'avoir envie de passer la soirée ensemble… J'attrape la main de l'autre homme dans la mienne et mécaniquement, je joue le jeu, répondant la première chose qui me passe par la tête.

"Vlad Oblonski… Enchanté. Très belle réception si je puis me permettre…"

Les mots coulent d'entre mes lèvres mais rien n'est sincère. Rien n'est pensé. Tout n'est qu'automatisme. Comme ce nom de couverture qui vient de m'échapper. Pourquoi celui-ci ? Pourquoi celui d'Ivan ? Je déglutis difficilement en pensant à lui, à ses yeux, à sa voix et au bout de ses doigts. Le temps d'un instant, je repense à ses mains couvertes de mon sang et à la neige qui craque sous nos pas. Perdu dans mes propres pensées, je ne soupçonne même pas ce qui se passe dans la tête de Yeka, tout ce que je constate, c'est qu'elle se permet un instant de faiblesse que je méprise presque. Nos regards se croisent rapidement et je vois la terreur dans ses yeux et la sueur sur sa peau. Tu me déçois. Tu devais être forte. Je croyais que nous étions pareil. M'aurais-tu menti ? Puis je comprends. Elle vacille pour l'homme qui lui tend la main. Peut-être feint-elle quelque chose histoire de nous offrir une possibilité de l'isoler ? Sûrement. Ma colère revient quand un autre le touche et pour ne pas montrer mon dégoût, je porte à nouveau ma coupe de champagne à mes lèvres, trouvant dans l'alcool le contact apaisant que je n'ai plus avec personne. La conversation reprend sans moi et c'est à peine si je relève quoi que ce soit. Je préfère tout laisser glisser sur ma personne et me concentrer sur elle, pensant à ce qui est à venir. Tout est encore à faire ma belle. Il y aura eux, puis nous et enfin toi. Le sang, les larmes et la chair. Tu seras ce qui me calmera pour la nuit. Tu seras celle dont j'aurais le goût de la peau sur les lèvres jusqu'au petit matin. Tu seras ma dose. Mon héroïne, le calmant sombre qui souillera un peu plus mon âme… Ou est-ce moi qui vais tacher ta peau ? Je ne sais encore… Mais je m'amuse à la voir chanceler, comprenant que tout ce cirque m'est destiné. Je repose mon verre non loin d'elle et je peine à ne pas rire quand elle me demande de lui venir en aide. Il est dégueulasse, hein ? Tu hais qu'il te touche. Tu hais savoir qu'un autre puisse poser ses mains sur toi… Mais n'aie crainte, je serais le prochain, je serais là pour laver les traces de son contact et te rappeler que tu es mienne. Endossant mon rôle de cavalier inquiet, je viens poser sur son bras mes doigts, susurrant comme seul un amant passionné sait le faire.

"Je crois que le champagne te monte en effet bien trop vite à la tête… Je t'avais dis de ne pas être téméraire…"

Notre public nous observe et pour gagner un rire de l'assemblée, je leur glisse un sourire.

"Ah les femmes… Toujours avides de champagne sans voir qu'elles n'ont pas notre descente."

Ils rient, sourient, boivent un coup de plus. Connards. Ma main glisse jusqu'aux creux de ses reins et lentement, je l'attire à moi, réclamant l'air de rien mon territoire. Un sourire bien fade vient feindre une émotion sur mon visage et presque nonchalamment je propose l'air de rien.

"Pourquoi ne pas aller discuter de tout ça dehors ? Je pense que notre chère Katherina a besoin d'un bon bol d'air frais… "

Nikolai ne semble pas vouloir se joindre à nous, mais le père Levinski… Oh lui… C'est avec un sourire qu'il se jette dans nos bras.

"Eh bien ! Je ne vais pas laisser cette charmante jeune femme entre vos mains Monsieur Oblonski, j'aurais bien trop peur que vous ne me laissiez plus l'approcher."

Le porc éclate de rire et je dois me forcer à faire de même, comme si ça m'amusait follement. Je montre les dents pour feindre une hilarité qui est inexistante en cet instant. Je force un rire dissonant qui me file la migraine. C'est ça… Continue de penser que la soirée se passe bien et que tu vas peut-être avoir la chance de te la taper. Continue de penser que t'es en sécurité. Fais-moi donc ce plaisir. Alors que je l'accompagne vers l'un des balcons, je le sens sur nos talons, s'excusant auprès de certains invités en prétextant avoir à parler affaires. Je me penche doucement vers ma partenaire et murmure avec douceur.

"Il est tout à nous, continue comme ça et il va nous manger dans la main."

Je souris une dernière fois et pousse l'une des larges portes vitrées, nous offrant ainsi l'accès à l'un des balcons. L'air frais vient déjà caresser mon visage et se glisser dans mes cheveux tandis que je la confie à notre invité, le temps de chercher mon paquet de cigarettes. Allez. Il est tout à toi. Éblouie-moi.
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMar 23 Aoû - 16:52

Devil Inside Us
Ses doigts enserrent mon bras fin. Bien sur il croit que joue un jeu, il n’a pas capté la raison de ma faiblesse et il pense que je fais tout ça pour entrer parfaitement dans mon rôle. Je dois me reprendre. Je ne suis pas faible. Je lui ferai bouffer ses yeux, je lui arracherait les globes oculaires et les lui mettrais au fond de la gorge, rien ne me fera plus plaisir que d’effacer ce souvenir douloureux. Personne ne peut avoir les mêmes yeux que Miroslav. Personne. Et ce gamin ne sera pas l’exception. J’attendrai. Je patienterai sagement que mon occasion se présente, mais pas ce soir. Ce soir, Lev et moi nous occupons du père… Oh oui. Ca va être un bain de sang. Je suis furieuse. La rage coule dans mes veines, fait bouillir mon sang. Je tourne la tête vers Lev. Je me suis reprise, mais je continue de jouer mon foutu rôle de fille bourrée.  « Je crois que le champagne te monte en effet bien trop vite à la tête… Je t'avais dis de ne pas être téméraire… » Il me susurre ces quelques mots à l’oreille et j’ai envie d’attraper ses lèvres entre mes dents, j’ai envie d’y planter mes canines et de sentir son sang napper ma langue, couler dans ma gorge tandis que je suce sa plaie. Je sens le regard de Levinski, dans mon dos, qui navigue entre Lev et moi. Il ne perd pas une miette ce fils de pute. Eh non mon bichon, je ne serais pas qu’à toi cette nuit, je ne serai même jamais à toi, mais je m’amuserai à faire mumuse avec ton corps. Mes yeux fixent la bouche de Lev tandis qu’il s’adresse aux deux hommes. J’ai le regard d’une bête attendant de pouvoir fondre sur sa proie. Mais je sais qu’à la fin de la soirée nous serons la proie l’un de l’autre.  « Ah les femmes… Toujours avides de champagne sans voir qu'elles n'ont pas notre descente. » Enfoiré. Je passe ma langue sur ma lèvre inférieure, la laissant humide tandis que la main de Lev se plaque contre mes reins pour me rapprocher de lui. Il impose son territoire. Je lui appartiens. Oh oui Lev, fait moi tienne, montre leur que je ne suis que ta chose, l’objet de tes frasques sexuelles. Montre leur que nous ne jouons pas dans la même cour. J’approche dangereusement mon visage de son cou pour humer son odeur tandis que ma cuisse vient se caler entre ses deux jambes, frôlant son intimité.  « Pourquoi ne pas aller discuter de tout ça dehors ? Je pense que notre chère Katherina a besoin d'un bon bol d'air frais… » Je pouffe de rire contre son épaule. Jouer les femmes éméchées n’est pas une tâche aisée pour moi, mais il semble que je m’en sorte plutôt bien. J’offre une moue désolée aux hommes autour de moi en me mordant le coin de la lèvre inférieure tout en faisant glisser ma main le long du torse de Lev.  «Tu as raison, il fait si chaud ici .. » Dis-je en me redressant, repoussant au passage mes cheveux de ma poitrine.  « Eh bien ! Je ne vais pas laisser cette charmante jeune femme entre vos mains Monsieur Oblonski, j'aurais bien trop peur que vous ne me laissiez plus l’approcher. » Lev éclate soudainement de rire, ce qui me fait tourner la tête. Il montre les dents plus qu’autre chose dans une veine tentative de feindre un éclat de rire, mais Levinksi ne semble y voir que du feu. Il est bien plus interpellé par mon ébriété que par le regard de Lev. Son rire n’a pas atteint ses yeux. Yeux qui incendient tout sur leur passage.

Il m’escorte jusqu’au balcon et je sens la présence de l’homme derrière nous. Je fais mine de ne pas être stable sur mes talons hauts et m’appuie légèrement contre Lev. Son bras chaud irradie dans mon dos et provoque un long frisson qui me parcourt l’échine. Il se penche vers moi pour me chuchoter à l’oreille :  « Il est tout à nous, continue comme ça et il va nous manger dans la main. » Je lui offre un sourire carnassier avant de lancer une oeillade, par dessus nos épaules jointes, à l’homme qui nous suit comme un bon petit chien.  « T’inquiètes pas bébé, bientôt il me suppliera… » L’air est frais lorsque nous arrivons sur le balcon, il s’insinue sous ma robe, me rafraîchit le corps. Lev me lâche pour me  jeter dans les bras de notre homme. Il sort son paquet de cigarette et en coince une entre ses lèvres. Je pose mes deux mains sur le torse de l’homme qui me tient comme s’il n’allait plus jamais me lâcher. Ses mains glissent sur mes hanches et j’ai envie de lui arracher des lèvres ce putain de sourire satisfait qu’il arbore. Je dois me retenir. Je dois prendre sur moi. J’inspire un grand coup en fermant les paupières quelques secondes. J’analyse la situation. Je ressens pleinement tout ce qui se passe autour de nous, le parfum de Lev qui flotte jusqu’à mes narines, l’odeur de la cigarette, la trop grande quantité d’eau de toilette que l’homme a mis, sa musculature sous mes paumes - par chance, il pourrait être à mon gout, il est musclé ce qu’il faut, il n’est pas trop vieux et prend soin de lui. Je rouvre subitement les yeux et fait sursauter l’homme puis je me plaque un peu plus contre lui en faisant glisser plus rapidement mes mains sur ses pectoraux.  « Vous êtes influent, Monsieur Levinski, je me trompe ? » Je lui susurre. Il frissonne. Bat plusieurs fois des paupières. Inspire. Son coeur bat plus fort sous ma paume. Il recule lorsque je me presse encore contre lui, jusqu’à toucher la rambarde. Je suis tant pressée contre lui que ma poitrine se trouve écrasée, remontant, à la limite de déborder de ma robe. L’homme glisse un regard vers mon décolleté et déglutit bruyamment.  « Oui, en effet … » Je ris en rejetant la tête en arrière, lui offrant ma gorge.  « J’ai toujours rêvé de me faire baiser par un homme influent … » C’est plutôt cache et l’homme écarquille quelques secondes les yeux avant de comprendre le sens de mes mots. Oh non je ne l’effraie pas. Bien au contraire. Je sens déjà son désir enfler dans son pantalon. Je jette un coup d’oeil à Lev qui tire longuement sur sa clope et lui souris en me léchant les lèvres. L’homme semble suivre mon regard et ses yeux font la navette entre Lev et ma bouche.  « L’alcool vous a tant taper sur le système Katherina ou ai-je clairement compris vos intentions ? » Me dit l’homme en attrapant mes fesses à pleine main. Je me redresse pour coller mon nez contre son cou. Lentement, je fais remonter ma langue jusqu’à sa machoire, et mes lèvres se retrouvent collées contre les siennes. Je n’ai pas à forcer le barrage de ses lèvres. Sa langue plonge dans ma bouche avec puissance. Je m’écarte, haletante. Je vais m’amuser.  « Vous ne vous m’éprenez pas, monsieur Levinski. Depuis que je vous ai vu j’ai eu envie de vous … » Je lui avoue en faisant quelques pas en arrière, attrapant ma longue chevelure pour dégager mon dos. Puis je me détourne de lui et fais un pas en direction de Lev.  « Il fait si chaud … Cette robe… » Dis-je en caressant ma poitrine, descendant ma main le long de mon ventre jusqu’à mon pubis. Je n’ai plus d’yeux que pour Lev. Mon regard est fiévreux. J’attrape finalement la chemise de Lev dans mon poing et fond sur lui, plaquant mes lèvres contre les siennes. Je me languis de découper la chair de cet immonde enfoiré qui bande comme un taureau, hâte que Lev et moi nous baignons dans son sang, l’extase prenant possession de nos enveloppes charnelles.
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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMar 23 Aoû - 16:54

Devil Inside Us
Mon briquet galère, crachote des étincelles mais reste incapable d'embraser la cigarette qui attend sagement au bout de mes lèvres. J'écoute le silex de celui-ci frotter contre le métal, je le sens fébrile et impatient de me vomir  contre les phalanges une flamme vacillante et pourtant, rien. Pas de brasier, pas de flammèche, que dalle. Juste un chuintement ridicule et quelques étincelles. Agacé je serre les dents et écrase sans le vouloir le filtre de ma clope, tentant une dernière fois d'arracher une flamme à mon vieux Zippo. Mon pouce fait une dernière fois tourner la roulette, le silex frappe le métal et enfin, le feu se fait au bout de ma cigarette. Le tabac s'enflamme, une volute de fumée s'échappe et vient se glisser entre mes lèvres, puis dans mes poumons alors que je rouvre les yeux pour observer ma Yeka faire la pute pour un autre homme. Frustré je porte mes doigts à mes lèvres et la laisse faire, me disant qu'après tout, il faut bien qu'elle joue l'appât pour lui. Et pourtant, alors qu'elle pose ses mains sur le torse de notre cible là où celui-ci ose la profaner, je pense à ses hanches que je viendrais mordre et griffer jusqu'au sang pour les réclamer à nouveau. À chaque parcelles de son corps qu'il ose toucher, je me jure de venir arracher sa peau diaphane pour faire disparaitre sa présence et faire de sa chair mon territoire. Mon regard dévore le creux de ses reins et je dois me mordre l'intérieur de la joue pour ne pas gronder quand tout contre lui elle vient se plaquer. Pute, salope, succube… Pour elle je n'ai plus assez d'insultes. Elle me dégoûte. Elle me donne envie de vomir. Pire, elle me donne envie de fracasser son joli minois. Je bats des cils et écoute la braise chanter, m'imaginant derrière mes paupières les os de ses pommettes se briser sous mes doigts et son sang se répandre sur le sol. J'imagine fracturer son épine dorsale et lacérer sa chair. Je m'imagine lui rendre mes offenses qu'elle me fait en cet instant et lui rendre au centuple la douleur de la torture qu'elle m'inflige à présent. Une volute discrète de tabac glisse d'entre mes lèvres et je réalise, avec un certain vertige, que je tiens à elle au point d'être capable de la tuer. Alors que je l'observe se vendre comme une pute au rabais, à rouler des hanches, presser son corps contre le sien et remuer ses lèvres obscènes, je suis là, à réaliser que j'ai envie de la tuer simplement pour qu'aucun autre homme que moi n'ait le droit de la toucher. Tandis qu'elle ronronne pour lui, pensant innocemment, que j'attends peut-être simplement mon heure, je suis là, à me dire, le sang bouillant que j'ai envie de la tuer. Que j'ai envie de la faire hurler comme mon corps hurle de désir pour elle en cet instant. Nos pupilles se croisent et si je vois qu'elle s'amuse follement, je suis pour ma part écoeuré. La jalousie fait naître dans mon coeur cette envie de lui arracher la jugulaire avec les deux, de détruire son sourire et de répandre ses entrailles sur le sol. Et elle… Elle ne se doute sûrement de rien. La cendre tombe à mes pieds et le tabac continue d'encrasser mes poumons, noircissant un peu plus mon âme déjà bien goudronnée. Je la hais. Je hais cette femme. Je la hais parce qu'elle est capable de me faire souffrir comme aucune autre… Elle n'a qu'à s'éloigner, qu'à effleurer un autre homme et je deviens fou. Pour elle je perds toute maîtrise de moi et me laisse emporter par une folie destructrice qui ne semble avoir aucune limite… Pour un simple regard qu'elle aurait pour un autre, je serais capable faire couler le sang dans les rues de cette ville. Elle a sur moi une emprise qui me terrorise. Un pouvoir qui me donne une raison de plus de me débarrasser d'elle. De crever ses yeux de biche et de lui arracher le coeur. Mes lèvres se pincent et alors qu'elle embrasse sans la moindre retenue ce porc immonde, j'ai envie d'hurler. Elle ne se rend pas compte, elle ne réalise pas toutes les atrocités que je pourrais commettre pour elle. Et enfin, elle a les mots de trop. Elle ose lui murmurer qu'elle le veut, que depuis qu'elle a passé la porte à mon bras, son corps ne réclame que le sien. Un haut-le coeur me saisit et quand elle se tourne vers moi, j'ai autant le coeur au bord des lèvres que mon dégoût pour elle. J'abandonne ma cigarette qui termine au sol et l'écrase du bout du pied. J'te hais. Tu me dégoutes, sale pute. Voilà ce que j'aimerais lui cracher au visage, voilà ce que j'aimerais lui dire alors que je lui décocherais un revers de la main qui éclaterait ses lèvres immondes. Du regard j'observe la course de ses mains sur son corps de panthère et si sa démarche éveille en moi l'envie de la baiser sur ce balcon, mon esprit me dit de l'évider comme un poisson. Ses doigts terminent sur ma chemise et j'ai presque une moue de dégoût tandis qu'elle s'approche, venant me voler un baiser qui a le goût bien amer de la trahison. Ses lèvres se pressent contre les miennes et au fil des secondes qui passent, je sens toute ma colère s'effriter pour ne devenir qu'une envie primaire de rapprocher un peu plus nos deux corps. Pour elle je ferme enfin les yeux et force le passage de ma langue entre ses lèvres, lui offrant une fois de plus ma façon d'embrasser. Une sans la moindre douceur et teintée de mes crocs et du sang. Impérieux et désireux de lui rappeler qu'elle est mienne, je plaque une main au creux de ses reins, la forçant à presser son corps contre le mien. Le baiser se fait long et jamais je ne lui laisse le contrôle. C'est ma langue qui va chercher la sienne, mes dents qui viennent trouver ses lèvres et je suis celui qui y mets fin. Le souffle court je croise son regard et gronde doucement contre sa bouche avant de murmurer, mes doigts se refermant sur le tissu de sa robe.

"T'es dégueulasse… Tu entends ? Immonde… Je te briserais pour avoir osé le laisser te toucher…. Sale succube…"

Avec un sourire je lui murmure cela, revenant lui arracher un autre baiser qui menace son maquillage. Ma main dévale ses courbes et vient apprécier la rondeur de ses fesses alors que contre son entrejambe, elle ne peut que sentir mon excitation visible et palpable. Tout contre elle, je ne deviens que pulsions. Je ne pense qu'à son corps que j'ai envie de posséder et de prendre de force, à son sang qui pourrait rouler sous ma langue, ses muscles que je pourrais déchirer de mes ongles et ses os que je pourrais embrasser. Nos langues continuent de se trouver et de se caresser et moi je suis là, à imaginer qu'entre mes bras, je pourrais briser sa cage thoracique d'une simple pression. Le baiser prend fin et je la repousse presque, murmurant à nouveau.

"… Et pourtant j'ai envie de te baiser, juste sous ses yeux. J'ai envie de te faire hurler mon prénom et de te faire saigner les cuisses juste pour qu'il sache que tu n'es qu'à moi…"

De mes lèvres je viens caresser sa joue avant de laisser celles-ci se perdre sur son oreille et son lobe que je viens doucement mordiller, laissant une main se perdre sur sa joue tandis que mon pouce vient délicatement se perdre sur sa bouche.

"J'ai envie de te prendre alors que son cadavre sera encore chaud à nos pieds… J'ai envie qu'on se roule dans son sang… Mais d'abord… Il te faut jouer les sirènes… Il te faut l'appâter… Mais attention, chaque baisers que tu lui offriras, ce sera un coup que j'aurais pour toi…."

Avec un sourire je lève les yeux vers la cible, sentant dans son regard l'envie et la jalousie que je ressentais moi-même il n'y a pas si longtemps que ça. Je me recule légèrement et la toise, ayant pour elle un dernier ordre.

"Va."

Et du bout des doigts, c'est vers lui que je la jette à nouveau dans ses bras, tout en me jurant qu'à la fin de cette nuit, j'aurais été le seul à goûter au plaisir de la chair avec elle.
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMar 30 Aoû - 17:47

Devil Inside Us
Ses lèvres ont l’odeur du tabac froid, et le goût aussi. Mais c’est principalement le parfum de la mort que je hume. Sa langue force la barrière de mes lèvres, vient valser avec la mienne. Lev n’est pas tendre, c’est ce que j’aime chez lui. Il prend du force. Tout lui appartient, tout est acquis. Et je me fais un plaisir de lui résister un peu pour sentir sa rage. Rapidement ses dents viennent écorcher la fine peau de ma lèvre inférieure. Je souris contre sa bouche tandis que le parfum rouillé de mon sang inonde ma langue que je m’empresse de frotter contre celle, dominatrice de Lev. Je presse mon corps bouillonnant contre le sien tandis que je sens le regard de Levinski dans mon dos. Cet enfoiré doit se faire de gros films, c’en est étonnant qu’il ne bave pas encore comme le gros porc qu’il est. Soudain Lev cesse de me dévorer la bouche. Ses yeux sont deux puits sans fond dans lesquels je me perds tandis qu’il gronde. Sa cage thoracique vibre contre la poitrine, contre mes tétons durcis par le désir.  « T'es dégueulasse… Tu entends ? Immonde… Je te briserais pour avoir osé le laisser te toucher…. Sale succube… » Oh oui j’entends. Je le sais. Je frissonne à ces mots. Qu’il me brise. Qu’il me réduise en charpie, je n’attends que ça. Parce qu’il n’y a que ça qui me fait ressentir quelque chose, lorsque Lev laisse sortir son démon, lorsqu’il s’acharne sur moi, lorsque le pourpre teinte la porcelaine de ma peau, lorsque les ongles tracent des sillons dans ma peau tendre, lorsque … Ses lèvres s’abattent à nouveau sur les miennes, goulûment. Il me dévore. Ses mains se plaquent contre mon postérieur, la chaleur de ses paumes réchauffant mon corps, sa peau effleurant la mienne, avantage de ne porter qu’un petit bout de tissus en guise de robe. Merde. Il me plaque un peu plus contre lui et je sens son membre dressé et dur, piégé dans son pantalon de costume. Je suis trempée rien de le sentir à travers la barrière de nos vêtements. Je ne rêve plus que d’une chose : qu’il me possède à sa manière, qu’il fasse de moi sa marionnette. Je n’suis qu’un foutu pantin entre ses mains cruelles. Bientôt.  « … Et pourtant j'ai envie de te baiser, juste sous ses yeux. J'ai envie de te faire hurler mon prénom et de te faire saigner les cuisses juste pour qu'il sache que tu n'es qu'à moi… » C’est à mon tour de grogner contre ses lèvres. Je me mets à onduler contre lui, mes mouvements faisant remonter ma robe sur mes cuisses. Le renflement de son pantalon venant frotter contre mon intimité nue. Mes doigts parcourent son torse sculpté à la perfection, ma main glisse vers son membre. Je ne pense plus qu’à le libérer de sa prison. Ses lèvres glissent sur ma joue, jusqu’à mon oreille. Ses dents titillent mon lobe et je me mets à respirer un peu plus fort. Des promesses. Je ferme les paupières. De son autre main, il encercle mon visage, son pouce s’aventurant près de mes lèvres. D’un simple mouvement de langue je capture son doigts pour l’engloutir. Je le mords d’abord violemment, assez fort pour lui laisser une belle marque, puis ma langue s’enroule autour de lui avant que je me mette à le sucer, imaginant sa queue. Je joue, je le titille tandis qu’il me glisse à l’oreille :  « J'ai envie de te prendre alors que son cadavre sera encore chaud à nos pieds… J'ai envie qu'on se roule dans son sang… Mais d'abord… Il te faut jouer les sirènes… Il te faut l'appâter… Mais attention, chaque baisers que tu lui offriras, ce sera un coup que j'aurais pour toi…. » Je rouvre les yeux pour poser un regard incandescent sur ses lèvres. Je ronronne presque à l’écoute de ses promesses. Je relâche son pouce et me lèche le pourtour des lèvres avant de m’écarter de lui en lui offrant un sourire des plus carnassiers.  « Va. » m’ordonne-t-il, et ce mot résonne en moi tandis que je me tourne vers notre cible, cet homme mort. Il me tarde de pouvoir baiser Lev tout me roulant dans son sang, entourée de bouts de chair sanguinolente.

Je sais que mes yeux pétillent de désir lorsque je pose mon regard sur l’homme. Il ne sait ce qui l’attend réellement, mais je peux lire son désir sur son visage. Je sais à quoi il pense. Je le vois dans ses yeux. Les images de mon corps nu et offert dansent dans son esprit. Je m’approche de lui usant de ma démarche de féline, les lèvres entrouvertes, l’esprit encore grisé par notre petite séance avec Lev. Je n’imagine que ses mains sur mon corps, ses lèvres, sa langue, ses doigts… Soudain la main de Levinski m’attrape durement le poignet pour me tirer vers lui. Mon premier réflexe est de me tendre. Je perds cet air ébahi et je suis prête à me transformer en arme de destruction massive. On ne me touche pas quand je ne l’ai pas décidé. Mais je dois me reprendre. Il ne doit pas savoir. Il ne doit pas se méfier. J’inspire un grand coup pour me détendre. Et le feu anime à nouveau mes pupilles. Je me laisse tirer vers cet enfoiré et mon corps se retrouve à nouveau pressé contre le sien. Lui aussi est dur comme l’acier. Mais je sais que son désir n’est rien à comparer de celui de mon tueur sanguinaire. L’homme m’empoigne durement les fesses, ses auriculaires frôlant dangereusement mon intimité trempée. Il doit se méprendre l’enfoiré, croire que mon excitation lui est destinée, alors que lui n’a rien à voir avec tout ça. Ce n’est pas son corps - du moins pas vivant - qui m’excite, mais celui, brûlant de Lev. Et c’est l’idée de notre prochaine boucherie qui me fait mouiller. Cependant je fais abstraction de la vague de rage qui se propage en moi et colle mon nez dans son cou, éraflant sa peau de mes dents. Il frissonne et attrape mes poignets, qu’il enserre dans une main et qu’il maintient dans mon dos comme pour m’immobiliser. Je recule légèrement le visage pour le regarder dans les yeux, me mordant la lèvre inférieure.  « Vous aimez dominer Monsieur Levinski ? » Je lui demande d’une voix envoutante qui lui fait scintiller la pupille. Saloperie. Il se penche vers moi pour effleurer mes lèvres avant d’attraper celle du bas, celle que je mordais quelques secondes auparavant, celle abimée par Lev, et de la mordre durement, faisant se rouvrir la petite plaie. Une perle de sang se forme et je m’empresse de la lécher, étalant le sang sur toute la surface.  « Katherina, vous n’êtes qu’une vile tentatrice. Je n’ai pas pour habitude d’être violent, mais vous me donnez envie de vous faire du mal … Je sexuellement parlant. » Son regard lâche le mien pour glisser vers Lev qui, je le sais, ne nous lâche pas du regard. Je tourne à mon tour la tête vers lui et mon regard accroche tout de suite le sien.  « Dites moi, Vlad, vous semblez savoir la maitriser… Vous appartient-elle ? » Je l’écorcherai vif pour se mêler de choses qui ne le regardent pas. Je danserai, nue, dans ses entrailles éparpillées sur le sol. Je me lèche les lèvres en regardant Lev.  Hmm, suis-je à toi, mon bel éventreur ?  Je tente de me libérer de l’emprise de Levinski, mais celui-ci resserre sa prise sur mes poignets, me les tord. Je ne supporte pas que Lui me fasse souffrir. Je me tourne de nouveau vers l’homme et l’assassine clairement du regard. Il doit lire dans mon regard tout ce que je lui fais subir dans mes pensées car il me relâche, mais garde ma main dans la sienne, caressant ma paume de son pouce. J’ai envie de lui cracher dessus avant de lui crever les globes oculaires pour me regarder de la sorte.  « Vous semblez… agitée Katherina. Et si nous quittions quelques instants cette petite fête ?  Qu’en dites-vous Vlad ? » Demande-t-il à mon acolyte. Quelques minutes. Je ris tout en rejetant la tête en arrière. Oui, partons.  « Oh oui, partons. Je meurs d’impatience … » Je dis tandis que j’attrape sa main et le tire vers l’intérieur, non sans un regard à Lev. C’est parti. Que la fête commence …
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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyDim 11 Sep - 20:00

Devil Inside Us
Elle est mon poison. Elle est cet opium qui me dégoûte et me fascine en même temps, une merveille au goût de cyanure qui si brûle mon corps, fait renaître le démon qui dort en mon être. Elle est la flamme qui embrase et embrasse mon âme. Elle est l'encre que j'ai besoin de faire couler dans mes veines et le sang que je vais envie de sentir sur mes lèvres. Yeka est tant et pourtant rien. Elle n'est qu'une femme, une chose éphémère et fragile que je pourrais tuer ou briser… Elle ne devrait pas compter, elle ne devrait pas avoir un tel pouvoir sur moi et je ne devrais pas avoir tant d'envies pour elle. L'indifférence est la pire des punitions, par rapport à l'amour et la haine qui ne sont que deux amants qui s'étreignent sans cesse. Loin de moi elle file et pour un autre elle roule des hanches, me forçant à l'observer être touché par un être abject que mon être rejette. Peut-être avec plaisir me torture-t-elle ainsi, tandis que les épaules nouées et les dents serrées je me dois de paraître calme. C'est pourquoi, loin d'elle et frustré, je me dois de l'observer appâter notre cible. Sans avoir le droit de la réclamer, je suis obligé de voir son corps qui est pourtant mien se coller contre celui de notre proie. Entre deux battements de cils, je dois assister à ce spectacle grossier et vulgaire qui me donne envie de gerber. Furieux je l'observe et me tends moi-même au moment où rudement il vient la saisir au poignet après avoir osé poser ses mains sur ce qui m'appartient. Mes lèvres se retroussent à peine face à la discussion qu'ils ont et quand l'homme déjà mort se tourne vers moi, j'hausse un sourcil, n'étant pas sûr de la réponse à avoir. J'ai envie de gronder, de me faire menaçant et de la réclamer, surtout quand je vois le regard qu'elle me lance… J'ai la furieuse envie de la ramener à moi et de tuer cet homme qui a osé la toucher et même penser qu'il pourrait se glisser entre ses cuisses à ma place, qu'il pourrait la frapper et la battre comme je le ferais… J'ai envie d'étriper ce connard qui pense pouvoir prendre ma place. Yeka est mienne. Elle est ma chose, mon amante, ma succube. Je suis le seul à avoir le droit de lui faire du mal. Presque vexé qu'il ose me poser la question, je relève quelque peu le menton et esquisse un rictus qui n'est que la preuve évidente du mépris que je lui porte. L'air frais de la nuit vient doucement caresser mes cheveux et mon visage, tandis que dans un murmure rauque, je lui confirme ce qui devrait pourtant être une évidence.

"Elle est à moi, oui…"

Pourquoi insister ? D'une réponse il pense avoir saisit la subtilité de notre relation. De quelques mots de ma part il pense tout savoir de nous et de ce que nous sommes. L'idiot, alors qu'il joue à un jeu dangereux avec ma succube, pense tout saisir de ce qui va lui arriver cette nuit. Sans avoir à croiser son regard, je sais déjà ce qu'il imagine, sans avoir à faire le moindre effort, je sais quels sont ses fantasmes… Lui aussi doit s'imaginer entre ses cuisses à la baiser tandis qu'elle se cambre en hurlant de plaisir teinté d'une douleur réel. Il doit penser qu'il aura ce que j'ai avec elle… L'étreinte de nos deux corps, le combat charnel de nos êtres… Il est si naïf, à penser que nous sommes des êtres à faire l'amour… Il ne voit pas dans nos prunelles la noirceur qui règne dans nos coeurs. Il pense avancer en terrain connu, sans se douter qu'il est la proie de notre duo malsain. Enfin, il daigne à nouveau s'adresser à moi, osant vouloir être celui qui décide. Je serre les dents et pourtant, je souris, m'amusant de voir que le lapin se jette dans la gueule des loups. Je prends une grande inspiration et marche avec eux vers l'intérieur, n'entrouvrant les lèvres que pour alimenter les fantasmes de l'homme qui pense avoir le droit de posséder ma Yeka.

"Je connais un endroit où nous pourrions être tranquilles tout les trois… Laissez-moi vous y conduire pendant que vous prenez soin de cette sauvageonne qui ne sait pas se tenir correctement en public…"

Mon regard glisse sur elle et alors que je passe à ses côtés, j'effleure le creux de ses reins du bout de mes doigts, filant ensuite en premier pour rejoindre cette fête. Je fends la foule sans regret et bien rapidement je retrouve l'entrée de l'hôtel, demandant déjà au voiturier de me ramener la berline que j'ai déposé. Je feins d'être à l'aise à l'idée de ce trio que nous formons, tandis qu'intérieurement je bouts de voir cet homme toucher à ce qui m'appartient. Je l'ai réclamé, ai-je envie d'hurler, pour moi elle a hurlé, saigné et supplié. J'ai manqué de la brisé et un jour je le ferais pour de bon. Mais non. Je me mords l'intérieur de la joue et tends la main à ma succube, attrapant son poignet pour l'attirer à moi. Levinski me jette un regard mais ne râle pas, pensant que tout ceci fait sûrement partie d'un rituel tordu que nous aimons pratiquer tout les deux. Sur ses fesses je pose une main tandis que l'autre serre un peu plus son articulation que je maltraite déjà. Mes lèvres caressent son oreille et pour elle seule, je murmure.

"Il est à nous. Tu le fais monter avec toi et tu le neutralises le temps du trajet. Je nous mène à l'endroit prévu."

Sèchement mais sans précipitation, je viens mordiller le lobe de son oreille, y allant d'abord doucement avant d'y planter plus franchement mes dents, pressant en même temps contre le creux de ses reins pour permettre à son bassin de rencontrer le mien et d'ainsi sentir mon membre durcit d'envie pour elle. Après de longues secondes ainsi, je viens poser mes lèvres dans son cou, reprenant.

"Je t'ai vu… Tu aimes ça, hein ? Me faire souffrir en allant dans ses bras ? J'en suis sûr… Tu te laisses toucher simplement pour me donner une raison de te punir. Quand nous en aurons terminé avec lu, je jure que tu regrettera chaque secondes de cette soirée…"

Un dernier baiser est déposé sur sa gorge et enfin je me recule, la rendant avec un sourire à notre cible tandis que j'ouvre la marche vers la berline noire qui nous attend devant l'hôtel. Sans un regard par-dessus mon épaule, je m'installe derrière le volant et laisse le duo s'installer sur la banquette. Une fois la portière claquée je démarre et commence à rouler, feignant un début de conversation qui n'ira pas bien loin, faisant confiance à ma Yeka pour la suite.

"C'est la première que vous vous adonnez à ce genre de jeux, Monsieur Levinski ? Que je sache à quel point vous allez me priver d'elle…"

Un sourire se glisse sur mes lèvres mais dans ma voix, tout à l'intonation d'une menace, comme un grondement d'avertissement. Mes doigts se resserrent sur le volant et les yeux rivés sur la route, je me retiens de la surveiller dans le rétroviseur, n'ayant pas franchement envie de la voir plus longuement jouer la midinette en chaleur qui s'offre au premier homme qui pourrait lui échanger contre son corps je ne sais quel cadeau luxueux.
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyDim 25 Sep - 3:11

Devil Inside Us

Les mots franchissent ses lèvres comme le venin du serpent s’écoule de ses crocs. Cet homme est la proie et Lev y injecte tout son venin, tandis que je tisse autour de lui ma toile, comme une veuve noire piège son futur déjeuner. Je suis à lui. Depuis des années déjà. Il m’a attrapé, il m’a fait sienne pour ne plus jamais me lâcher. Je salive à l’avance, j’étends déjà l’écho de ses hurlements, de ses cris désespérés et mon rythme cardiaque s’accélère soudainement. C’est tellement bon que je sens mes seins devenir un peu plus lourd, mes tétons se dresser sous le tissus soudain en trop. Je sais que l’homme a remarqué ce changement car soudain ses yeux glissent vers ma poitrine et je le vois entrouvrir les lèvres, pensant que cette réaction est due à sa putain de main posée non loin de ma fesse droite. Enfoiré. J’ai si hâte de jouer. Je jette un regard presque suppliant à Lev, derrière nous. Il lit en moi, je le sais, car ses yeux me répondent. Ils me disent la même chose, ils montrent le même besoin viscéral que les miens. Mon éventreur.  « Je connais un endroit où nous pourrions être tranquilles tout les trois… Laissez-moi vous y conduire pendant que vous prenez soin de cette sauvageonne qui ne sait pas se tenir correctement en public… » Il passe à côté de moi, si près que je sens son parfum me chatouiller les narines et des images des prochaines heures me heurtent de plein fouet. Ses doigts courent doucement aux creux de mes reins, je frissonne. Le courant électrique me parcourt l’échine, se propageant dans tout mon corps. Une onde de plaisir à l’état brut, mais ce ne sont que les prémices. Ce n’est qu’un avant goût, je le sais. J’ai l’impression que ça fait une éternité, qu’il ne m’a pas touchée, qu’il ne m’a pas fait saigner, que nous ne nous sommes pas amusés tous les deux. Cela me semble si long et pourtant je sais que ce n’était qu’il y a quelques jours. Je m’empêche de tourner la tête et de plonger mon regard dans le sien, je me contente seulement de regarder son dos tandis qu’il passe devant nous pour nous ouvrir le chemin, fendant la foule comme un serpent parmi les herbes hautes.

Je sais Lev tendu. Je le sens. Sa rage se propage dans l’air, les ondes négatives m’atteignent, me font vibrer les entrailles mais je sais aussi qu’il se retient pour ne pas tout foutre en l’air. Je sais qu’il prend sur lui et qu’il imagine des milliers de manières de détruire cette homme qui ose poser la main sur ce qui lui appartient. C’est comme ça. C’est Lev. C’est lui, mais c’est aussi moi. Je suis sa chose. Je suis en sa possession. C’est comme ça, c’est un fait. Je n’essaie pas d’aller contre ça. Je ne veux pas aller contre ça. Il me comble. Il susurre des mots doux au monstre qui vit en moi, qui m’habite. Il me calme. M’apaise. Comme un dresseur de fauve. Dieu seul sait de quoi je serai capable si Lev n’était pas là pour mettre des baignes dans la gueule, s’il n’était pas là pour me remettre en place. Dans notre folie il sait me contrôler. D’autres voient cette relation comme une destruction, mais moi je vois cela comme un sauvetage. Sans le savoir - ou peut-être en a-t-il conscience - Lev me sauve de moi même. Il me sauve de ma faiblesse. Il me sauve de cette humanité pourrie qui m’empêche d’avancer, il me rend plus forte, plus violente, il me contrôle comme on contrôle une marionnette. Je ne suis qu’un objet entre les mains d’un homme sans coeur. Et ça me convient. Alors que je suis plongée dans mes pensées, Lev m’attrape soudainement le poignet, le serrant entre ses longs doigts, obligeant Levinski à me laisser m’écarter de lui. La chaleur se diffuse dans tout mon membre, engourdissant mon bras. Je ferme les paupières, quelques secondes alors que sa voix chante à mes oreilles sentant sa main se poser sur mes fesses : « Il est à nous. Tu le fais monter avec toi et tu le neutralises le temps du trajet. Je nous mène à l'endroit prévu. » Je soupire contre sa joue avant de grogner quelque chose. Je ne sais plus quoi. Je ne peux pas m’en souvenir. Le besoin me tiraille trop. Je ne suis plus capable de réfléchir et je n’ai plus qu’une envie : me retrouver dans ce putain de hangar. Son bassin vint à la rencontre du miens, mon postérieur se colle contre la preuve de son désir évident et je me sens un peu plus moite tandis qu’il plante sans ménagement ses dents dans le lobe de mon oreille. Je m’empêche de pousser un cri de plaisir. Ses lèvres avides glissent doucement vers mon cou tandis que je retiens ma respiration; Il est le seul à savoir me malmener comme ça, à connaitre les points sensibles, à savoir me mettre à genoux d’un simple regard :  « Je t'ai vue… Tu aimes ça, hein ? Me faire souffrir en allant dans ses bras ? J'en suis sûr… Tu te laisses toucher simplement pour me donner une raison de te punir. Quand nous en aurons terminé avec lu, je jure que tu regrettera chaque secondes de cette soirée… » Mes poils se dressent sur mes bras, mais aucun son ne sort de ma bouche. Oui, je sais qu’il va me le faire payer, je sais que je vais déguster tandis qu’il déchainera les foudres de son enfer personnel sur moi, pour me punir d’avoir été si proche d’un autre homme, pour me punir d’être cette putain de catin que je suis depuis des années. Je penche un peu plus la tête en arrière jusqu’à ce qu’elle rencontre son épaule, lui offrant ma gorge nue, lui hurlant presque d’y planter ses dents aiguisées ne serait-ce que pour me soulager quelques secondes. Mais ce ne sont pas ses dents qui viennent rencontrer la fine peau de mon cou mais ses lèvres, dures, sèches. Et ce geste ne fait qu’alimenter le brasier qui me consume. Je grogne de frustration en rouvrant doucement les yeux pour le regarder monter dans la voiture. Il est l’heure.

Levinski et moi nous installons finalement sur la banquette arrière. L’homme m’attire sur ses genoux et je fais mine de me laisser faire mais je n’ai qu’une envie : le démonter pour qu’il n’ose plus jamais poser ses sales pattes sur mon corps. Je me sens oppressée à l’arrière de cette foutue bagnole. J’ai l’impression de perdre le contrôle, alors qu’au fond je l’ai totalement. Je le tiens par les couilles ce connard. Nous n’allons faire qu’une bouchée de lui alors qu’il pense avoir touché le gros lot. Je souris à cette pensée et Levinski semble s’en apercevoir, toujours dans ses illusions. Il me caresse les cuisses, ses doigts montent un peu trop haut, mais je ne réagis pas, je prends sur moi comme toujours.  « C'est la première que vous vous adonnez à ce genre de jeux, Monsieur Levinski ? Que je sache à quel point vous allez me priver d’elle… » La voix de mon Lev crève le silence et je hausse les sourcils en l’entendant tenter de faire la conversation - alors que l’homme bande comme un âne sous mon cul. Mon éventreur commence à faire des efforts, je me lèche la lèvre inférieure en lui jetant un coup d’oeil dans le rétro; Bien trop hot. Ce mec assis sous moi ne fait pas le poids face à Lev… Ils ne feront jamais le poids face à lui. Je plante mes ongles dans l’épaule de l’homme tandis qu’il fourre son nez dans mon cou, me humant, pile à l’endroit où Lev a posé ses lèvres quelques minutes plus tôt. Cependant je ne peux m’empêcher de songer aux mots employés par Lev. Quel putain de possessif. Ce trait de caractère m’a toujours plu chez Lev. Levinski décolle son nez de ma peau pour répondre :  « Eh bien … Pour tout vous avouer, avec ce genre de créature, oui absolument … Vous ne vous joindrez pas à nous Vlad ? » Demande-t-il, étonné. Je ris doucement tout en me tournant vers Lev, offrant pleinement mon cul au vieux libidineux. Je me colle contre le siège conducteur pour passer mes mains de chaque côté, faisant courir mes mains sur le torse de Lev, mes doigts griffant le tissus de sa chemise que je rêve de déchiqueter.  « Dépêche-toi, je crève d’envie. Je ne tiens plus Lev. Et je jure que je risque de lui couper les mains dans la caisse si on est pas arrivés dans les dix prochaines minutes. Je ne supporte plus là. Et ce serait dommage de tâcher le cuir de cette belle caisse… » Dis-je dans un chuchotement, au creux de son oreille. Ma langue vient caresser la peau sensible sous son oreille :  « Plus vite Lev, qu’on en finisse, que je te sente en moi… » Je n’ai plus qu’une hâte, qu’il me défonce, dans tous les sens du terme. La tension est trop forte. Mais je décide tout de même de me détourner de lui pour me concentrer sur notre cible. Je me mets à cheval sur lui, mon intimité dénudée et humide se pressant contre la bosse dure sous son pantalon. Mes lèvres s’approchent des siennes et c’est presque si je sens Lev s’acharner sur le volant. Il m’achèvera pour ça. Mais c’est pour ça que je joue avec le feu, pour sentir les coups de Lev, sa férocité, son besoin de me faire souffrir pour me punir de l’avoir trahi, pour sentir toute son animalité se déverser en moi. Je capture les lèvres de Levinski, ses mains attrapent l’arrière de ma tête pour forcer notre baiser. Je n’ai qu’une envie, lui couper cette langue dégueulasse, mais je dois d’abord l’occuper, l’amadouer totalement. Lev compte sur moi.
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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyJeu 29 Sep - 13:28

Devil Inside Us
L'homme inspire, hume presque le parfum si envoûtant de ma Yeka avant de me répondre. Comme un junkie de merde, il s'envoie un dernier shoot avant de revenir à la réalité, n'ayant pour moi qu'un murmure rauque entaché de son envie primaire de se glisser entre les cuisses de celle qui n'est qu'à moi. Mes doigts se crispent légèrement autour du volant et après une grande inspiration, je me retrouve à devoir écouter cette demande qui me rend presque malade. "Vous ne nous joindrez pas à nous ?" Un sourire plus naturel que je ne le pensais se glisse sur mes lèvres alors que d'un ronronnement plus proche d'un grognement, je lui réponds en ces termes.

"Oh si… Bien sûr… Je ne peux vous la laisser…"

Si il savait. Il pense rouler avec nous vers une nuit pleines de promesses des plaisirs de la chair, sans imaginer qu'il vient de s'offrir à deux inconnus aux regards sombres et aux ombres dotés des ailes de l'ange de la Mort lui-même. Il pense avoir trouvé des compagnons, et non les bourreaux qui vont se repaitre de son sang. Mes dents se plantent rapidement dans ma lèvre alors que j'imagine déjà mort à mes pieds, son sang sur ma bouche et Yeka sur mes hanches. J'imagine ma main qui se resserre autour de sa gorge et ses lèvres qui deviennent bleues. Je l'imagine hurler et suffoquer alors que je viens en elle, atteignant la jouissance alors qu'elle sera en train de rejoindre l'au-delà. Dans mon pantalon mon érection se fait presque douloureuse et de plus en plus impatient, je compte désormais les secondes, sentant bouger Yeka derrière-moi, l'imaginant déjà se débarrasser de cette cible qui m'empêche de profiter de son corps. Seulement, si je la sens remuer, c'est uniquement pour venir se coller à mon siège pour jouer avec mes nerfs. Ses lèvres, sa langue se perdent sur ma peau, des mots lui échappent bien, mais au lieu de m'exciter, ils me font grincer des dents. Du coin de l'oeil je l'observe, restant parfaitement silencieux alors qu'elle s'éloigne à nouveau, retournant faire la pute sur les genoux de cet homme qu'elle semble de plus en plus décidé à baiser sur la banquette arrière et en ma présence. Mes phalanges deviennent blanches tant je serre le volant alors que je comprends ce qu'elle fait.

La salope me désobéit et se joue de moi. Mes lèvres se retroussent et dévoilent mes dents alors que l'envie et le désir laissent place à la fureur et la rage. Mon coeur ne plus désormais que pour envoyer dans mes veines une colère brûlante qui remplace mon sang, et en cet instant, je décide que je n'ai plus une victime à faire ce soir, mais deux. Je lui jette un regard dans le rétroviseur et me jure que c'est la dernière fois qu'elle me fait ça. J'écrase l'accélérateur et reste silencieux tout le long du trajet, devenant presque fou à les entendre derrière-moi. Entre les soupirs, le tissu qui est froissés et les mots chuchotés, je ne peux qu'imaginer ce qu'elle lui offre en cet  instant. Elle le laisse la caresser, lui faire ce que je devrais lui accorder, et le tout son mon nez, tout ça dans le but de me blesser. Un goût amer me reste dans la bouche tandis que nous arrivons enfin devant le hangar sur le port. Je me gare et pousse un long soupir, ouvrant simplement ma portière que je claque sèchement. Je n'aurais jamais dû lui faire confiance. J'aurais dû la mépriser et la briser comme je l'ai fais avec les autres. J'ai été imprudent et aujourd'hui j'en paye le prix fort. Yeka, ma Yeka, n'est qu'une salope qui veut juste me voir saigner… Une femme que je n'aurais jamais dû laisser approcher. En cet instant, la trahison est comme une lame dans mon coeur et si l'air marin a le mérite de tenter de consoler en de douces caresses, il ne peut me faire oublier celle qui est dans cette voiture, à presque mettre en danger toute l'opération de ce soir. Je porte ma main à mon holster d'épaule et attrape l'un de mes 9mm,  soupirant une dernière fois avant d'aller ouvrir la portière passager. Je me retiens de justesse de plisser le nez en les découvrant l'un sur l'autre, haussant un simple sourcil  à la place quand sur moi ils posent leur regards. Levinski sort le premier et avant qu'il n'ait le temps de se demander pourquoi nous sommes là, je l'assomme d'un grand coup sur la nuque à l'aide de mon arme. Lourdement il s'écroule au sol, inconscient et enfin heureux de pouvoir quitter mon rôle de mystérieux invité, je pousse un long soupir, posant ensuite mes prunelles de glaces sur Yeka.

"Et toi…"


C'est presque un grondement qui m'échappe alors que je l'attrape par le poignet, la faisant sortir de la voiture pour la planter face à moi. Mes doigts quittent sa peau et je me rapproche d'elle, mimant peut-être l'un de ses geste que j'ai avant de l'embrasser, juste pour la tromper. Tu vois ? Nous pouvons être deux à jouer à faire souffrir l'autre… Peut-être s'attend-elle à un baiser, mais tout ce que je décide de lui offrir en cet instant, c'est un puissant revers de la main qui vient la surprendre au coin des lèvres.

"Sale chienne !" Je hurle, ne cachant plus ma rage. "Espèce de pute ! Tu avais une chose à faire, c'était de le neutraliser et toi… Toi tu te fais un plaisir d'à moitié le baiser sous mon nez…."

J'esquisse un autre geste pour la frapper, l'interrompant pour lui tourner le dos et pousser un hurlement de rage. Je reprends mon souffle et range mon arme, me concentrant alors sur l'homme qui est toujours le nez sur béton.

"Tu me dégoutes… Tu me fais venir… Tu me fais miroiter ton corps pour ensuite écarter lui cuisses pour une merde comme lui…" Je crache sur l'homme en question, venant ensuite attraper la belle par la gorge. Je laisse nos lèvres s'effleurer alors que je reprends, murmurant désormais. "C'est la dernière fois que tu me fais ça. Ose seulement recommencer et je te colle une balle dans la nuque." Je viens mordre sa lèvre avant de la lâcher, m'occupant de ramasser notre homme pour le traîner dans le hangar en question. Là je l'attache par les poignets et le pend ensuite  à un des crochets pendant du plafond. Je me tire ensuite une chaise et m'installe dessus, m'autorisant une cigarette alors que je quitte ma veste de costume pour ne garder que ma chemise. Je commence à fumer et à attendre que l'autre connard se réveille, ignorant superbement Yeka, cherchant simplement à la punir pour son comportement. De toute façon, la connaissant, elle reviendra faire la pute pour moi, elle viendra s'agenouille face à moi et ma queue qu'elle désire tant… Elle rampera pour un regard, une attention et si généreux j'ai envie d'être, peut-être serais-je bon pour elle.
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Dernière édition par Lev Baranov le Ven 30 Sep - 0:14, édité 1 fois
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyVen 30 Sep - 0:02

Devil Inside Us


Mais ce n’est pas comme ça qu’il compte sur moi. Lev ne me dirait jamais d’occuper la cible avec mon corps. Je savais ce qu’il sous-entendait en m’intimant de neutraliser cet enfoiré de Levinski. Mais le rendre fou, ou plutôt furax, me montrait qu’il tenait à moi, qu’il en avait quelque chose à faire, que je n’étais pas simplement un objet, la chose qu’il pouvait défoncer quand l’envie lui prenait. Le rendre fou était une façon de savoir que j’avais une certaine emprise sur lui, même si je devais pour ça m’en prendre une dans la gueule. Je reculais mon visage de celui de l’homme et pris une longue inspiration lorsque je sentis la voiture ralentir et s’arrêter brusquement. J’avale durement ma salive, attendant que Lev ouvre cette foutue porte - ou arrache cette porte - et nous fasse sortir de là. C’est ce qu’il fait, il ouvre violemment la portière, et pose sur nous un regard aussi profond que les ténèbres. J’y lis toutes les choses qu’il rêve de me faire. Oui. Me buter, salement, violemment, en fait partie. Et j’esquisse un petit sourire de satisfaction, j’ai ce que je veux, cette étincelle qui me prouve que je ne suis pas qu’un bout de viande. Qui montre qu’il ne supporte pas qu’on me touche. Je lui appartiens. Depuis le premier jour, je le lui appartiens, corps et âme. Il me tient entre ses doigts, il me guide, me contrôle et fait ce qu’il veut de moi. Lev me tient au creux de sa paume. D’un simple geste, de ses doigts se repliant sur eux mêmes, il peut me briser en un milliards d’éclats. Plus qu’avec quiconque, je suis vulnérable, autant qu’il me rend puissante et forte. Levinski sort de la voiture de lui, et je le plains. Ou non, ses pensées sont belles pour l’instant, il pense à mon cul, au fait qu’il va me sauter devant celui qui semble être mon partenaire. Il prend son pied déjà. S’il mourrait maintenant, ce serait une belle mort pour lui. Mais ce n’est pas ce qui est prévu. Non loin de là, la soirée ne fait que commencer pour Lev et moi. A peine Levinski a-t-il posé le pied au sol que Lev se jette sur lui et lui assène un coup, violent, derrière la nuque. L’homme tombe face contre sol comme une poupée de chiffon, complètement désarticulé. Doucement je lève les yeux vers Lev dont le regard m’incendie déjà.  « Et toi… » Ses prunelles sont aussi sombres, noires et ténébreuses que l’enfer lui même. Dante ferait pale figure à ses côtés. Lev est mon enfer personnel. Ses longs doigts froids s’enroulent autour de mon poignet, me gèlent l’os jusqu’à la moelle et me tire sans ménagement pour me faire sortir. 

Je suis debout devant lui, la robe remontée presque à mi-fesses et je plonge mon regard dans le sien, je le sonde, je tente de le lire, mais rien ne me parvient. Une troue béant, de haine et de rage à l’état brut. Il me haït. Il me relâche mais je sais que c’est pas fini, loin de là. Alors je reste face à lui, sans bouger ne serait-ce que le petit doigt. Son visage se rapproche du mien, je ne bouge pas. Ses lèvres sont si proches des miennes, les frôlent presque, et je voudrais les gouter, mais sa main s’abat violemment contre mon visage. Le coup est si puissant que ma tête vole sur le côté, mes cervicales craquent, violemment, sinistrement. Le son est douloureux. Mais je ne sens rien. Juste mon coeur qui se remet à battre. Je garde la tête sur le côté tandis que le sang envahi ma bouche. Mes dents ont entaillé la chaire de ma joue, la commissure de mes lèvres s’est fendue et une longue goutte de ce liquide rougeâtre roule jusqu’à mon menton.  « Sale chienne ! Espèce de pute ! Tu avais une chose à faire, c'était de le neutraliser et toi… Toi tu te fais un plaisir d'à moitié le baiser sous mon nez…. » Ce n’est même plus de la rage, ni de la haine, mais de la fureur. Il m’étriperait. Il m’éviscérerait. Il me clouerait au mur pour ensuite m’évider lentement. Ses hurlement résonnent en moi et je m’enivre de sa rage. Elle coule en moi, dans mes veines, s’enroule autour de mon coeur, le compresse avec puissance. Je ne peux plus respirer, je suffoque, j’ai l’impression de prendre un shoot de coke. Je papillonne des paupières tandis qu’il mime un autre geste mais rien ne se passe. Il se détourne et je fronce les sourcils. NON ! ai-je envie d’hurler. Ne te détourne pas de moi, jamais !  Mais je ne dis rien. J’attends. J’essuie rarement la goute de sang sur mon menton, l’étalant sur ma machoire.

Il range finalement son arme en s’approchant de l’homme au sol. Mon coeur se serre.  « Tu me dégoutes… Tu me fais venir… Tu me fais miroiter ton corps pour ensuite écartes lui cuisses pour une merde comme lui… » Son attention est de nouveau toute pour moi. Ses doigts s’enserrent ma gorge.  « C'est la dernière fois que tu me fais ça. Ose seulement recommencer et je te colle une balle dans la nuque. » J’entrouvre les lèvres pendant que je peux encore parler :  « Ce n’est pas toi que je tentais de duper Lev … mais bien cet enculé. C’est lui que je veux faire souffrir. C’est lui qui s’est fait des millions de petits films, pensant pouvoir abuser de mon corps comme un gros bâtard. Alors traite moi de tous les noms, frappe moi autant que tu veux, jamais il n’aurait eu mon corps quand il t’est entièrement réservé… » Je souris comme une démente tandis que sa main me broie la gorge. Ses doigts s’enfonçant dans ma peau, ses ongles coupant ma peau, des traces en formes de demie-lune que j’arborerai demain avec fierté, sans parler des traces de ses doigts, qui seront bleues-violettes autour de mon cou. Ses lèvres, tentatrices, portant encore le goût de mon sang, effleurent les miennes. Je parviens à sortir le bout de ma langue que j’ose promener sur sa lèvre inférieure.  « C'est la dernière fois que tu me fais ça. Ose seulement recommencer et je te colle une balle dans la nuque. » Ses dents accrochent ma lèvre, la rayent, la font saigner à nouveau. Puis il me relâche. Me tourne le dos pour s’occuper de la raclure au sol. Lev se dirige vers le hangar avec son fardeau et je le suis, mes talons résonnant sur le sol. Il ligote ses poignets avant de la suspendre au crochet de la chaine que nous avons installée pour lui. Lev se tire une chaise, fait crisser les pieds en ferraille sur le béton, retire sa veste avant de s’asseoir négligemment et de s’allumer une clope. Je croise les bras, sur le côté, et je lui crache :  « Alors casse toi Lev… laisse moi finir le boulot avec ce fils de pute et va baiser je ne sais qui… Si je t’ai fait venir si ce n’était pas pour me jouer de toi, m’amuser comme tu pourrais le faire avec moi. Si je t’ai fait venir c’est parce que tu étais le seul dans mon esprit. Tu occupes chacune de mes pensées, tu piges ça ? … J’arrive pas à me passer de toi, de ta violence et de … » Je fais un signe de la main de haut en bas pour détailler son corps :  « … de toi. J’ai besoin de ma dose. J’suis une putain de junkie Lev… Et ça me fait clairement chier de te l’avouer. Je préfèrerait m’écorcher le visage plutôt, mais … » C’est à mon tour de sentir la pression monter en moi. Son attitude me rend clairement dingue et je me détourne de lui pour me concentrer sur le fils de pute qui pend devant nous. J’attrape violemment son menton et le secoue :  « Réveille-toi… DEBOUT ! » Je lui hurle avant de gifler avec tout l’élan possible. L’homme ouvre doucement les yeux, visiblement dans l’incompréhension la plus totale :  « Ce soir, c’est nouvelles expériences pour toi mon bichon … » Je lui dis tout en lui offrant mon plus beau sourire avant de lui cracher au visage. Je me détourne quelques secondes de lui pour poser mon regard sur Lev. J’ai besoin de me défouler autant que de me faire défoncer :  « Mais… qu’est-ce-que … » Je fais à nouveau face à l’homme et lui donne un violent coup de poing dans l’abdomen :  « Ferme là ! » Je m’approche de lui, pose un doigt sur son torse et tourne autour de lui, promenant mon doigt sur le tissus de sa chemise. J’attrape un couteau posé sur une table derrière lui et fais glisser la lame sur ce même tissu avant de lui faire à nouveau face. L’homme écarquille les yeux, si grand que j’ai l’impression que ses globes vont sortir de leurs orbites. Mes doigts enserrant les pans de sa chemise et je tire d’un coup dessus. Les boutons cèdent et Levinski se trouve torse-nu devant moi. D’un geste rapide, j’incise la peau de son ventre. Un hurlement. Le sang coule et je me lèche les lèvres. Si beau. Je regarde le liquide couler et je fais à nouveau le tour de l’homme, posant cette fois mon regard sur Lev et uniquement Lui. Doucement, je porte la lame dégoulinante de sang à mon menton et je la fais glisser le long de mon cou, puis entre mes seins, jusqu’à mon nombril. Fais nous mal. Mon regard lui crie ces mots. Cela sera-t-il suffisant ? Non, mais je sais que c’est un début. Les cris de Levinski résonnent dans le hangar, mais nous n’avons encore rien fait Lev et moi. Ce ne sont que les préliminaires.

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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptySam 1 Oct - 18:12

Devil Inside Us
La cigarette aux lèvres et la rage au coeur, je tente d'ignorer ma Yeka qui à mes côtés ose me jouer le coup de celle qui ne comprend pas ce qu'elle a fait de mal. Un peu de cendre tombe à mes pieds et le regard posé sur notre proie, je peine à ne pas ressasser encore et encore les mots qu'elle a eu pour moi. Tout ça était selon elle un moyen de tromper la cible, de la distraire et de rendre notre travail facile. Moi tout ce que je vois, c'est qu'elle avait l'air d'aimer se faire tripoter par ce fils de pute. Les dents serrés, je ne peux que la revoir à se frotter comme une chienne contre lui, à accepter les mains d'un autre sur ce corps que je devrais être le seul à pouvoir briser puis caresser. Elle tente de se rattraper, je le vois bien, mais je n'ai pas envie d'écouter. Elle recommence à parler, à tenter de se justifier et je fais la sourde d'oreille, me contentant de retrousser les lèvres et de grogner un peu.

"Mais rien. Tu voudrais que je te dise quoi ? Que je baise quelqu'un d'autre ? Dommage, c'est pas le cas."

Je dois être trop con pour ça. Pour voir que toutes les femmes se ressemblent et qu'elles ne pensent qu'à être désiré par d'autres et à rendre les hommes jaloux. Des chiennes qui méritent pas attention et encore moins ma queue… Et si jusque-là, je pensais que Yeka était différente, car mienne, je réalise ce soir douloureusement qu'il n'en est rien. J'ai beau être son Lev, celui qu'elle dit être sa dose, je ne suis au final qu'un cors de plus qu'elle désire. L'idée me rend fou et pour me calmer, je l'observe faire, appréciant plus ou moins le spectacle qu'elle m'offre. C'est ça. Réveille en moi ce que tu aimes tant. Fais-toi pardonner en me prouvant que tu vaux mieux que ça. Avec la patience qu'ont tout les prédateurs du monde face à leurs proies qu'ils tueront sous peu, je me délecte du petit numéro qu'elle me joue, me mordant éventuellement la lèvre quand elle fait couler le sang de cet immonde porc. Lui hurle, elle se réjouit et moi je redeviens presque dur. J'observe le sang couler paresseusement sur la peau de notre cible et je sais qu'en moi s'allume un feu bien noir. Une étincelle malsaine doit désormais luire dans mes prunelles alors qu'elle danse presque pour moi, jouant le début de ses préliminaires que nous connaissons si bien. Elle le fait hurler et saigner. Elle le prépare pour moi et s'offre à mon regard. Vers moi elle finit par se tourner, la lame en main et le désir dans les yeux. Je pourrais la flinguer en cet instant. Lui tirer dans l'épaule et la plaquer au sol. Je serais capable de juste arracher sa robe et de me glisser entre ses cuisses que je ferais saigner. En cet instant précis, je serais capable de lui faire hurler mon prénom sous les yeux de cet homme que nous devons tuer. Je la prendrais sur le sol et lui ferait regretter ses gestes et ses paroles. Pour moi, elle deviendrait une chose que j'ai le droit de briser et de tuer. Nos regards se croisent et impassible, je me refuse à lui sourire, ne pouvant ignorer et oublier aussi facilement sa trahison. Lentement je me relève et m'approche de ma partenaire, laissant mes phalanges lentement dessiner l'os de se mâchoire.

"Tu es impatiente… Tu oublies qu'il est là pour une bonne raison."

J'attrape la lame qui attend désormais contre son ventre. Je la fais mienne et passe à côté de ma Yeka, feignant un baiser que je ne lui donne pas, lui tournant simplement le dos pour m'occuper de cette cible qui hurle encore. Je commence par lui assener un grand coup dans la mâchoire, grognant ensuite.

"Ta gueule putain. C'est rien. Juste une coupure à la con."

Je tire à nouveau sur ma clope et lui souffle la fumée au visage, venant poser la lame sur son aine, menaçant de ce fait son artère fémorale. Un sourire malsain se dessine sur mes lèvres et vaguement amusé, j'ai un semblant de rire rauque en l'entendant glapir comme l'animal qu'il est. Le bout de ma cigarette s'approche dangereusement de son oeil gauche et d'un murmure, j'entame ce jeu malsain qui sera pour moi comme une parade nuptiale, une danse sanglante qui laissera Yeka brûlante de désir. Un ballet digne du Bolchoï qui lui donnera envie de tomber à mes genoux pour s'offrir à moi.

"Je sais ce que tu es… Levinski. Tu es une sale petite merde qui a des dossiers sur les mauvaises personnes.
- Je… Je ne vois pas de quoi vous parlez… Je vous en prie… Ne… Ne me faites pas de mal….
- T-t-t-t, joue pas à ça avec moi, oublie pas que j'ai un couteau à côté de tes couilles. Alors ne me prends pas pour le dernier des crétins.
- Je vous jure, je…"

Je viens écraser ma clope juste sous son oeil, lui arrachant de ce fait un autre hurlement de bête morte. Sa chair brûle et une odeur gerbante au possible s'élève dans l'air, une odeur qui pourtant invoque en ce lieu la Faucheuse, elle qui comme une amante vient me murmurer ses dix commandements.

"Tu disais ?"

L'homme tente de reprendre son souffle, sanglotant déjà alors que je viens poser la pointe de la lame sur son coeur, lui faisant une autre petite entaille, peut-être plus fine que celle de Yeka. Je glisse ensuite celle-ci dans sa plaie et presque délicatement, je viens fouiller sa chair, lui arrachant d'autres hurlements.

"Ça me fait pas plaisir de faire ça, tu sais. On pourrait arrêter si tu me disais où trouver ses dossiers…"

Il bafouille quelques mots et je comprends que ce ne sont pas les réponses qui m'intéressent. Je pousse un soupir et enfonce un peu plus la lame entre sa chair et sa peau, me délectant des bruits mouillés que cela crée alors que roule sur sa peau jusqu'au sol son sang, qui déjà forme une flaque vermillon.

"Tu sais pourquoi je t'ai pendu à un crochet ? Pour mieux te saigner. Mais tu vois… Moi j'ai tout mon temps. Toi en revanche… Il est dans ton intérêt de me dire rapidement où trouver les dossiers."

Il semble chercher son souffle, nos regards se croisent et étrangement sa réponse ne me surprend pas.

"Plutôt crever." qu'il me dit. Parfait. Un sourire se dessine sur mes lèvres alors que je retire la lame de son torse pour venir la planter dans son épaule droite. Il hurle et pour couvrir les bruits qu'il produit, je suis obligé d'élever la voix à mon tour.

"J'ai tout mon temps connard ! Tu entends ? Tout mon putain de temps ! Tu veux pas me dire où sont les dossiers ?! Très bien ! Continue de faire le courageux et c'est ta famille entière que je vais saigner ! À commencer par ta salope de femme ! Tu sais ?! La belle pute que je me ferais un plaisir de violer !"

Je crache tout cela avec rage et excitation, alors que déjà, j'oublie la trahison de Yeka pour ne penser qu'à ce qui va venir après… À ce moment de grâce où la mort laissera place à notre bestialité, à ce moment où nos deux corps s'étreindront et ne ferons plus qu'un. De la jouissance dans la mort. Du sexe dans le sang. Elle et moi, au milieu des cadavres et du chaos, à s'enivrer l'un de l'autre.
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyDim 2 Oct - 2:29

Devil Inside Us


Son visage est aussi sombre que l’est son âme. Ses yeux croisent les miens un instant, mais tout ce que j’y lis est de la rage à l’état pur. Il me haït pour ce que j’ai fait dans la voiture. Je soupire en secouant la tête puis m’écarte de notre homme.  « Tu es impatiente… Tu oublies qu'il est là pour une bonne raison. » Sa main s’enroule autour du manche du couteau que je tiens par la lame, la pointe entaillant le léger tissu de ma robe. Il feint de m’embrasser en passant à côté de moi mais ses lèvres ne touchent jamais ma peau et je le regarde me tourner le dos pour s’avancer vers l’homme pendu en face de nous. Le chien gémit de douleur et ne peut s’empêcher de fixer Lev qui s’avance avec la lenteur d’un fauve ayant repéré une proie. Puis enfin, il lui assène son premier coup et une profonde satisfaction s’empare de mon être, embrase mon âme, tandis que la main de Lev entre en collision avec le visage de l’homme. Enfin il se défoule sur lui pour ce tout ce qu’il lui a fait, pour m’avoir touchée, pour m’avoir seulement regarder. Je sais qu’il prend un plaisir malsain à frapper cet homme, tout comme moi à le regarder faire.  « Ta gueule putain. C'est rien. Juste une coupure à la con. » Lui crache-t-il avant de tirer une latte sur sa clope et de lui rejeter la fumée en plein visage. Un sourire, immense, réel, étire mes lèvres et je croise les bras, me rapprochant un peu pour que l’homme m’ait toujours dans son champs de vision; Je ne veux rien louper de la torture de Lev. Mon regard glisse lentement vers la lame du couteau qui se trouve très proche des couilles du trou du cul. Je souris plus franchement et hausse les sourcils en attrapant le regard de Levinski. Puis inspire l’air entre mes dents, le bruit résonnant dans tout l’entrepôt. Lorsque Lev approche finalement le bout incandescent de sa cigarette de l’oeil de notre cible, je ne tiens plus et danse d’un pied sur l’autre. Le feu menace de ravager mon corps. Ce n’est finalement plus l’homme pendu au crochet que je fixe, mais mon éventreur. Cet air sombre qu’il affiche, ce regard fou, de psychopathe dans lequel flotte les promesses d’une mort sans égale, et ce sourire purement sadique, malsain, qui anime ses lèvres. Lèvres que je voudrai mordre, que je voudrai sentir partout sur mon corps, qui prendraient ce qui leur revient de droit. Moi. Je ferme quelques secondes les paupières en inspirant profondément. J’essaie de reprendre le contrôle sur moi même mais mon intimité moite de désir me rappelle que je ne peux pas. Pas quand Il est là. Pas quand je peux sentir son influence sur moi. Je sens mon regard briller alors que je fixe la bouche entrouverte de Lev : [color=darkred] « Je sais ce que tu es… Levinski. Tu es une sale petite merde qui a des dossiers sur les mauvaises personnes. » L’homme ose affronter son regard, bégaie :  «  Je… Je ne vois pas de quoi vous parlez… Je vous en prie… Ne… Ne me faites pas de mal… » Lev s’approche un peu plus près de lui, son regard noir incendiant sa proie :  «  T-t-t-t, joue pas à ça avec moi, oublie pas que j'ai un couteau à côté de tes couilles. Alors ne me prends pas pour le dernier des crétins. » Je secoue la tête en regardant l’homme. Mauvaise idée en effet.  « Je vous jure, je… » J’ai envie de rire en le regardant. Pauvre petite chose. Et enfin, il le fait. Son mégot s’éteint sur la peau de Levinski et l’odeur de chair brulée flotte dans les airs, nous entoure, alors que l’homme pousse un long hurlement qui fait courir un frisson le long de mon échine. J’applaudis en sautant presque sur mes pieds. Ne tenant plus en place, je me rapproche d’eux et caresse distraitement les côtes de mon homme, regardant la marque sur le visage de notre proie.  « Tu disais ? » L’enfoiré ne répond rien, préférant sangloter à la place. Quelle couille molle. Je lève les yeux au ciel en entendant les sanglots qui s’étranglent dans sa gorge. Finalement c’est au tour de Lev de faire couler le sang. La lame affutée incise la peau tannée de Levinski, à l’endroitt même où son coeur bat à tout rompre. Et il enfonce enfin la lame dans la chair, faisant bouger le couteau lentement, obligeant la lame à s’enfoncer doucement dans son corps. L’homme pousse un hurlement qui me fait presque saigner les oreilles. Quel chieur. Je le ferai taire.

 « Ça me fait pas plaisir de faire ça, tu sais. On pourrait arrêter si tu me disais où trouver ses dossiers… » Je ris aux éclats en m’approchant un peu plus d’eux et je souffle un petit  « Menteur… » avant de me reculer et de passer derrière notre proie pour me diriger vers la table où se trouvent nos instruments ainsi qu’un vieux poste radio. Je le mets en route. Il crachote une de vieilles musiques que j’affectionnent tout particulièrement. Je me mets à bouger lentement en choisissant une arme. Puis reviens près de Lev.  « …Il est dans ton intérêt de me dire rapidement où trouver les dossiers. » Termine-t-il quand je reviens à ses côtés.  « Plutôt crever. » crache-t-il. Je lui offre une moue boudeuse, de celles qui apparaissent sur les visages des enfants capricieux, tandis que Lev sourit plus franchement. Ca l’excite, ça l’amuse, mon assassin, mon meurtrier, ma faucheuse. Mon regard glisse à nouveau vers lui pour s’accrocher à son visage rayonnant. Son domaine. Il est dans son monde. Cette fois, c’est dans l’épaule qu’il plante son couteau et je ne peux empêcher un sourire d’étendre mes lèvres.  « J'ai tout mon temps connard ! Tu entends ? Tout mon putain de temps ! Tu veux pas me dire où sont les dossiers ?! Très bien ! Continue de faire le courageux et c'est ta famille entière que je vais saigner ! À commencer par ta salope de femme ! Tu sais ?! La belle pute que je me ferais un plaisir de violer ! » Je fronce les sourcils, perdant mon sourire. Les mots de Lev ne me plaisent pas. Je serais celle qui ôtera la vie de cette femme avant qu’il ne puisse poser une main sur elle. S’il en avait réellement eu l’intention. Tout ceci n’est qu’une façon de le faire souffrir. Je le sais pas. Mais je ne supporte pas d’entendre ces mots passer la barrière de ses lèvres. Je suis tout à coup totalement furieuse. Et je décide de diriger cette rage sur notre homme. C’est à cause de lui. Je m’approche de lui, remontant légèrement ma robe sur ma hanche.  « Cette chère Petrushka … Oh comme elle va souffrir mon chaton, et ce sera de TA faute. Faire du mal à ta douce et aimante femme… tu es bien égoïste. » Dis-je en faisant glisser un doigt le long de sa mâchoire, tournant à nouveau autour de lui.  « Mais il te l’a dit tu sais, on a tout notre temps. Et après on ira la faire souffrir, tous les deux… » Je lui susurre au creux de l’oreille en passant derrière lui. Puis soudain, j’enroule autour de son cou une ceinture. Le bout de cuir compresse sa trachée, l’empêche totalement de respirer, et je continue de tirer en arrière tandis qu’il commence à s’étouffer, s’agitant au bout de la chaine. Au bout de quelques secondes, je relâche la pression et récupère la ceinture tout en restant dans son dos.  « Alors … Tu ne voudrais quand même pas qu’on abime son si joli corps ? Rappelle moi déjà … elle est … dentiste ? Pauvre femme… Elle ne sait pas qui elle a épousé. Tu as entendu ça, Lev ? » Dis-je avant de prendre de l’élan et de fouetter violemment ses côtes à plusieurs reprises. Le plus durement possible. Sa peau cède finalement et du sang commence à s’écouler le long de ses flancs. Je laisse finalement tomber la ceinture à mes pieds et me saisit d’un autre couteau, identique à celui de Lev. Et le plante dans la main de Levinski.  « Ca, c’est pour avoir osé toucher mon corps ! » Le hurlement qu’il pousse couvre tous les bruits, même la faible musique qui s’échappe des enceintes de la vieille radio.  « Ferme ta putain de gueule ! » Je grogne entre mes dents. Le sang coule à flot le long de son poignet et atteint finalement son épaule. J’attrape ses cheveux entre mes doigts pour lui tirer la tête en arrière :  « Où est le dossier le concernant ? » L’homme gémit de douleur, mais cesse de crier. Je tire un peu plus fort sur ses cheveux sentant presque son cuir chevelu se détacher :  « Je … Je sais pas de quoi vous parlez … » Ose-t-il me répondre. Je relâche sa tête, glisse ma lame sous sa gorge et vient enfoncer mon doigt dans la plaie béante de sa main. Lentement, je bouge mon doigt. Il ne crie pas, s’il le faisait ma lame entamerait sa gorge.  « Où est le dossier qui le concerne et que tu voulais remettre à l’armée, espèce de fils de pute ? » ce n’est que lorsque je finis de parler que je me rends compte de la musique qui passe à la radio. Je relâche l’homme. Il est temps pour moi de redonner la main à Lev. Maintenant qu’il a compris pourquoi nous étions là. Je plonge mon regard dans le sien en commençant à onduler des hanches en rythme avec la musique. Ce n’est que lorsque j’arrive à sa hauteur que je fais courir mon doigt sur son torse en répétant :  "In fact it was you on my mind. In fact it was you all the time. » Je fais remonter mes mains le long de mon buste puis lève les bras au-dessus de ma tête en me remettant à danser sous le regard effrayé de Levinski.
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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMar 11 Oct - 13:12

Devil Inside Us
Yeka rentre à nouveau dans la danse. Si jusque là, elle se contentait de m'observer dans mon ombre et de se repaître de ma violence et du sang que je fais couler, là elle vient se joindre à moi, revenant faire sa succube autour de cette proie qui réalise qu'il y a peut-être plus que sa misérable vie en jeu. Alors qu'elle vient l'effleurer du bout des doigts et ronronner pour lui, je me perds dans l'analyse de ses prunelles, m'amusant de le voir réaliser que sa précieuse femme pourrait y passer. C'est ça. Réalise. Comprends. Admets. T'es dans la merde et t'as pas envie que ta famille sombre avec toi. Yeka tourne autour de lui avec la grâce d'une panthère tandis qu'avec un sourire, j'observe notre homme cogiter, écoutant presque les rouages de son esprit tourner. Comme tout les mecs sur le point de crever, il doit être en train de réfléchir à un moyen de négocier pour s'en sortir. Faut pas lui en vouloir, c'est l'instinct de survie qui veut ça. Cette espèce de pulsion qui est l'électrochoc dont on a tous besoin un jour ou l'autre pour ne pas faire une connerie, celui qui a permis  à l'être humain de rester en vie et de devenir l'espèce dominante de cette planète. Un soupir discret glisse d'entre mes lèvres, et les doigts déjà poissés de son sang, je contemple la danse macabre de ma Yeka, imaginant déjà la façon dont je lui ferais payer ses offenses. Comme animal je retrousse les babines en un rictus malsain en pensant à mes phalanges qui s'écraseraient sur sa peau de velours. Peau qui prendrait une teinte bleutée. Peau qui serait abimé par mes mains. Seulement, le charme est rompu. De l'ombre elle tire une ceinture qu'elle glisse autour de la gorge de notre homme, me faisant redevenir ce gosse de huit ans qui se cachait sous son lit en entendant son père rentrer. Mon coeur rate un battement, puis deux, alors que le cuir de la ceinture s'enfonce dans la chair de Levinski. Il étouffe, moi aussi. Il peine à respirer tout comme moi. Je fais un pas en arrière, craintif, pensant entendre venir de l'obscurité qui nous entoure, ce père qui m'a façonné de coups qu'il osait dire être pour mon bien. "C'est parce que je t'aime que je fais ça ! Parce que tu as besoin d'apprendre à encaisser ! À ne pas être une petite pute ou une salope sensible comme ta mère le voudrait ! Tu dois être un homme !" Un premier coup est donné et je n'arrive pas à retenir un léger gémissement, sentant déjà au travers de mon veston et de ma chemise une plaie se rouvrir. J'ignore Yeka, n'entendant plus que les coups qu'elle donne et mon père qui hurle. "Tu le mérites sale petite merde ! T'es rien !" Je peine à respirer. J'ai l'impression d'étouffer. Mon dos me fait mal et au loin, c'est une autre voix qui s'ajoute. "Tu devrais surtout t'inquiéter de ne pas finir à l'asile." J'ai mal. J'étouffe. Levinski hurle. Yeka parle. Tout n'est qu'une épaisse mélasse. J'ai l'impression de pleurer mais aucune larmes ne coulent sur ma joue. "C'est parce que je t'aime que je fais ça. Tu devrais me remercier." Les claquements incessants cessent. Je reviens brusquement à moi, frissonnant, tremblant presque tandis qu'elle continue d'interroger Levinski. Au début, je ne comprends pas un traître mot de ce qu'elle peut bien lui dire, encore trop profondément perdu dans les méandres de mes souvenirs. Je cligne plusieurs fois des yeux alors que je perçois par bribes la réalité. "… dossier… concernant." Oui. Nous sommes là pour ça. Pour le dossier. Pour Levinski. Pour tuer. Mon père n'est plus là. Il ne peut plus me frapper. Mon regard se pose tout de même sur la ceinture qui est au sol et c'est uniquement lorsqu'elle reprend la parole que je réalise subitement que se déroule sans moi quelque chose de bien plus important que je ne le pensais.

Salope, est bien la première chose qui me vient. Tu savais, est la suivante. Vers moi, et avec un déhanché que je connais si bien, elle ose revenir, couteau en main, avec cette folle idée que j'ai toujours envie de m'amuser. Le souffle déjà plus régulier, je plonge mon regard dans le sien et la laisse approcher, serrant pourtant les poings. Tu savais. Tu savais qu'il avait un dossier sur moi, et plutôt que de me le dire, tu es restée vague, me disant que ce soir nous ne ferions que tuer et récupérer des informations mais la vérité est toute autre. Je suis là, dans ce hangar, à devoir me battre pour cet anonymat que j'ai mis bien des années à construire. Et elle… Elle danse. Comme si tout ceci n'avait pas la moindre importance. Je montre les dents et m'approche d'elle, venant saisir entre mes doigts son fin visage que je rêve de fracasser.

"Tu savais depuis le début."

Je tire mon arme de son holster et fais sauter la sécurité, posant alors le canon de mon arme contre son sein gauche.

"Et tu ne m'as rien dit…"


J'enfonce un peu plus le revolver dans sa chair, écoutant au loin la musique se mêler aux bruits pathétiques que produit Levinski.

"Tu joues vraiment avec le feu ce soir… Tu aurais dû me prévenir."

Tout n'est qu'un souffle contre ses lèvres. Une menace sous-jacente qu'elle devrait prendre en compte et craindre. Elle sait de quoi je suis capable et elle sait que rien ne me ferait plus plaisir que d'être un jour celui qui la tuera. Je montre les dents une fois de plus, lui vole un rapide baiser avant de susurrer une dernière fois pour elle.

"Ce soir tu auras ce que tu veux. Je te briserais, je te brutaliserais et demain, quand tu reviendras à toi, tu ne pourras ignorer les coups que je t'ai porté et le fait que tu as aimé ça."

Sèchement je la gifle avant de passer à côté d'elle pour retrouver Levinski. Le porc lève les yeux vers moi et du bout du pied, j'éloigne le plus possible la ceinture. Il marmonne quelque chose alors que je crache au sol.

"Je m'en fous." est bien tout ce que je lui réponds avant de passer mes doigts sur la plaie de son épaule droite. Il gémit, moi j'enfonce mes doigts dans sa chair, fouillant dans celle-ci alors que mes phalanges se réchauffent dans son sang. Il recommence à hurler mais je reste silencieux, forçant mon chemin dans son épaule en griffant sa carcasse. Mes doigts se glissent sous sa peau, sa chair, ses muscles et semblent chercher l'os qui ne doit pas être bien loin. Je me contente de le regarder hurler, attendant qu'il se décide à me supplier. J'apprécie ce que je vois et entends. Les hurlements, le sang, les larmes… Je deviens déjà presque dur. Je prends une grande inspiration et continue jusqu'à enfin effleurer son os. L'homme se vomit dessus et je ris, retirant mes doigts.

"Pitié… Je vous en supplie… Je… Je ne suis pas au courant pour les dossiers… Je ne vois pas de quoi vous parlez."

Je fais quelques pas, pose ma main sur son torse, non loin de la plaie. Nos regards se croisent et il comprend. Il voit. Il sait enfin ce que je suis. L'ange de la mort. L'amant de la Faucheuse. Le seul qui peut moissonner en son nom. Il recommence à balbutier, à supplier, mais ce n'est pas ce que je veux entendre. Du bout de l'index je caresse la plaie, il gémit à nouveau, sanglotant comme un gosse. T'inquiètes, tout va bientôt prendre fin. Ce sera pas long. Ça l'est jamais.

"Pitié… Pitié…" qu'il dit encore et toujours. Le bout de mon doigt se glisse dans sa chair. Il hurle, tente de se débattre alors que je glisse un second doigt.

"D'ici… Je peux atteindre le coeur."

Je m'immobilise et esquisse un très léger sourire, étant d'un coup bien trop calme.

"Je n'ai qu'à me frayer un chemin entre tes côtes, me glisser entre celles-ci et je pourrais être capable de le tenir entre mes mains… Tu pourrais peut-être rester en vie… Si je fais attention et que je prends mon temps bien sûr."

Il semble se figer, lisant sûrement dans mon regard que je suis sérieux et parfaitement capable de le faire. Sa lèvre inférieure tremble et je le trouve encore plus dégueulasse qu'avant. Il ressemble vraiment à un porc. C'est navrant. Il a un haut-le-coeur, sûrement à cause de l'odeur, puis il crache un peu, et tousse avant de souffler.

"Je vous dirais tout… Mais par pitié… Arrêtez-le."

J'hausse un sourcil, comprenant qu'il s'adresse à Yeka.
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Dernière édition par Lev Baranov le Mar 25 Oct - 11:39, édité 1 fois
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyJeu 13 Oct - 1:10

Devil Inside Us


 « Tu savais depuis le début. » Ses mots claquent dans l’air comme une gifle contre mon visage. Son regard est noir comme les ténèbres et m’engloutit. Je suis dans l’incompréhension la plus totale mais je ne lui montre pas. Pour une fois, je ne le comprends pas. Son attitude me parait étrange. Son regard paraissait vide quelques secondes auparavant, comme perdu, son esprit attiré par des épisodes antérieurs au moment présent. Ses doigts saisissent mon menton, ses ongles s’enfoncent dans la peau fine de ma mâchoire que je m’empresse de serrer pour ressentir le moins de douleur possible. Il est enragé. Pourtant, ce n’est pas contre moi qu’il devrait l’être. Mes yeux fixent les siens, je ne peux pas, ne dois pas, détourner le regard.  « Oui. » je lâche tout de même dans un murmure. Les secondes semblent s’écouler si lentement, que je me perds dans le fond de ses yeux, tentant vainement de comprendre ce qu’il se passe. C’est finalement le cliquetis d’un cran de sureté qu’on fait sauter qui me rappelle à la réalité. Le canon frais se presse contre la peau nue de mon décolleté. Doucement, je baisse les yeux pour regarder cette arme que seul le doigt de Lev peut actionner, tout contre mon coeur, et je cesse de respirer. Que lu arrive-t-il ?  « Et tu ne m'as rien dit… » Vivement, je relève les yeux vers lui. C’est donc cela ? Il n’a pas apprécié que je ne le tienne pas au courant ? Je fronce les sourcils, entrouvrant les lèvres, prête à répondre quelque chose, mais je m’arrête net en sentant le metal de son revolver s’enfoncer un peu plus dans ma poitrine. Je perds tout sourire, plus aucune trace de rictus sur mes lèvres.  « Tu joues vraiment avec le feu ce soir… Tu aurais dû me prévenir. » Gronde-t-il contre mes lèvres, sa voix résonnant dans ma cage thoracique. Je m’empêche d’écarquiller les yeux.  « Il me semblait amusant que tu sois « doux » avec lui avant de t’enrager. Moi qui pensais te faire… plaisir en te l’apportant sur un plateau d’argent… » Je secoue légèrement la tête tandis qu’il me montre les dents à la manière d’un animal, d’un lion affamé. Ses lèvres finissent par s’écraser contre les miennes avant qu’il ne me susurre :  « Ce soir tu auras ce que tu veux. Je te briserais, je te brutaliserais et demain, quand tu reviendras à toi, tu ne pourras ignorer les coups que je t'ai porté et le fait que tu as aimé ça. » Sa main s’abat violemment contre mon visage et j’entends un gémissement derrière moi. Levinski n’en perd pas une miette, je peux sentir l’odeur de sa peur embaumer le hangar. Mon visage me brûle, me lance mais je ne porte même pas la main à ma joue, ça ne servirait à rien mis à part atténuer légèrement la sensation qui se propage sous ma peau, ce que je ne veux pas. Je souris lentement en le regardant s’éloigner de moi. Il me brisera, comme à chaque fois, comme à chaque regard qu’il pose sur moi. Il me mettra à genoux, me fera me soumettre et j’aimerai ça comme je n’ai jamais rien aimé d’autre. Je me laisserai faire, puisque je ne suis bonne qu’à ça, puisqu’il n’y a que ça qui me rende un tant soit peu vivante.

Tout devient flou par la suite. Mes membres semblent engourdis par toutes les odeurs et les cris qui se propagent autour de moi. Stable sur mes deux jambes, face à la scène de torture qui se joue devant moi, les bras croisés, je ne semble plus saisir ce qu’il se passe. Comme si j’étais droguée, comme si je n’étais plus moi, juste une spectatrice. Je continue de sourire, je le sens, ce rictus étrange et dérangeant qui étire mes lèvres, qui barre mon visage. Levinski semble me jeter quelques coups d’oeil, lorsque Lev lui laisse quelques instants de répit. Pense-t-il que je pourrai lui être d’une quelconque aide ? Pense-t-il que la gifle que j’ai reçu de Lev quelques secondes plus tôt, nous mette dans le même panier ? Je secoue la tête en me mordant les lèvres. Je ne peux m’empêcher de regarder la mascarade de Lev, comme une danse nuptiale, un chant d’amour. Il m’appelle, m’attire, comme une veuve noire attire sa proie dans ses filets pour mieux la déguster. Ce n’est pas Levinski la proie. C’est moi. Je suis celle que Lev rêve d’achever. L’homme attaché face à nous est de toute évidence déjà mort. Et même si ce que nous faisons est barbare, je n’éprouve aucune pitié. Je me serais chargée moi-même de faire souffrir le plus possible cet homme qui pensait pouvoir faire tomber mon Lev.

Je semble sortir de ma transe lorsque plus aucun hurlement ne me parvient. Mes yeux me brulent et je clique plusieurs fois des paupières comme pour me remettre les idées en place. Lev est immobile face à notre victime, un doigt enfoncé dans une nouvelle plaie juste au niveau du coeur. Je hausse les sourcils. Quel monstre. Un nouveau sourire, ravi, vient habiller mes lèvres carmin. L’homme n’est pas au bout de ses peines.  « Je n'ai qu'à me frayer un chemin entre tes côtes, me glisser entre celles-ci et je pourrais être capable de le tenir entre mes mains… Tu pourrais peut-être rester en vie… Si je fais attention et que je prends mon temps bien sûr. » Des milliers de papillons semblent voler dans mon bas ventre à l’entente de cette voix rauque qu’il utilise. Je suis à deux doigts d’avoir un orgasme rien qu’en le regardant. Lentement, je bascule d’un pied sur l’autre, comme pour essayer de calmer la sensation de tiraillement qui a élue domicile en bas. Pas un instant je ne prête attention à l’homme, tout ce qui m’interpelle c’est cette aura sombre et noire qui se diffuse tout autour de Lev. Ce trou béant qui m’attire comme un aimant. Je me laisserai avaler sans rien dire, sans émettre aucune résistance. De toute évidence, j’ai déjà un pied dans la tombe et Lev est mon fossoyeur. Et je le laisse m’enterrer avec plaisir.

Soudain, Levinski s’adresse à moi, il n’a toujours pas abandonné l’idée que je puisse l’aider, le sauver.  « Je vous dirais tout… Mais par pitié… Arrêtez-le. » Je tourne lentement la tête vers lui pour plonger mon regard dans le sien, quittant le corps de Lev à contrecœur. Impassible quelques secondes, j’éclate finalement d’un rire qui se répercute contre les parois de taule du hangar. Mes talons claquent sur le sol alors que je m’approche des deux hommes pour me retrouver à quelques centimètres du visage de Levinski. Lentement, je lève la main pour venir frôler du bout de l’index, le doigt de Lev, enfoncé dans la poitrine de l’enfoiré. Le mien glisse contre celui de mon éventreur et je viens caresser les entrailles de notre homme.  « Je suis toute ouïe… Dis moi, dis moi où tu as mis ce putain de dossier ! Et je te promets, oh oui, je te le promets, que nous épargnerons ta vie … » Je glisse un regard en coin à Lev avant de retire mon doigt de sa plaie pour caresser son visage tuméfié. Il tremble sous mon geste tandis que mon ongle raille sa peau, que mon doigt laisse une longue trainée rougeâtre le long de sa tempe.  « Je … Argh… dans un coffre… » Lâche-t-il finalement entre deux gargouillis. Je recule d’un pas pour faire à nouveau le tour de son corps. J’admire mon oeuvre dans son dos. Les plaies sont profondes, la peau s’est coupée, détachée, décollée. A certains endroits, des lambeaux pendent lamentablement. Sadiquement, je fais courir ma paume contre son dos défoncé, peinturant la paume de ma main de son sang. Il pousse un nouveau hurlement :  « Vous avez… promis. » Instantanément, je cesse mon manège, levant la main devant ma bouche :  « Oups ! » Dis-je, avec une voix fluette, de gamine.  « J’ai tendance à oublier … Veuillez m’excuser, Monsieur Levinski.. » Je termine en susurrant son nom au creux de son oreille.  « 34028749… Dans mon bureau…. Chez moi… » avoue-t-il finalement en laissant retomber mollement sa tête en avant. Une moue boude gonfle mes lèvres et je tape du pied :  « Déjà ? Si vite … Tu n’es qu’une sale raclure, Levinski … Nous n’avons pas finis de jouer, toi et … nous. » Je crache, les dents serrées, alors qu’il relève la tête aussi vite qu’il peut pour plonger ses prunelles de veaux dans les miennes. Je ne lui laisse pas le temps de dire quoi que ce soit avant de lui enfoncer ma lame entre les cotes, évitant les organes vitaux, de manière à le faire hurler de douleur. A nouveau, je tourne mon visage vers celui de Lev :  « Je voulais juste que tu puisses t’éclater avec celui qui s’amusait à récolter des infos sur toi … » Je délaisse mon couteau dans le corps de l’homme pour m’approcher de Lev, passant une main sur son torse jusqu’à venir accrocher le haut de son pantalon.

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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMar 8 Nov - 0:19

Devil Inside Us
J'hausse un sourcil et j'attends la réaction de Yeka, n'étant plus tellement sûr de ce qui se passe en cet instant tant c'est le bordel dans ma tête. J'ai autant envie que tout se termine que ça s'éternise et ce doute, ce putain de brouillard dans lequel je navigue, je ne le dois qu'à elle. Qu'à cette salope qui tient entre ses doigts mon coeur. Cette femme dont je n'arrive pas à me séparer et qui pourrait faire de moi ce qu'elle veut. Ma Yeka, qui ne se rend pas compte que d'une certaine façon, je suis son esclave et qu'elle est mon opium, celle qui me rend faible et qui adoucit mon coeur. Elle qui est devenue mon point faible. Ma Yeka, qui m'a trahit en ne voulant pas me dire pourquoi nous étions réellement là. Un soupir traverse mes lèvres alors que je suis tenté de retirer mes doigts de la cage thoracique de Levinski en entendant rire ma compagne de toujours. Il est désespérant ce bâtard. Il me fatigue aussi. J'en ai marre à vrai dire. J'ai envie que ça cesse. Que tout retrouve sa place et qu'enfin, elle se fasse pardonner. Mais comme le prédateur que je suis, je me fais patient. Je la laisse jouer avec la proie, m'occupant comme je le peux en remuant sa chair en me demandant le goût qu'elle peut avoir. Serait-il doux sur la langue ? Tendre ou acide ? Me satisferait-il ou serais-je, au contraire dégoûté ? Je fronce les sourcils et remarque à peine le geste de Yeka, étant bien trop perdu dans mes réflexions. Dans le fond, ai-je réellement envie de goûter une telle pourriture? Je connais déjà le goût de la souillure, du stupre et de la violence… Pourquoi vouloir tenter celle de la faiblesse ? Qu'y gagnerais-je ? Rien. Tout deux échangent et je n'écoute rien, retirant simplement mes doigts de sa plaie pour les porter à mes lèvres. Délicatement, presque tendrement, je les souille de son sang avant de lentement les lécher, goûtant enfin à ce liquide poisseux qui laisse sur mes papilles un goût métallique qui éveille alors en moi une étrange sensation. Il se met à couler dans mes veines du plaisir liquide, un espèce de nectar délicieux qui vient faire naître au creux de mes reins une chaleur annonçant un brasier sauvage. Mon coeur s'affole dans ma poitrine et les yeux clos, je découvre les saveurs de ce fils de pute. Et étrangement, je ne suis pas déçu. Je trouve dans son sang le goût du stupre, de la vodka et d'un train de vie confortable. Il a les arômes d'un connard au sang fluide et à peine détruit par ses habitudes. Il a un goût que j'aime. Un de ceux d'un homme juste pourri comme il le faut pour être appétissant, le goût d'une viande légèrement faisandée. Un sourire se glisse sur mes lèvres désormais tachée de son sang et heureux, je me régale de ce qui me semble n'être qu'un échantillon de ce qu'il a à offrir. Sous mon regard de fauve, sa carcasse devient autant de possibilité de le mordre et de goûter un peu plus à sa chair engraissée au caviar et au champagne hors de prix. En quelques sortes, il devient presque un met de choix, et alors qu'il dévoile ses secrets dans l'espoir de rester en vie, je suis là, à imaginer tout le plaisir que je pourrais tirer à plonger mes crocs dans sa chair. J'imagine, fantasme et émets bien des hypothèses… Aurais-je envie de ça ? D'une bouchée ou de plus ? N'aurais-je pas subitement un haut-le-coeur… ? Et surtout, que dirait ma Yeka, que penserait-elle de moi à me voir attaquer avec les dents la carcasse putride d'un homme tel que lui ? Les réponses me font bien trop peur et en même temps… Je ne cesse de me demander si elle n'aimerait pas voir tout ce dont je suis capable pour elle…. De toute l'horreur dont je suis capable quand je sais que son regard se pose sur ma personne. Aimerais-tu mon amour ? Aimerais-tu que je sois un monstre ? Que je sois ton monstre ? Sûrement, parce qu'au fond… Nous sommes pareils, pas vrai ? Nous voulons la même chose… Et toi, tu aimes me voir avec mes ailes noires. Tu aimes vie mes yeux se teinter des horreurs de mes vies passées et tu frissonnes de sentir mon souffle glacé sur ta peau de porcelaine. Tu aimes ça, hein, ma Yeka ? Tu aimes que je sois l'enfant de la Faucheuse, son plus beau prodige et son élève le plus doué. Tu aimes ça. Tu aimes que je sois celui qui vienne se glisser dans son dos pour embrasser sa nuque et lui rappeler qu'elle est mortelle et qu'entre mes bras, elle accepte de valser avec la Mort elle-même. Mais elle aime ça. Elle ne peut qu'adorer ce jeu morbide sinon… Pourquoi serait-elle là, avec moi ? Mon regard croise alors le sien, et je suis surpris de la voir face à moi, allant même jusqu'à me demander si je n'ai pas prononcé quelque chose à voix haute par mégarde. Les lèvres encore tachées de son sang, je tente de former des mots, des phrases qui ne viennent pas et presque hagard, je tente de donner un sens à ses paroles, étant encore bien trop perdu dans le nuage d'endorphine qui obscurcit mon esprit. J'avoue que je peine à comprendre, et à la voir, mais quand tout redevient clair, je prends conscience de sa main qui s'agrippe à la boucle de ma ceinture et de son regard affamée. Elle me voit et elle comprend. Elle est là, et pourtant si lointaine. Ma belle, mon impétueuse amantes a décelé en moi cette note de violence qui lui plait tant. La bouche sèche, je peine à parler et si j'ai sur la langue un arrière-goût métallique, j'ai finalement pour elle un murmure un peu rauque.

"Ce n'est pas avec lui que je veux jouer… Et tu le sais."

Je tire alors de mon holster d'épaule et lève le bras, tirant sans la moindre hésitation sur notre cible, l'abattant d'une simple balle dans le myocarde. Il devrait être content l'enculé. C'était propre comme mort. J'aurais pu prendre le temps de d'abord réduit en charpie chacune de ses articulations avant de lui accorder le coup de grâce. Mais ce soir, je suis miséricordieux… Je donne ce que je devrais refuser, parce qu'elle est celle que je veux. Celle à qui je plante le bout de mon canon dans le creux des reins et à qui je viens voler un baiser qui a un sale goût d'impatience et d'envie. Un baiser où je force le passage de ma langue dans sa bouche et qui se termine par une violente morsure à la lippe. Tout ça n'est que le début, des préliminaires que j'entame alors que notre cible, enfin notre cadavre, se vide de son sang dans son dos. Le souffle court, je viens d'une main enserrer sa gorge sans la moindre douceur.

"Tu dois payer pour tes offenses, Yeka. Ce porc t'a touché alors que tu es mienne." dis-je en lui coupant le souffle. "Je devrais être le seul à avoir le droit de te réclamer et de te baiser. Tu le sais… Et même si tout ceci était pour moi… Tu l'as laissé profiter de ton corps… Et il est temps désormais que je récupère ce qui est mien."

Je lève le bras et écrase le revers de ma main sur sa joue, lui assènent une violente gifle qui la fait tituber. Sans prononcer le moindre mot, j'enchaîne d'un autre coup dans l'abdomen avant de glisser mes doigts dans ses cheveux, la forçant à relever la tête pour croiser mon regard qui si pour certains peut paraitre froid est pour elle teinté d'un désir brûlant. J'ai pour elle un autre coup et enfin, elle est à genoux pour moi, à la place qu'elle n'aurait jamais dû quitter. Mes cheveux collent à mon visage et les lèvres entrouvertes, je la contemple, à être si belle, ainsi. Il manque peut-être quelques bleus sur sa peau mais ça viendra…. Je lève ma main de libre et lui assène une autre gifle, défaisant ensuite du bout des doigts ma ceinture.

"Tu es à moi, n'est-ce pas ? Prouve-le. Prouve-moi que tout ceci n'était que pour mon plaisir."
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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyMer 9 Nov - 1:06

Devil Inside Us


L’odeur âpre du sang se mêle à merveille au parfum musqué et masculin de Lev. Mon visage n’est qu’à quelques centimètres de son cou et mes prunelles se posent sur la veine qui bat frénétiquement dans son cou. Mes dents se plantent violemment dans ma lèvre inférieure. Il ne supporterait pas que je le morde, pas maintenant, pas tout de suite. Alors je me retiens. Je me fais saigner. Pourtant je crève d’envie de poser mes lèvres contre sa jugulaire, de sentir le sang pulser dans sa veine sous ma langue, de planter mes canines dans cette chair si tendre qui m’appelle. Mais je ne le fais pas. Je me contente de fixer son cou tout en serrant un peu plus les doigts autour de la ceinture de cuir qui entoure sa taille. Mon bassin se presse un peu plus contre le sien, impatient de le sentir. Il ne semble pas me voir, perdu dans ses pensées, dans ses souvenirs ou que sais-je encore, ses yeux sont vides. Mais rapidement il prend conscience de ma proximité, et grogne. «  Ce n'est pas avec lui que je veux jouer… Et tu le sais. » Sa voix est rauque, comme s’il n’avait pas parlé pendant des heures, des jours. Je baisse la tête, comme une enfant que l’on vient de réprimander. Je sais comment je dois agir, je sais qu’il veut que je sois sa soumise, sa petite chienne, et je le serai, mais pour l’instant j’ai encore beaucoup trop envie de jouer, de le défier. Alors je relève juste le regard, pour le planter dans le sien, je le regarde d’en bas et je passe ma langue sur les lèvres. Je suis une vilaine fille, et je mérite d’être punie. Voilà ce que mon regard incendiaire lui hurle. Et soudain, mon mâle se saisit de son flingue qui se trouvait sagement rangé dans son holster d’épaule. Le coup part, net, en moins de temps qu’il ne m’en a fallu pour expirer tout l’air de mes poumons. Inutile de me tourner. Je sais parfaitement où la balle a atterrit. L’homme n’émet plus aucun bruit, pas même un gémissement, rien. Il est mort. Je relâche mon corps, baisse les épaules et relève la tête, la mine boudeuse :  « On avait pas fini de jouer. » Je murmure tout de même. Puis ses lèvres sont sur les miennes, dures, elles ordonnent et prennent ce qu’elles veulent. Sa langue s’enfonce dans ma bouche, violente la mienne, ses dents éraflent ma lèvre avant de se planter dedans avec force. Le sang coule à nouveau, remplit ma bouche, nappe sa langue. Je ferme les paupières. Je ne suis plus dans ce foutu hangar, je me trouve ailleurs, loin de tout ça, entre les mains de mon tortionnaire. Ses lèvres se détachent des miennes et je gémis de me sentir seule à nouveau. Mais rapidement ses doigts s’enroulent autour de mon cou, ne me laissant que peu de possibilités de respirer. Mes paupières se rouvrent et j’ai un faible sourire lorsque mes yeux se posent sur son visage.

Ce n’est plus l’homme que je vois. Ce ne sont plus ses beaux yeux profonds, ni ces cicatrices, si fines et discrètes soient-elles, qui zèbrent son visage ci et là, ni ses cheveux longs qui tombent sur ses épaules, qui accrochent mon regard. Ce n’est rien de cela. Plus rien n’existe. L’homme n’est plus lorsque la bête prend le dessus. Plus ne m’attire plus lorsque le monstre fait surface, lorsqu’il ondule sous la peau de Lev et m’appelle, m’entraine dans les recoins obscures de son âme. Sa cruauté chante à mes oreilles. Il me susurre des mots doux, des mots qui me font dresser les poils sur tout le corps, qui provoquent en moi des relents aussi putrides et morts que les centaines de cadavres qui sont à nos pieds. Oh oui, chante, hurle à la mort pour moi, mon bel éventreur. Mon destructeur de vie, mon arracheur d’entrailles, ma faucheuse. Tu es à moi, autant que je suis à toi. Mon corps tout entier t’appartient et tu rêves, oh oui, tu en meurs d’envie, je le lis dans tes yeux, de danser de mes entrailles éparpillées sur le sol. Tu rêves de me piétiner, de m’étriper, de me voir hurler de douleur, te supplier. Et j’aime lire ça sur les traits de son visage. Ce visage qui n’a plus rien d’humain, remplacé par les traits sanglants de ton autre toi, de celui qui m’attire comme un la flamme brulante de la bougie l’attire le papillon de nuit. Je m’y brûle les ailes, je sens ma peau fondre à chaque fois que je frôle cet être, et pourtant j’y retourne, sans cesse. Je n’ai plus le goût de rien, si ce n’est celui de vouloir être auprès de lui. Il me torture et j’aime ça. Mon corps tout entier vibre de le savoir avec moi. Doucement je souris lorsqu’enfin je capte son regard. Sa pupille flamboie, s’anime d’une lueur que je ne lui connais que trop bien. Elle était là, mais pas assez présente encore. A ce moment précis, le brasier ravage son âme et atteint la mienne, qui se mêle sans hésiter une seule seconde à la sienne. Nous valsons dans les flammes, lui et moi. Il m’attire, inexorablement, et je ne veux ni ne peux me retenir de le suivre. Pourquoi voudrais-je m’empêcher d’aller où je veux être ? Mon sang bouillonne dans mes veines alors que je sens la chaleur que diffuse le corps de Lev et qui m’embrase.  « Tu dois payer pour tes offenses, Yeka. Ce porc t'a touché alors que tu es mienne. Je devrais être le seul à avoir le droit de te réclamer et de te baiser. Tu le sais… Et même si tout ceci était pour moi… Tu l'as laissé profiter de ton corps… Et il est temps désormais que je récupère ce qui est mien. » Cette fois ses doigts pressent si bien ma trachée et ma gorge dans sa totalité, que je suis dans l’incapacité la plus totale de respirer. Et même si j’étouffe lentement, celui m’importe peu. Tout ce que je retiens c’est cette rage qui gronde au fin fond de Lev. C’est cette jalousie dissimulée - ou non. C’est ce désir ardent d’être le seul à me posséder. Et ça me suffit. Sa main, grande par rapport à mon visage, s’abat violemment sur ce dernier. Le coup est puissant et me fait tourner la tête. Je respire à nouveau, mais je m’empêche de prendre une trop grande respiration. Je suffoque encore et je titube sous la force du coup. Je ne redresse pas tout de suite le visage car je sais qu’un autre coup arrive. Je le sens dans la tension du corps de Lev, je le perçois à sa respiration, au maintient de son corps. Je le connais par coeur. Bien plus que je ne le voudrais. J’ai l’abdomen en feu, et je recrache le peu d’air qu’il me restait dans les poumons avant que, d’une main enfoncée dans ma tignasse blonde, Lev me force à relever le visage pour me regarder dans les yeux. Ses prunelles reflètent tout ce que je désirais voir. Elles brillent de cette lueur qui me consume de l’intérieur, qui me prend aux tripes parce que personne jusqu’ici n’avait encore eu ce regard pour moi. Au fond, c’est ce que je cherche, je le sais. Il ne s’agit pas que de violence, de douleur et de force. Il s’agit aussi de ça. Mes genoux cèdent lorsque sa main s’abat à nouveau sur moi. Je sens la peau de ma pommette se fissurer, mais je n’en ai rien à faire. Je lève les yeux pour fixer Lev. Son menton, ses lèvres, sa mâchoire carrée, et ses pupilles noires. Mon démon. Mon monstre. Je suis à tes pieds, fais donc de moi ton objet. Passe ta frustration, ta rage et tout ce qui te ronge de l’intérieur, sur moi. Une nouvelle gifle, cinglante, me brûle la joue et j’ai un sourire en coin en relevant la tête. Mon regard fixe sur ses mains qui s’affairent à défaire sa ceinture.  « Tu es à moi, n'est-ce pas ? Prouve-le. Prouve-moi que tout ceci n'était que pour mon plaisir. » Mes mains s’accrochent à ses hanches, mes doigts glissent entre sa peau brûlante et son pantalon et je fais coulisser mes phalanges jusqu’au devant de son pantalon. Prenant la suite, je termine de défaire sa ceinture et la retire ses passants de son pantalon pour la jeter loin de nous. De gestes rapides et experts, je défaits le bouton et fait glisser la fermeture éclaire. Enfin, je vois sa peau. Je n’ouvre pas la bouche, si ce n’est pour darder ma langue sur la peau imberbe du haut de son aine, sur le « V » marqué parfaitement dessiné. Puis rapidement, d’un coup, je libère son membre dur et imposant. Je ne peux m’empêcher de relever les yeux vers son visage tout en prenant en main la base de son sexe. Je sais parfaitement ce qu’il veut. Et je sais aussi qu’il veut que ce soit violent, brutal, sauvage. Barbare.


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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyJeu 24 Nov - 13:25

Devil Inside Us
Ses doigts s'accrochent à mes hanches, se perdent sur mon pantalon, ma ceinture, ma peau brûlante. Elle est belle, à faire ainsi la pute, à être douce et docile pour moi. Ma Yeka est sublime, surtout quand elle entrouvre ses lèvres pleines de vices pour moi, et moi seul. Ma ceinture glisse hors des passants de mon pantalon, et quand celle-ci termine au loin sur le béton froid, je frissonne, ayant la vague impression que des doigts se perdent dans le creux de mes reins et qu'à mon oreille, on vient souffler de douces promesses. Impatient, je sens couler dans mes veines un feu brûlant, alors qu'elle libère enfin mon membre durcit par l'envie. "Elle est belle pour toi. Elle est douce. Elle est soumise. Elle est tienne." me murmure l'amante à qui j'appartiens. Ses doigts glacées se perdent dans mes cheveux alors que je retrousse délicatement les lèvres, dévoilant mes canines saillantes que je rêve de planter dans la chair tendre de Yeka. "Tu pourras. Tu le feras. Car tu aimes le goût de son sang. Tu aimes lui faire mal." Parce que j'ai envie qu'elle soit forte. Qu'elle ne craigne que moi, et que les autres ne soient que des proies. C'est parce que je l'aime que j'ai envie de l'étrangler. C'est parce qu'elle détient mon coeur, que je veux la voir mourir. Je veux qu'elle me craigne et qu'elle m'aime. Je veux qu'elle soit mienne. Je veux qu'elle se noie dans les profondeurs de mon être, et qu'elle comprenne qu'il n'y a rien chez moi que l'on peut sauver. Je veux que la dernière chose qu'elle prononce, ce soit mon prénom. Y'a des jours, j'ai envie de graver mon prénom dans sa peau pour la réclamer et pour prouver à tout les porcs qui veulent me la voler, qu'elle ne gémit que pour moi… Y'en a d'autres où j'ai simplement envie de l'écorcher, pour être capable de glisser dans sa chair et sur ses os mes mains. Je suis toujours dans cette hésitation permanente, ce doute qui me ronge et me laisse avec ce dilemme que je ne parviens pas à résoudre. Je l'aime, mais je veux la faire souffrir, sans pour autant la perdre. "Tu la perdras… Parce qu'à la fin, c'est à moi que tu appartiendras, mon émissaire, mon Lev." Un soupir rauque s'échappe de mes lèvres. Oui, à la Faucheuse je suis et je serais. Avec elle, je terminerais, entre ses bras et ses cuisses je passerais l'éternité à venir. Mais tant que je suis en vie, c'est à Yeka que je suis.

C'est la chair qui est faible, et c'est mon corps qui pour elle frissonne. Mon souffle, qui se meurt sur le bout de mes lèvres alors que ses doigts se referment sur mon membre. Mon coeur s'emballe et la main qui était dans ses cheveux vient doucement se poser sur sa joue que j'ai déjà tant blessée. Tu sais ce que je veux, ma Yeka. Tu me connais et je sais ce que tu désires. Tu veux jouer, m'affronter, me voir tel que je suis, avant d'enfin capituler et de soumettre. Tu vas montrer les crocs, sortir les griffes et m'insulter… Mais ne vois-tu pas les ailes dans mon dos ? N'entends-tu pas le chant des morts au loin ? Je suis déjà là… Lev est là. L'émissaire de la Mort, se tient devant toi. C'est ton Lev, le monstre que tu as toujours désiré. Celui qui a été façonné par son père violent, qui a tué plus que nécessaire et qui prend du plaisir à voir couler entre ses doigts du sang. Il est là. Il est pour toi. Et il n'est qu'à toi. J'entrouvre les lèvres mais ne dit rien, plongeant simplement mon regard bleu dans le sien. J'ai envie de lui murmurer qu'elle est belle, mais ce n'est pas tout à fait vrai. Ça viendra. Mon pouce vient cajoler le coin de sa bouche, avant de se glisser entre ses lèvres, venant effleurer ses dents.

"Y'a quelque chose qui est mort en moi quand je t'ai vu dans ses bras. Tu as osé le toucher, et me narguer…"

Je force mon passage, je viens effleurer sa langue, que j'écrase presque. Salope. Tu mérites de souffrir. Tu mériterais une autre gifle. Tu mériterais que je te brise un os ou deux, pour te faire passer l'envie à l'avenir de te jeter dans les bras d'un autre.

"Je commence à penser que tu aimes me voir souffrir… T'es comme lui, en fait… T'es aussi mauvaise que lui… Et tu sais comment il a terminé ? Avec dans la mâchoire un des couteaux de ma mère."

Un sourire carnassier étire mes lèvres. Je me souviens de la gueule qu'il a tiré quand je l'ai planté. Je me souviens de ses yeux écarquillés, de son souffle qui s'est coupé et du hurlement de ma mère. Il aurait dû voir ça arriver. Il aurait dû se douter que ça allait terminer comme ça et qu'un jour, je me vengerais de tout les coups qu'il m'a porté. Il aurait dû venir voir cet instant où d'un coup sec, je l'ai privé de tout. J'enfonce un peu plus mon pouce dans sa bouche tandis que de mon autre main, j'appuie sur sa nuque, forçant ainsi ses lèvres à trouver le bout de mon membre dur. Je penche légèrement la tête sur le côté et susurre.

"Mais si tu te fais pardonner… Je promets que je n'abimerais pas trop ton beau minois…."

Je mens. Ce soir, je la briserais. Je ferais en sorte que jamais elle se relève et qu'encore et toujours, elle ne murmure que mon prénom. Je veux que les blessures qu'elle portera hurlent mon nom. Lev. Je veux qu'on ne voit que ça sur son corps. Je veux qu'elle soit mienne. Ma Yeka, mon seul amour. Ma main quitte sa nuque pour venir chercher la lame qui était il n'y a pas si longtemps était dans le corps de notre cible. Le bout de celle-ci vient taquiner sa carotide palpitante, alors que je la rêve voir refermer ses lèvres obscènes sur ma queue. J'appuie contre sa peau et frissonne, me disant qu'il suffirait d'un geste pour lui ôter la vie. L'hésitation revient, mais je la combats. Un murmure m'échappe à la place.

"Je t'aime."

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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptySam 26 Nov - 18:26

Devil Inside Us



C’est comme si je pouvais lire dans ses pensées. Ses yeux sont le reflet de ses tourments, de la faucheuse qui lui murmure à l’oreille les mots qu’il veut entendre, des ordres qu’il appliquera à un moment ou un autre. A genoux devant lui, je suis à sa merci et même si je n’aurai jamais pu faire une telle chose devant qui que ce soit d’autre, devant lui, je me plie à ses quatre volontés. Il me domine et je me laisse faire, docile, soumise, femme objet que je veux être pour lui. Et quoi qu’il fasse, je ne me rebellerai pas. Parce que je ne le veux pas. J’ai trop besoin de sa violence, trop besoin de sentir ses coups se répercuter dans tout mon corps, de sentir mes os vibrer sous le poids de son amour. Et parce que je l’ai déjà énervé quelques minutes auparavant.  « Y'a quelque chose qui est mort en moi quand je t'ai vu dans ses bras. Tu as osé le toucher, et me narguer… » Dit-il tout bas, ses mots grondant en moi, tandis qu’il baisse son visage vers moi. Son regard me percute de plein fouet. Je suis aimantée, comme à chaque fois que ses deux pupilles bleues capturent les miennes. Je serais capable de vendre père et mère pour que ces yeux là ne quittent pas les miens une seule seconde. Il m’électrise. Sa présence à mes côtés me renforce autant qu’elle m’affaiblit. Je sens tout mon être réagir au sien. Son âme chante pour la mienne, lui susurre des mots, crus, obscènes, des mots qui lui donne envie de dire « je t’appartiens, quoi que tu fasses, quoi que tu dises, je suis à toi. » Lev le sait. Il n’a pas besoin de l’entendre de ma bouche, il le sait. Tant qu’il sera à mes côtés, je n’appartiendrai qu’à lui et uniquement mon lui. Mon corps bouillonne de pouvoir le toucher. Je sens ma peau irradier tant j’ai besoin de toucher la sienne.

Je cesse de respirer lorsque son pouce se pose à la commissure de mes lèvres. Je ferme les yeux mais même à travers mes paupières closes, je sens la puissance de son regard. Ses yeux dansent sous mes paupières, son visage est imprimé dans ma mémoire. Je le vois. Tout le temps. Quoi que je fasse. Je suis incapable de l’effacer de mes pensées. Encore moins lorsqu’il est si proche de moi. Son doigts glisse contre mes lèvres, les obligent à s’entrouvrir. Je me laisse guider. Je ne peux et surtout ne veux pas aller contre le courant. Il passe la barrière de mes dents pour venir s’appuyer contre ma langue, son ongle s’enfonçant dans mon muscle provocant un pic de douleur qui irradie dans toute ma langue. Mais je reste stoïque, je ne dis rien. Il sait parfaitement qu’il me fait mal, mais c’est l’effet souhaité. Je le sens. Je rouvre brusquement les yeux pour le fixer à nouveau, tandis que je fais valser ma langue autour de son doigt, refermant mes lèvres autour, pour enfin le suçoter doucement.  « Je commence à penser que tu aimes me voir souffrir… T'es comme lui, en fait… T'es aussi mauvaise que lui… Et tu sais comment il a terminé ? Avec dans la mâchoire un des couteaux de ma mère. » Pas une seule fois je cligne des yeux ou fais mine de répondre quelque chose. Il n’attend aucune réponse. Je ne pourrai jamais justifier mon geste. Et j’assume. Peut-être qu’au fond, je cherchais à le provoquer. Je voulais qu’il s’en prenne à moi, violemment. Je voulais le blesser pour qu’il s’acharne. Qu’il me prouve que finalement mes actes étaient capables de le blesser.

Le sourire qui s’affiche sur son visage me fait frissonner. Les jeux commencent. Son pouce s’enfonce un peu plus à l’intérieur de ma bouche, m’obligeant à ouvrir les lèvres, plus grand. Les doigts de son autre main sont enroulés autour de ma nuque, me maintiennent en place, tandis qu’ils m’obligent à avancer la tête vers sa queue. Je ne quitte pas un seul instant ses yeux.  « Mais si tu te fais pardonner… Je promets que je n'abimerais pas trop ton beau minois…. » J’ai envie de lui hurler qu’il ment, qu’il va s’en donner à coeur joie, qu’il va enchainer les coups et me faire regretter d’être venue au monde. Je le sais. Il le sait. Mais je ne dis rien, les mots restent bloqués dans ma gorge tandis que mon souffle caresse son gland. Mon regard glisse le long de sa mâchoire, puis de son cou, de son torse pour finalement terminer sa course sur son membre. Ses veines bleutées et gonflées attirent mon regard tandis que quelque de chose de froid et visiblement tranchant se pose contre ma carotide palpitante. Je ne tressaille pas, je suis habituée. Le corps de Lev semble se crisper, je le ressens tandis que mes ongles s’enfoncent dans ses hanches en réaction au frémissement qui le parcourt. Mes lèvres ne sont plus qu’à quelques centimètres de son membre, la main de Lev n’appuie plus sur ma nuque, c’est à moi d’agir. Je sais ce qu’il attend de moi, ce qu’il souhaite que je fasse. Lev n’attend plus qu’une chose et sa queue tendue vers moi n’est là que pour me le rappeler. Mes lèvres accueillent finalement son gland chaud, brûlant. Je darde ma langue contre, le goutant doucement. Son goût nappe ma langue tandis que je l’enroule un peu plus autour de lui, l’accueillant plus profondément dans ma bouche, avançant le visage. La lame se presse un peu plus contre mon cou, et je sens enfin l’incision qui m’écarte la peau. Une goutte chaude semble couler le long de mon cou, je n’y prête pas attention, je continue d’effectuer des va-et-vients pour le prendre à chaque fois un peu plus. Bientôt son gland s’enfonce dans ma gorge tandis que résonne ses mots prononcés si bas que j’ai l’impression de rêver.  « Je t’aime. » Je cesse de bouger quelques secondes, saisissant la base de son sexe d’une main. Je suis presque sure d’avoir mal entendu. Ce n’est pas possible. Lev est incapable de dire ce genre de choses. Il ne peut pas. Et pourtant. Les mots ont bel et bien franchi la barrière de ses lèvres. Ils me transpercent le coeur comme un million de petites épingles, s’y fichent au plus profond, s’enfoncent lentement. Je ferme les paupières et aspire l’air, creusant les joues contre son membre. Mon état de choc n’a duré que quelques secondes, je sais que Lev ne s’en est pas rendu compte et aura seulement pensé que je faisais un deepthroat. Je me remets à le sucer plus fortement tout en le tenant d’une main contre la hanche et de l’autre autour de sa queue. Je finis par rouvrir les yeux pour le fixer intensément. «  Tu aimes mon assassin ? Tu aimes ce que je te fais mon amour ? » je n’ai pas besoin de lui demander. Un frisson douloureux parcourt mon corps tandis que je repense aux trois mots qui me sont parvenus. Puis-je seulement y croire ? Ai-je seulement envie d’y croire ? Une part le souhaite, l’autre refuse. Refuse de souffrir encore et encore au nom de « l’amour ». Je sais que ce ne sont que des conneries. On aime que soi. Il ne faut aimer que soi pour ne pas souffrir. Mais j’ai envie de le croire. J’ai envie de faire comme s’il était capable de m’aimer comme moi je l’aime au fond de moi. Le regard que je lui lance lui hurle de faire de moi ce qu'il veut, tant qu'il s'occupe de moi, tant qu'il fait de moi ce dont il a envie.


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Lev Baranov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyDim 27 Nov - 1:50

Devil Inside Us
Je voudrais retenir ce qui vient de traverser mes lèvres. Du bout des doigts, j'aimerais rattraper le "je t'aime" qui m'a échappé et l'enfouir à nouveau dans les tréfonds de mon être noircit par le goudron putride qui recouvre mon âme. Alors que mon coeur rate un battement, j'aimerais être capable d'inverser la course du temps et de m'empêcher d'avoir cet aveu à la con, ce soupir stupide qui n'aurait jamais dû s'échapper de mes lèvres tachées du sang de l'impie. Mon regard sur elle alors que sur sa carotide se presse un peu plus la lame qui déjà, à entailler sa peau fine… Et si l'instant d'un battement de coeur, je crains le moment où elle va me demander ce qui peut bien se passer dans ma tête, pour ne me rassurer qu'au moment où ses doigts se referment à la base de mon membre. Un soupir rauque glisse d'entre mes lèvres et tout en basculant la tête en arrière, j'accepte son silence. Les lèvres entrouvertes, les yeux clos et les doigts résolument crispées dans sa crinière blonde que je maltraite. Un râle m'échappe quand sa langue revient jouer avec le bout de mon membre, léchant de ce fait une première perle salée. La lame glisse et suit le tracé de la perle rouge qui glisse jusqu'à son épaule pour se perdre sur une clavicule que j'aimerais briser. Je tire un peu plus sur ses cheveux, et porté par l'instant présent, et par cette envie de la reconquérir, je donne un coup de rein contre ses lèvres, enfonçant ains de force mon membre dans sa gorge que je rêve de serrer entre mes doigts. Un râle m'échappe, puis un grognement tandis que je montre les crocs, murmurant cette fois-ci son prénom, au lieu d'un aveu ridicule qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Contre ses lèvres, je commence à rouler des hanches, cherchant à presser mon bassin contre le bout de son nez, qui effleure de temps à autre, la peau frissonnante de mon bas-ventre. Sans la moindre douceur, et sans chercher à lui rendre tout cela plaisant, j'accélère, comme si je la punissais de ne pas avoir été capable de m'empêcher de parler. Un grondement m'échappe alors que sur elle je pose mon regard, croisant de ce fait ses prunelles. Un sourire se glisse au coin de mes lèvres et avec un léger rire, je réponds à tout ce que je lis dans ce regard que j'aime tant croiser.

"J'aime tant ça…. J'en rêve parfois… De tes lèvres autour de ma queue, de tes gémissements à mon oreille et de tes ongles dans ma chair…." J'ai un coup rein plus sec, qui me fait grincer des dents alors que je me retire. Du bout du pouce, je viens caresser le coin de sa lèvre, essuyant un filet discret de bave. "Y'a des fois, j'aimerais te prendre jusqu'à ce que t'en crèves… Te prendre jusqu'à ce que tu me supplies d'arrêter…." La lame s'éloigne de sa gorge et après un léger sourire, puis une caresse délicate de sa joue, je la gifle à nouveau, y mettant toute ma force. Le choc est si violent que je sens ma main fourmiller de douleur là où un sourire pervers illumine mon visage. C'est ça. C'est ça que je veux et que j'aime chez toi. C'est ce que j'exige de notre relation et c'est ainsi que je t'aime réellement. Tu ne vois donc pas ? Tu ne comprends pas ? Je ne suis pas homme à être capable d'aimer. Je n'ai pas de coeur. Dans la poitrine, j'ai qu'une poignée de verre et un peu de goudron. J'ai rien qui ne me fasse éprouver la moindre émotion… Et ce "je t'aime ?", c'était que dalle. C'était un putain de mensonge. Du vent, des paroles pour t'amadouer. Je lève la main à nouveau. Tu vois, tout ça, là… C'est parce que je t'aime à en crever, mon amour. Tout ce que tu récoltes, c'est ce que t'as semé en mon coeur. Je la frappe encore une fois, la faisant se retrouver au sol, courbé de douleur et avec au coin des lèvres une perle de sang bien alléchante. Je pose sur son épaule le bout de ma chaussure, appuyant plus fermement sur son articulation pour lui faire presser son visage sur le béton froid.

"T'es une pute. Tu ne devrais même pas avoir le droit de me regarder…."

Pourtant je me penche, je m'accroupis, je viens glisser deux doigts à la commissure de ses lèvres pour récupérer le sang qui perle et que je viens lécher sur le bout de mes doigts. Je le savoure, avant de la forcer à faire face à notre victime, restant derrière elle. Lentement, en partant de ses cuisses, je fais remonter sa robe le long de son corps que je brûle de posséder. Mes lèvres se perdent sur sa gorge, et plus particulièrement sur cette plaie que je viens suçoter avec envie. Le sang laisse un goût métallique sur ma langue alors que je viens murmurer au creux de son oreille, pendant que deux de mes doigts viennent se glisser entre ses cuises, jusque dans l'entre de celles-ci.

"Tu vas le regarder, non mieux, tu vas le contempler pendant que je te baise comme  une chienne… Le nez dans son sang, tu vas accepter tout l'amour que je te porte."

Je m'enfonce en elle jusqu'à la troisième phalange, me retirant ensuite afin d'être capable de rouler des hanches, me glissant contre son delta envieux sans jamais la prendre. Un râle m'échappe avant que je ne vienne mordre sa nuque et faire courir le bout de ma lame contre son échine frissonnante.

"Tu me voudrais hein… ? J'suis sûr que t'as mon prénom sur le bout des lèvres et que tu rêves de le murmurer maintenant que tu n'as plus rien dans ta bouche. Tu me veux ?" Je ralentis les roulements de mes hanches, plantant non loin de son visage, la lame aiguisée qui fut un temps dans la chair du cadavre qui lui fait face. "Gémis mon nom. Réclame-moi. Redeviens mienne." D'un coup de langue, je viens nettoyer la plaie de sa gorge, taquinant toujours du bout de mon membre, son entrecuisse humide de désir.

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Yekatherina Zakhraov

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MessageSujet: Re: LEVINA › devil inside us   LEVINA › devil inside us EmptyDim 27 Nov - 14:09

Devil Inside Us



Un objet. Je ne suis qu’un objet entre ses mains abimés. Entre ses doigts à la peau râpeuse, blessée par je ne sais quoi, mais griffant ma peau sensible, provoquant en moi des vagues de frissons. Je ferme les yeux. Me laisse guider par ses désirs. Je ne contrôle plus rien. Quelques années auparavant, j’aurai envoyé six pieds sous terre l’homme qui aurait osé me traiter comme sa pute, mais Lev avait su me faire plier. Surement acceptais-je de me faire malmener ainsi parce que Lev avait atteint une zone que personne ne connaissait. Une partie de moi que j’avais enfouit au plus profond car c’était une vraie faiblesse. Je m’en voulais de la mort de Miro et de ce qu’il avait laissé, je me blâmais. Et devenir la chose de Lev, le laisser le rabaisser, me blesser était une façon pour moi de me flageller. A la fois, je me punissais pour la mort de celui qui m’avait fait battre le coeur, et Lev me sanctionnait d’être si faible. Personne ne savait les véritables raisons, ni la réalité de nos ébats. Personne ne savait que je me laissais frapper volontairement sans rendre un seul coup. Lev s’était insinué en moi comme un virus, comme une foutue infection, il se répandait en moi, rongeait tout sur son passage. Ses râles et grognements résonnent dans l’entrepôt et je me raidis alors qu’il donne un grand coup de bassin qui m’oblige à l’accueillir entièrement dans ma gorge. Il m’étouffe, mais je ne dis rien. Je suffoque en silence alors que mon nez effleure son pubis. Une larme, réflexe involontaire lors de ces moments, roule le long de ma joue et trace un sillon frais sur ma peau brûlante. Je cligne rapidement des yeux pour fixer les deux pierres bleues de Lev. Il augmente la cadence de ses coups de reins. Sa danse animale me provoque quelques haut-le-coeurs mais je continue de le tenir fermement, à accompagner chacun de ses mouvements. Punis-moi Lev. Montre moi qu’elle salope je suis. Dis-moi à quel point j’ai fauté. Mon coeur bat si fort dans ma poitrine que j’ai l’impression que le monstre qui me fait fasse le tien entre ses doigts, le presse jusqu’à le faire exploser. Il s’acharne, et il rit en me fixant avec une telle intensité que je ne vois plus rien.  « J'aime tant ça…. J'en rêve parfois… De tes lèvres autour de ma queue, de tes gémissements à mon oreille et de tes ongles dans ma chair…. » Je voudrais sourire, je voudrais me mordre les lèvres ou plutôt, le mordre, profondément. Je veux le marquer. Mais son membre dans ma bouche m’en empêche. Je n’ai pas le droit de bouger. Un nouveau coup violent m’arrache une larme. Il m’étouffe. Et l’air s’engouffre à nouveau dans mes poumons alors qu’avec délicatesse, il essuie la commissure de mes lèvres. Je ferme quelques secondes les yeux pour ravaler les larmes qui me viennent. Ces larmes que je ne désire pas. Je ne souffre pas. Au contraire.  « Y'a des fois, j'aimerais te prendre jusqu'à ce que t'en crèves… Te prendre jusqu'à ce que tu me supplies d’arrêter… » Ses mots me font légèrement sourire puisque je sais pertinemment que Lev rêve de me crever, de me démonter comme on démonte ses jouets favoris pour mieux les reconstruire après. Ou les jeter pour en avoir de nouveaux.

Le premier coup est violent. Sa main fouette l’air avec une telle rapidité, que je ne vois pas le coup partir. Ma tête vole sur le côté et je sens ma joue s’échauffer rapidement. Mais je n’ai pas mal. Pas tout de suite. La douleur ne vient qu’après. J’ai à peine le temps de voir le sourire de Lev que sa main s’abat à nouveau violemment sur mon visage. Cette fois le coup est d’une violence étonnante. Si puissant que je me retrouve propulsée au sol, la tête rebondissant contre le sol poussiéreux et jonchés de débris divers. Je ne bouge pas. Sonnée. Je suis incapable de faire quoi que ce soit. Mon cerveau ne se remet pas encore du choc. Ma cage thoracique se retrouve comprimée par la position dans laquelle je suis tombée. Ma lèvre a explosé sous le coup et je sens un filet de sang me couler le long des lèvres. Sa chaussure presse mon épaule, me forçant à garder le visage contre le bitume. La froideur du sol me mord le visage, brûle ma peau, des décombres s’enfoncent dans ma peau.  « T'es une pute. Tu ne devrais même pas avoir le droit de me regarder…. » Je ne le regarde pas. Ses mots me blessent mais je ferme ma gueule. Je sens sa présence dans mon dos, je l’entends plus que je ne le vois s’accroupir derrière moi et ce ne sont que les deux doigts qu’il approche de mon visage pour récupérer la goutte de sang que je vois. J’entends un léger bruit de succion et je comprends qu’il a nouveau goutté mon sang. Sa main glisse contre mon corps frissonnant et je sens le feu ravager mes reins. Il darde sa langue sur la peau sensible de mon cou et c’est un vrai supplice.  « Tu vas le regarder, non mieux, tu vas le contempler pendant que je te baise comme  une chienne… Le nez dans son sang, tu vas accepter tout l'amour que je te porte. » Ses doigts se fraient un chemin entre mes deux cuisses pour venir trouver mon intimité déjà rendue humide par les supplices précédents. Lorsque ses doigts s’enfoncent violemment en moi, je ne peux empêcher le gémissement de quitter mes lèvres.  « Tu me voudrais hein… ? J'suis sûr que t'as mon prénom sur le bout des lèvres et que tu rêves de le murmurer maintenant que tu n'as plus rien dans ta bouche. Tu me veux ? » Il s’est glissé dans mon dis, pressant son membre contre mon intimité gonflée de désir, mais il ne soulage pas le feu qui me ravage. Loin de là. Il me titille, s’amuse, me torture. Je crois hocher la tête ou peut-être dis-je quelque chose, mais je ne pense plus qu’à lui dans mon dos. Plus qu’à son corps fort, à mon corps fiévreux qui appelle le sien, qui a besoin du sien. Mon regard se pose sur l’homme mort face à moi, sur la flaque de sang qui a coulé de son corps et dans laquelle repose une partie de mon visage.  « Gémis mon nom. Réclame-moi. Redeviens mienne. » Dit-il en roulant des hanches contre mon fessier dénudé. Je gémis longuement, rejetant la tête en arrière, contre son épaule tout en me tortillant légèrement, frottant mon intimité contre son membre dur, ne souhaitant plus qu’une chose : le sentir profondément enfoncé en moi.  « Lev… » je soupire en fixant la plaie béante dans le torse de notre victime.  « Prends-moi. » Je le supplie en pressant mon dos contre son torse, l’incitant à venir en moi. La chienne a besoin de son maître.


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